Fillon serait réélu au premier tour dans la Sarthe (IFOP)

Oxana a écrit:

Tu ne peux pas nier que grâce à l'action syndicale, au fil du temps, les conditions de travail se sont améliorées. Si je prends le secteur privé, dont tu dois faire partie : tu bénéficies de la sécurité socile, de la CAF, des congés payés, des RTT , de congé parental !

L'Internaute > Histoire > Allocations familiales
Jour par Jour, Allocations familiales
Dates décroissantes Titres seulement

Citation :

1932 11 mars
Création des allocations familiales
Afin de relancer la natalité, la Chambre vote la loi du gouvernement Tardieu rendant obligatoire l'affiliation aux caisses d'allocations familiales. Le secteur agricole est le seul à ne pas bénéficier de ce nouveau système de redistribution.

livaste a écrit:

Oxana a écrit:

Tu ne peux pas nier que grâce à l'action syndicale, au fil du temps, les conditions de travail se sont améliorées. Si je prends le secteur privé, dont tu dois faire partie : tu bénéficies de la sécurité socile, de la CAF, des congés payés, des RTT , de congé parental !

L'Internaute > Histoire > Allocations familiales
Jour par Jour, Allocations familiales
Dates décroissantes Titres seulement

Citation :

1932 11 mars
Création des allocations familiales
Afin de relancer la natalité, la Chambre vote la loi du gouvernement Tardieu rendant obligatoire l'affiliation aux caisses d'allocations familiales. Le secteur agricole est le seul à ne pas bénéficier de ce nouveau système de redistribution.

tient tient !!! merci Livaste !!! comme quoi ....

Et les congés payés ... c'est aussi un gouvernement de droite qui les a mis en place sans pression du peuple, de même que la sécurité sociale !

Citation :

2 Une revendication tardive


Si les premiers congés payés ont été rendus obligatoires en France par une loi adoptée durant le Front populaire, un certain nombre de salariés en bénéficiaient déjà depuis le début du xixe siècle, tels les fonctionnaires et la plupart des employés. Seuls les ouvriers en ont été quasiment privés.
En effet, selon une enquête du ministère du Travail, réalisée en 1929, ils ne sont que 60 000 répartis dans 876 entreprises, à avoir des « vacances payées ». Certes, beaucoup d’usines ferment une ou deux semaines au mois d’août, mais les ouvriers ne sont pas rémunérés durant cette période.

Cependant, entre 1900 et 1930, les congés payés entrent en vigueur dans de nombreux pays : en Allemagne sous l’impulsion des conservateurs catholiques, en Autriche-Hongrie avec les socialistes, dans les pays scandinaves (Danemark, Norvège, Finlande), en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Roumanie, en Grèce, en Italie fasciste, au Portugal dirigé par Salazar, en Espagne, mais aussi au Chili, au Pérou, au Brésil.

De son côté, le mouvement ouvrier français ne fait pas des congés payés une revendication prioritaire.
En effet, si Léon Jouhaux, le dirigeant de la Confédération générale du travail (CGT), a pu dans les années vingt en demander l’instauration, la crise économique, qui se fait jour au début des années trente, place le chômage au centre des préoccupations ouvrières. Ainsi, chez Renault, en 1935, les vacances payées n’apparaissent qu’en onzième position sur le cahier des revendications, juste après un garage pour les bicyclettes. Quant aux communistes, ils ne sont guère convaincus de l’utilité de cette mesure et le programme du Rassemblement populaire n’en fait même pas mention.[/b]



3 L’été 36

[b]
Le principe des congés payés n’est alors véritablement soutenu que par les militants syndicalistes chrétiens, notamment de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), par certains philanthropes et par des médecins hygiénistes.
Cependant, c’est une revendication qui apparaît au cours des grèves de mai-juin 1936. Le 7 juin, lors de la signature des accords Matignon, Léon Blum annonce le dépôt d’un projet de loi en ce sens. Celui-ci est voté le 11 juin par la Chambre des députés (563 voix pour, 1 contre) puis le 17 juin par le Sénat (295 voix contre 2) et promulgué le 20 juin. Par cette loi, un congé payé de quinze jours, dont douze ouvrables, est instauré pour tout salarié ayant accompli un an de services continus dans l’entreprise. Ceux qui n’ont que six mois d’ancienneté ne bénéficient que d’une semaine, dont six jours ouvrables.

Merci de tes précisions LIVASTE ! Je ne plaisante pas !