Le discours de Sarkozy à l'université d'été du MEDEF

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"Ce que nous attendons, nous les chefs d'entreprises, pour la bonne santé des entreprises françaises, c'est-à-dire la bonne santé de l'économie de notre pays, c'est la révolution stratégique c'est-à-dire une politique qui stimule le travail", a déclaré Laurence Parisot sur France Inter mercredi matin.

"C'est à cette condition qu'on fera baisser significativement le chômage, qu'on créera des emplois et que, par conséquent, le pouvoir d'achet augmentera significativement en France", a ajouté la présidente du Medef.

"Jouer le jeu" est le thème choisi cette année par la présidente du Medef, Laurence Parisot, et qui sera au centre des différents ateliers organisés jusqu'à vendredi sur le campus de HEC à Jouy-en-Josas (Yvelines).

La Chine joue-t-elle le jeu ? Les fonds spéculatifs (hedge funds) au centre des récentes turbulences financières mondiales, sont-ils des pirates ou des joueurs d'exception? Jusqu'où faut-il dialoguer avec l'Irak, l'Iran et la Corée? Tels sont les débats qui marqueront la première journée.

Nicolas Sarkozy, grand habitué du rendez-vous de Jouy-en-Josas où il est toujours chaleureusement accueilli, prononcera jeudi un grand discours sur la politique économique "qui marquera l'entrée dans la deuxième phase des réformes économiques", selon l'Elysée.

Au programme, "des mesures permettant d'améliorer la compétitivité des entreprises" et des annonces "en matière de pouvoir achat", a indiqué la ministre de l'Economie Christine Lagarde, qui sera présente le même jour à l'Université d'été.

D'autres membres du gouvernement feront le déplacement: Jean-Louis Borloo (Ecologie), Eric Woerth (Budget et Fonction publique), Roselyne Bachelot (Santé et Sports), Michel Barnier (Agriculture). A gauche, ce sont le maire PS de Paris Bertrand Delanoë ou l'ancienne ministre socialiste Elisabeth Guigou qui apporteront leur contribution au débat.

Pas moins de six commissaires européens ont également été conviés par Laurence Parisot, parmi lesquels le commissaire au Commerce Peter Mandelson.

Les numéros un syndicaux François Chérèque (CFDT), Jean-Claude Mailly (FO) et Bernard Van Craeynest (CFE-CGC) viendront prendre la température patronale à la veille d'une délicate négociation des partenaires sociaux sur la modernisation du marché du travail. Bernard Thibault (CGT) a décliné l'invitation.

Elle a mauvaise mine, je trouve, Parisot.

Le Duelliste a écrit:

Elle a mauvaise mine, je trouve, Parisot.

Trollage.

Je confirme

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Le Duelliste a écrit:
Elle a mauvaise mine, je trouve, Parisot.

Trollage.

Pas vraiment, c'est tout ce que l'article (vide) m'inspire.

Vide, blabla, valeur travail c'est bidon dans un pays avec 5M de chômeurs, bref on continu dans les strass et paillettes, rien de concret.

Pour aider le néophyte à comprendre l'article, un peu de déchiffrage :

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La Chine joue-t-elle le jeu ?

La Chine va-t-elle accepter encore longtemps d'être notre usine poubelle ?

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Les fonds spéculatifs (hedge funds) au centre des récentes turbulences financières mondiales, sont-ils des pirates ou des joueurs d'exception ?

Est ce que j 'ai misé mon pognon sur le bon fond moi ?

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des mesures permettant d'améliorer la compétitivité des entreprises

Pas d'impôt, pas de charge et pas de salaire minimum.

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en matière de pouvoir achat

Est ce que je ramasse mes stock options maintenant ou j'attends ?

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"Nous devons aborder la politique économique d'une manière radicalement différente de celle qui a prévalu ces dernières décennies", a plaidé Mme Parisot qui a ouvert trois jours de débats, un habituel moment fort de la rentrée économique et sociale.

"Il faut tout faire pour stimuler la production, mettre en oeuvre en France une politique de l'offre, ce serait la révolution stratégique qui permettrait à la France d'avoir un taux de croissance élevé et pérenne", a-t-elle poursuivi.

Un appel du pied à Nicolas Sarkozy, attendu jeudi à Jouy-en-Josas pour un discours qui doit marquer, selon l'Elysée, l'entrée dans "la deuxième phase des réformes économiques", et dont la venue devant les patrons a été jugée "très encourageante" par Mme Parisot.

Multpliant les interventions dans les médias dans la journée, Mme Parisot a jugé prématuré de "dresser un bilan" de l'action du président Sarkozy après cent jours, mais elle a toutefois déclaré avoir "apprécié" certaines décisions, réforme de l'université, "moindre coût" des heures supplémentaires notamment.

Elle a plaidé pour un "allongement du nombre d'années de cotisation" avant le départ en retraite et surtout pour que soit "relevé progressivement l'âge de la retraite à 61 ans, puis à 62 ans".

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Elle a plaidé pour un "allongement du nombre d'années de cotisation" avant le départ en retraite et surtout pour que soit "relevé progressivement l'âge de la retraite à 61 ans, puis à 62 ans".

Oui, mais voir le MEDEF qui veut pas faire bosser les vieux le dire, ça me laisse perplexe.

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"Il faut tout faire pour stimuler la production, mettre en oeuvre en France une politique de l'offre, ce serait la révolution stratégique qui permettrait à la France d'avoir un taux de croissance élevé et pérenne", a-t-elle poursuivi.

Ouai, faut une politique équilibré plutôt qu'une politique que d'offre, les Allemands ont de la croissance, du bénéfice commerciale mais ils en profitent pas, c'est con.

D'autant plus que les Allemands ont un coût horaire de la main d'oeuvre supérieur aux Français...

Chuttt, faut pas le dire...

Parlez pas des brevets, des PhD, surtout pas de la concurrence hors cout.

karg se a écrit:

Oui, mais voir le MEDEF qui veut pas faire bosser les vieux le dire, ça me laisse perplexe.

Surtout que dans ma boîte (mais aussi dans d'autres), on est "senior" (mot politiquement correct pour "vieux con") à partir de 40 ans...

Je n'exagère pas.

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on est "senior" (mot politiquement correct pour "vieux con") à partir de 40 ans...

C'est lamentable cette culture du jeunisme à deux balles, déjà qu'ils veulent des jeunes de 25 ans avec bac + 5 et 5 ans d'expérience et qui demandent un smic !

Nicolas Sarkozy a prononcé un "discours historique" selon Laurence Parisot

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"C'est un discours qui mettait clairement les entrepreneurs, et plus largement l'esprit d'entreprise, au coeur de la société", s'est réjouie la "patronne des patrons" sur France-Info, avant d'ajouter que "les entrepreneurs attendaient depuis longtemps" pareille déclaration "de la part d'un président de la République".

"Ce qui est important, c'est de comprendre que l'économie c'est une chaîne de conséquences", a observé Mme Parisot, se félicitant à ce titre que le chef de l'Etat ait "dit très clairement le lien qu'il y avait entre l'extraordinaire pression fiscale et sociale qui pèse sur les entreprises françaises et les délocalisations".

La présidente du MEDEF (Mouvement des entreprises de France) s'est par ailleurs dite "d'accord" avec le président lorsqu'il a appelé le patronat à "respecter" leur obligation de négocier sur les salaires. "Nous en sommes tout à fait conscients", a affirmé Laurence Parisot, rappelant que "c'est parce qu'on arrivera à nouveau à reconstituer les marges des entreprises qu'on pourra faire des progressions de salaire plus fortes peut-être que ce qu'on a connu ces dernières années".

Laurence Parisot a enfin salué "l'esprit de partenariat" instauré par le chef de l'Etat, selon elle. "Il est évident que la tonalité, (...) la sincérité, l'authenticité de l'expression de Nicolas Sarkozy cet après-midi, c'est un pas pour une réconciliation générale entre l'Etat et les entreprises, entre le gouvernement, les organisations syndicales et les organisations patronales", a-t-elle conclu.

Nicolas Sarkozy a présenté la deuxième phase de ses réformes économiques dans un discours devant l'université d'été du MEDEF. Parmi les mesures visant à relever le pouvoir d'achat et soutenir les entreprises, le chef de l'Etat a annoncé qu'il voulait poursuivre la réforme fiscale et aller plus loin dans l'assouplissement des 35 heures. Il a également souhaité la fusion de l'ANPE et de l'Unedic et la possibilité d'une "séparation à l'amiable" entre employeur et employé.

En tout cas on sait pour qui Sarko roule, et c'est pas les PME...

beld a écrit:

En tout cas on sait pour qui Sarko roule, et c'est pas les PME...

Où as-tu lis cela ?

Je le déduis du fait qu'il vient discourir au MEDEF.
Le CAC 40 c'est bien, mais les emplois ce sont les petites structures qui vont les créer.

Moi je le déduis d'une mesure concrète: le crédit d'impôts-recherche. Ca paraît une bonne idée ça, et c'en est probablement une. Sauf que 80 % de la recherche en France est absorbée par les grandes entreprises, alors que ce sont les PME qui sont en déficit de recherche et qui en ont cruellement besoin, d'autant plus qu'elles sont sans commune mesure plus employeuses que les grands groupes.

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Sauf que 80 % de la recherche en France est absorbée par les grandes entreprises, alors que ce sont les PME qui sont en déficit de recherche et qui en ont cruellement besoin, d'autant plus qu'elles sont sans commune mesure plus employeuses que les grands groupes.

je crois que les 7 premiers groupes font 30% de la recherche privés, c'est titanesque.

L'innovation et les brevets, c'est bon pour le CAC. Les PME elles peuvent continuer à manger les miettes, et leurs salariés aussi. Le pire c'est qu'on leur demande de le faire avec le sourire pour la photo.

beld a écrit:

Je le déduis du fait qu'il vient discourir au MEDEF.
Le CAC 40 c'est bien, mais les emplois ce sont les petites structures qui vont les créer.

Et s'il venait discourir devant la clique de la CGT, tu aurais dit qu'il faisait le jeu des syndicalistes marxistes ? Franchement ...

Franchement quoi ? Tu te satisfais vraiment des (vagues) mesures annoncées ?

Le Duelliste a écrit:

Franchement quoi ? Tu te satisfais vraiment des (vagues) mesures annoncées ?

Ces mesures restent, comme tu le dis, très vagues. J'attends donc de voir les projets de loi pour juger sur pièce. Sinon, même Mailly semble être assez content du discours de Sarkozy ! http://fr.news.yahoo.com/ap/20070830/tpl-economie-medef-universite-sarkozy-fo-cfb2994_1.html

Voiçi le calendrier économique et social de la rentrée : tout ceci n'est pas du vent selon moi.

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Un calendrier social et économique très chargé l'attend d'ici à la fin de l'année. Le 30 août se met en place la commission sur les freins à la croissance. Début septembre Eric Besson, secrétaire d'Etat chargé de la Prospective, lui remettra son rapport sur l'expérimentation de la TVA sociale, avec les avantages et inconvénients d'une mesure largement impopulaire.

Le 7 septembre débutera la négociation entre partenaires sociaux pour la réforme du marché du travail, qui devrait entraîner, selon le Premier ministre François Fillon, une "modernisation d'ampleur de notre démocratie sociale". Le 25 octobre se tiendra la conférence sur les salaires et le pouvoir d'achat.

Qui plus est, les PME (créatrices d'emplois comme tu le dis) saluent le discours du Président. http://fr.news.yahoo.com/ap/20070830/tpl-economie-medef-sarkozy-universite-cg-cfb2994_1.html

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Et s'il venait discourir devant la clique de la CGT, tu aurais dit qu'il faisait le jeu des syndicalistes marxistes ? Franchement ...

Oui, je l'aurait dit