La Suisse, un beau pays pour mourir

Anna a écrit:

Vous parlez dépression etc, c'est bien joli, je vous parle juste libre arbitre. A partir du moment où l'on en expriumer clairement le désir pour aborder la base de la question, je ne crois pas que vos arguments tiennent.

Ben j'ai plutôt l'impression que tu évites justement d'aborder le sujet exposé à savoir l'abandon de plus en plus généralisé des personnes devenues inutiles et les conséquences qui en résultent.
C'est bien joli de légaliser le suicide assisté etc mais la question que je pose et justement de savoir si ce n'est pas une facilité que nous nous accordons et non une facilité que nous accordons ?

"si jamais je me chope un truc incurable, je préfère mourrir tout de suite", désolé mais c'est un peu trop facile à dire quand on est bien portant !

Concernant JPII, ouaif bon, dans certaines contrées, quand on mettait trop de temps à mourrir, on était aidé en présence d'un prêtre mais ne fanstasmons quand même pas trop !!!

Savinien a écrit:

"si jamais je me chope un truc incurable, je préfère mourrir tout de suite", désolé mais c'est un peu trop facile à dire quand on est bien portant !

C'est très facile de dire le contraire si on n'a aucune appréhension de la réalité.
J'ai vu mon père crever comme un chien, il m'avait demandé quelquechose, je l'aurais fait de mes mains si quelqu'un d'autre n'était pas intervenu avant...

Anna a écrit:

Savinien a écrit:

"si jamais je me chope un truc incurable, je préfère mourrir tout de suite", désolé mais c'est un peu trop facile à dire quand on est bien portant !

C'est très facile de dire le contraire si on n'a aucune appréhension de la réalité.
J'ai vu mon père crever comme un chien, il m'avait demandé quelquechose, je l'aurais fait de mes mains si quelqu'un d'autre n'était pas intervenu avant...

Désolé mais pour ma part j'ai écumé les hopitaux et les maisons de retraite à voir successivement mourrir une tante, ma grand-mère et mon grand-père, chacun d'une trombose *donc oui je sais de quoi je parle surtout quand je cause des vieux abandonnés dans ce genre d'établissements et du je m'en foutisme du personnel.

Voir toutes ces vieilles personnes complètement abandonnées, reléguée du monde m'a révolté autrement qu'une actrice désirant faire de sa mort un show et une revendication "politique".

Et vas'y pour discerner le vrai du faux quant ta grand mère te sort qu'elle ne veut que mourrir le plus vite possible, en finir avec la souffrance et dix minute plus tard, te supplie de ne pas l'abandonner, de ne pas la laisser crever etc ...
Tu fais quoi, tu la piques dans le moment de déprime ?

Merci de ne pas jouer sur l'émotionnel donc.

*Tu sais le truc sympa qui te réduit petit à petit en légume.


Petite précision : je ne suis pas contre l'euthanasie, je suis contre l'euthanasie ne soulageant que les bien portants et leur évitant de les mettre face à leur responsabilités.
Et je suis prêt à parier que rare sont les incurables bien entouré qui demandent à mourrir.
Y a rien de catho là dedans, y a juste que ces personnes m'ont aidé et mon soutenu jusqu'à ma vie d'homme, la moindre des choses et de leur rendre la pareille.
Tu peux qualifier ça de vieu prinçipe réac mais je suis comme ça.

Citation :

Et je suis prêt à parier que rare sont les incurables bien entouré qui demandent à mourrir.

En fait la quantité importe peu, même si il n'y avait qu'une personne désirant ce droit, ça changerai rien à légitimité de ce débat.

karg se a écrit:

Citation :

Et je suis prêt à parier que rare sont les incurables bien entouré qui demandent à mourrir.

En fait la quantité importe peu, même si il n'y avait qu'une personne désirant ce droit, ça changerai rien à légitimité de ce débat.

Je ne suis absolument pas opposé à l'euthanasie volontairement demandée par une personne incurable, j'attire seulement vôtre attention sur la déshumanisation que nous et sur la situation que nous engendrons en abandonnant ces personnes.

karg se a écrit:

En fait la quantité importe peu, même si il n'y avait qu'une personne désirant ce droit, ça changerai rien à légitimité de ce débat.

Ce n'est pas tout à fait vrai. Dans un débat similaire, celui sur l'avortement, les partisans de la libéralisation gonflent systématiquement les chiffres des avortements clandestins afin de choquer l'opinion publique. Voir l'exemple portugais où l'on parlait de plus de 2.500 à 3.500 avortements clandestins par mois alors que les premières données enregistrées font état d'environ 500 avortements légaux par mois.