Partageons les citations et pensées qui nous plaisent ...

"Zhanzhe maokeng bulashi"

"Il n'y a que les hommes pour tuer un million d'entre eux pour la victoire d'un chef : des hommes qui ne se connaissent pas s'entre-tuent sur l'ordre de chefs qui se connaissent et ne s'entre-tuent pas, chefs qui signeront la paix en se serrant la main, un verre de champagne dans l'autre. "
Abbé Pierre.

« La honte n'est pas d'être inferieur à l'adversaire, la honte c'est d'être inferieur à soi-même. » Maxime Mandchoue.

« De la culture, mon cher, vous n'avez que les trois premières lettres. » Talleyrand.

Citation :

"Il m'est odieux de suivre autant que de guider." Nietzsche

« Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. » Gandhi

Citation :

"On ne mordra jamais assez dans son propre cerveau." Tristan Tzara

Qui a dit :

Citation :

Un Etat trop lourd, trop coûteux, trop centralisé constitue un Handicap pour la compétitivité économique.Pour illustrer cette compétition, j’ai souvent raconté l’histoire d’un Japonais et d’un Français qui sont dans la jungle, quand un lion féroce surgit devant eux. Le Français a très peur, le Japonais reste calme et sort de son sac à dos une paire de baskets. Le Français lui dit : « Tu n’espères pas quand même courir plus vite que le lion ? » Et le Japonais de répondre : « Plus vite que le lion, certainement pas. J’espère en tout cas courir plus vite que toi !»

Un fanatique libéral genre Alain Madelin ?

Très bien Zongo.

Citation :

"1 1 8 au cas où tu flipe 118 ecrit le dans ton slip"

pub suisse pour les appels d'urgence saturé par les demandes de renseignement

Citation :

"Peuple français, il est temps, relève la tête, saisis-toi de ton drapeau qu’on piétine sous tes yeux, lève les couleurs et espère. Souviens-toi et espère. Espère tout des retrouvailles de la France avec la grandeur."

Ph de Villiers

Les deux dernières citations, celle de Madelin :

Citation :

Un Etat trop lourd, trop coûteux, trop centralisé constitue un Handicap pour la compétitivité économique.Pour illustrer cette compétition, j’ai souvent raconté l’histoire d’un Japonais et d’un Français qui sont dans la jungle, quand un lion féroce surgit devant eux. Le Français a très peur, le Japonais reste calme et sort de son sac à dos une paire de baskets. Le Français lui dit : « Tu n’espères pas quand même courir plus vite que le lion ? » Et le Japonais de répondre : « Plus vite que le lion, certainement pas. J’espère en tout cas courir plus vite que toi !»

et celle de Villiers :

Citation :

"Peuple français, il est temps, relève la tête, saisis-toi de ton drapeau qu’on piétine sous tes yeux, lève les couleurs et espère. Souviens-toi et espère. Espère tout des retrouvailles de la France avec la grandeur."

ont l'air de s'opposer mais peut-être pas.
Celle de Madelin ressemble à beaucoup de choses qu'on dit pour dire que les Français feraient bien de s'inspirer des pays étrangers où on a l'air de faire les choses mieux qu'eux, d'une façon générale, ces espèce de Français timorés et repliés sur leur prétention, pétris d'arrogance et de vaine hauteur... Par exemple, je me suis suis toujours demandé qu'elle était vraiment le sens de l'américanophilie de Sarko : est-ce une réaction contre l'anti-américanisme dont la grande majorité de nos concitoyens est atteinte, posture qui viserait à revenir à un point d'équilibre dans la perception de l'Amérique, ou alors n'est-ce pas plutôt une exaltation du modèle américain, comme on le trouve régulièrement à droite. Je me demande même si Sarkozy ne laisse pas entendre le premier, qui est assez légitime (j'en suis par exemple) pour dire en vérité le second (qui est un peu plus ridicule, parce que béatement admiratif). La citation de Madelin traduit bien en tout cas ce panégyrique des formes de sociétés qui marchent mieux, selon une formule mille fois entendue. Le Français fera bien d'être calme, sage et réfléchi et d'imiter le Japonais. C'est une manière de penser qui dit finalement que la France trouvera la solution de beaucoup de ses problèmes à l'étranger, en-dehors d'elle.
La citation de Villiers dit l'inverse : la France trouvera la solution de beaucoup de ses problèmes en elle-même, en son sein immémorial, en se guérissant de l'oubli. L'étranger ne sera jamais un modèle pour la France qui ne peut être que son propre modèle.
Les deux conceptions ainsi affichées s'opposent radicalement, elles font même appel implicitement au jeu des vertus : la modestie contre la fierté, la faculté d'apprendre de l'autre contre la foi en soi-même. Certainement pourrait-on renvoyer dos à dos ces deux visions de l'avenir français et ajouter que l'idéal de la droite posée, de la droite réfléchie, de la droite intelligente, se trouve entre les deux (comme toujours, les solutions les plus fiables et les plus malignes sont celles du point d'équilibre, mais ça, tout le monde le sait déjà !) Moi qui ne suis pas de droite, je me moque un peu de tout ça, je veux dire que je devrais me moquer de l'idéal social-économique tel qu'il est conçu à droite pour la France, puisque la gauche, où je vote, propose sans doute autre chose de bien différent. Eh, bien finalement non ! Car il semble bien qu'à gauche on se pose aussi des questions dans ce sens. Pour faire simple, il est clair que Chevènement est infiniment plus proche de Villiers qu'on pourrait le croire, et que Strauss Kahn ressemble souvent à ces gens qui invoquent les modèles étrangers. La question de savoir donc si les solutions pour la France sont à l'extérieur ou à l'intérieur d'elle-même semble être une question assez universelle en politique.
Maintenant il se peut que ces deux citations ne s'opposent pas : toutes les deux avouent une insatisfaction viscérale, un sentiment de manque, même, voire un sentiment de frustration à vivre dans ce pays où l'on n'est jamais écouté, ou l'indolence prévaut, où l'inconscience est le lot commun de nos empotés de concitoyens qui se laissent vivre dans la douceur mauvaise conseillère et dangereuse.
Pour moi la solution, s'il doit y en avoir une (au nom de l'existence de certains problèmes qu'il reste à définir !) est en-dehors de cette insatisfaction.

Mais je ne veux pas pervertir le sujet, voici une citation de Sartre, dans les Mots : "Quand on aime trop les animaux et les petits enfants, on les aime contre les hommes."
Et Nizan de dire qqch de semblable dans Antoine Bloyé ou je ne sais plus quel autre roman (J'ai la flème de chercher).

"Dans les époques aristocratiques, ce qui a de la valeur n'a pas de prix. Dans les époques démocratiques, ce qui n'a pas de prix n'a pas de valeur." (Nicolás Gómez Dávila)

Citation :

Fierté de l'homme en marche sous sa charge d'éternité ! Fierté de l'homme en marche sous son fardeau d'humanité, quand pour lui s'ouvre un humanisme nouveau, d'universalité réelle et d'intégralité psychique ... Fidèle à son office, qui est l'approfondissement même du mystère de l'homme, la poésie moderne s'engage dans une entreprise dont la poursuite intéresse la pleine intégration de l'homme. Il n'est rien de pythique dans une telle poésie. Rien non plus de purement esthétique. Elle n'est point art d'embaumeur ni de décorateur. Elle n'élève point des perles de culture, ne trafique point de simulacres ni d'emblèmes, et d'aucune fête musicale elle ne saurait se contenter. Elle s'allie, dans ses voies, la Beauté, suprême alliance, mais n'en fait point sa fin ni sa seule pâture. Se refusant à dissocier l'art de la vie, ni de l'amour la connaissance, elle est action, elle est passion, elle est puissance, et novation toujours qui déplace les bornes. L'amour est son foyer, l'insoumission sa loi, et son lieu est partout, dans l'anticipation. Elle ne se veut jamais absence ni refus. Elle n'attend rien pourtant des avantages du siècle. Attachée à son propre destin, et libre de toute idéologie, elle se connaît égale à la vie même, qui n'a d'elle-même à justifier. Et c'est d'une même étreinte, comme une seule grande strophe vivante, qu'elle embrasse au présent tout le passé et l'avenir, l'humain avec le surhumain, et tout l'espace planétaire avec l'espace universel. L'obscurité qu'on lui reproche ne tient pas à sa nature propre, qui est d'éclairer, mais à la nuit même qu'elle explore; celle de l'âme elle-même et du mystère où baigne l'être humain. Son expression toujours s'est interdit l'obscur, et cette expression n'est pas moins exigeante que celle de la science.

Saint John Perse.

On est jamais aussi bien servi que par soi-même.

Très beau, MatilD. Ce n'est plus une pensée, c'est un poème.

C'est un discours sur la poésie...Mais j'adore.

"Il ne s'agit pas de beaucoup lire, mais de bien lire." Aristippe de Cyrène

là je ne suis pas tout a fait d'accord...