Pedophilie: (Alerte) Enlevement du petit Enis

Affaire Évrard : un médecin reconnaît lui avoir prescrit du Viagra

J.B. (lefigaro.fr) Avec AFP.
Publié le 20 août 2007


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Citation :

L’homme, employé à la prison de Caen, s’est présenté dans un service de police où il a reconnu avoir fourni le médicament retrouvé sur le violeur présumé de l’enfant.
Francis Evrard disait donc vrai. Ecroué la semaine dernière pour le rapt et le viol du petit Enis à Roubaix, le pédophile récidiviste avait alors affirmé aux enquêteurs que la plaquette de Viagra retrouvée en sa possession lors de son interpellation lui avait été prescrit par un médecin de la prison de Caen. Ce dernier a reconnu lundi lui avoir délivré ce médicament contre l'impuissance masculine. Le médecin "s'est présenté dans un service de police de Caen spontanément et a reconnu avoir fait cette prescription", a déclaré la procureure adjointe de la République de Lille, Brigitte Lamy, se refusant à plus de précisions. Elle confirmait une information de RTL.

Dimanche, tant la ministre de la Justice, Rachida Dati, que la vice-procureure de la République de Lille, Valérie Courtalon, étaient restées très prudentes quant à la véracité des propos tenus par Francis Evrard aux enquêteurs. "Tout reste possible. On n'a pas retrouvé l'ordonnance", avait ainsi déclaré Valérie Courtalon.

C'était difficile à croire et pourtant c'est vrai !
c'est le toubib se la peison , qui connaissait parfaitement le dossier , qui lui a prescrit le viagra !

Depuis quand un médecin prescrit du viagra à son client ?

Comment c'est possible, un truc pareil? Soit ce type est un parfait imbécile, soit il est complice...

je ne pense pas qu'un toubib qui travaille au sein de la pénit soit un na¨f , donc ..

Il va y avoir enquête , déterminant si ce medecin n'appartient pas lui même à un réseau !
Il y a de suite une place à prendre !

Criminels sexuels : le gouvernement confronté aux failles de la répression

ANNE-CHARLOTTE DE LANGHE et JEAN-MARC LECLERC.
Publié le 20 août 2007

Citation :

Révélatrice des dysfonctionnements dans la lutte contre la pédophilie, l'affaire Evrard va être au centre d'une réunion interministérielle aujourd'hui. Le gouvernement pourrait s'inspirer d'exemples étrangers.
L'AFFAIRE Évrard est devenue le catalyseur de tous les dysfonctionnements dans le traitement de la pédophilie. Au point que le président de la République, Nicolas Sarkozy, tiendra aujourd'hui, de retour des États-Unis, une réunion d'urgence pour étudier de nouvelles dispositions propres à prévenir la récidive en matière d'agressions sexuelles. Francis Évrard, 61 ans, arrêté à Roubaix mercredi dernier, alors qu'il venait de violer un enfant de cinq ans, a bénéficié en effet d'incroyables vides juridiques. Condamné en 1975, 1985 et 1989, cet homme ne pouvait être soumis à l'obligation de suivi socio-éducatif des malades sexuels prévu dans la loi de 1998. Il a purgé ses peines successives sans bénéficier d'une libération injustifiée. Il a « fait son temps », accomplissant même la peine maximale prévue.

Mais voilà : en prison, d'abord soumis à un traitement médical, il n'acceptait ensuite plus les soins parce que la justice lui avait refusé une libération conditionnelle. Il pouvait surfer sur Internet à sa guise et a même fait l'objet d'une procédure judiciaire pour détention d'image pédophile alors qu'il était derrière les barreaux !

Une simple procédure de surveillance judiciaire

De nombreuses carences éclatent aujourd'hui au grand jour. Ainsi, à sa sortie de prison le 2 juillet dernier, Francis Évrard n'était astreint qu'à une procédure de surveillance judiciaire, « c'est-à-dire rien ! », s'insurge Bruno Thouzellier, le patron de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire). Le violeur présumé devait, en théorie, se soigner, demeurer à Rouen et répondre aux convocations du juge d'application des peines (JAP). Celui-ci devait d'ailleurs le recevoir le 24 août. Mais pour lui proposer quoi, si ce n'est un suivi médico-social qui dépend du bon vouloir du malade ?
Rassemblés autour du premier ministre François Fillon, les ministres de la Justice, de l'Intérieur et de la Santé ont indiqué hier, après à une séance de travail à Matignon, que « toutes les pistes doivent être explorées » pour empêcher le passage à l'acte de ces délinquants, qualifiés par le ministre de l'Intérieur de « véritables dangers », incapables de refréner leurs pulsions. S'inspirant d'exemples étrangers, deux parlementaires UMP ont d'ores et déjà fait entendre leur voix. Le sénateur de Paris, Philippe Goujon, prône l'ouverture d'unités hospitalières psychiatriques à l'intérieur de centres fermés. Au Canada et aux Pays-Bas, les détenus ayant fait leur temps derrière les barreaux peuvent en effet continuer à être soignés s'ils sont toujours jugés dangereux. En Grande-Bretagne, des peines à durée « indéterminée » peuvent être prononcées. Georges Fenech, député du Rhône, préconise quant à lui une innovation calquée sur le modèle américain. Et souhaite, comme c'est le cas en Floride, que les adresses des délinquants sexuels sortant de prison figurent sur un site Internet « consultable par tous ».

Au cours de la réunion prévue aujourd'hui, le débat sur la « castration chimique » des délinquants sexuels pourrait également opérer un retour en force. En 2005, déjà, Nicolas Sarkozy avait évoqué la nécessité de « sortir des tabous concernant le suivi médicamenteux » des criminels sexuels remis en liberté. « Si l'on attend de ces individus qu'ils soient volontaires pour se soigner, on peut attendre longtemps », avait-il déclaré.

En première ligne sur ce dossier, le ministre de la Justice, Rachida Dati, entend bien évidemment insister sur « le signal fort et dissuasif » qu'envoie aux délinquants les plus coriaces sa toute nouvelle loi de lutte contre la récidive. Un texte que les syndicats de magistrats qualifient de poudre aux yeux, la justice ne s'offrant, selon eux, ni les moyens humains ni les moyens financiers de ses ambitions. La réunion de ce jour pourrait précipiter l'adoption de certaines dispositions, comme la systématisation de l'injonction de soins, dont la mise en place concrète a été repoussée à mars 2008, faute de médecins coordonnateurs en nombre suffisant. Elle sera aussi l'occasion de dresser un premier bilan des multiples innovations législatives survenues ces dernières années en matière de prise en charge et de suivi des délinquants sexuels, comme l'instauration des premiers bracelets électroniques en 2000 ou la création du fichier national des délinquants sexuels en 2005. Autant de mailles d'un filet au travers desquelles les plus gros poissons parviennent toujours à se faufiler.

quand on lit le recit de la vie intra muros de ce pédophile , on est attéré !

Je suis étonnée par le fait qu'il ait pu avoir internet en prison.

La juge que j'ai connu aux assises m'avait dit qu'en taule, ils pouvaient avoir des ordis, mais pas de connexion...

Quand je vous dis que quelque chose ne va pas dans ce pays ...

Merde , un toubib travaillant pour le service public prescrit du Viagra a un criminel pedophile recidiviste ! Comment voulez vous que les gens ne deviennent pas enrages par la fin !

ROUBAIX
Le pédophile Francis Evrard aurait "connu" une quarantaine d'enfants
NOUVELOBS.COM | 21.08.2007 | 08:11

5 réactions


"Dans ma vie, j'ai connu une quarantaine d'enfants, mais je n'ai été condamné que pour trois", a déclaré le violeur du petit Enis lors de sa garde à vue. Les enquêteurs vont tenter de "retrouver d'autres victimes s'il y en a".


Condamné pour seulement trois agressions, le pédophile récidiviste Francis Evrard, interpellé mercredi pour l'enlèvement du petit Enis, a déclaré aux enquêteurs avoir "connu" une quarantaine d'enfants, indique le quotidien Aujourd'hui en France/ Le Parisien du mardi 21 août.
"Dans ma vie, j'ai connu une quarantaine d'enfants, mais je n'ai été condamné que pour trois", a-t-il confié lors de sa garde à vue, selon le journal.

"Il peut aussi s'agir d'autres faits"
Les enquêteurs prennent cependant ces déclarations avec prudence: "Il est impossible aujourd'hui de dire s'il a violé 40 enfants. Il peut aussi s'agir d'autres faits que des viols: attouchement sexuel, exhibitionnisme...", nuance un policier cité par Le Parisien.
"Nous allons passer toute sa vie au peigne fin pour être sûr de retrouver d'autres victimes s'il y en a", ajoute-t-il.
Alors que les policiers lui demandaient s'il avait agressé d'autres enfants qu'Enis depuis sa sortie de prison, le 2 juillet, Francis Evrard aurait répondu: "J'ai rencontré d'autres enfants dans des salles de jeux et des parcs, mais je n'en ai pas abordé".

"Une pulsion qui le prend"


De son côté, Le Figaro publie mardi des extraits d'un "document sonore censé reproduire des propos tenus par le violeur présumé du jeune Enis avant sa libération", en juin, moins d'un mois avant sa sortie. "Je flashe sur les gamins, et alors, ce n'est pas pour ça que je vais m'en taper un quand je serai dehors", y confie notamment Francis Evrard.
Evoquant sa maladie qu'il considère "parfois comme une pulsion qui le prend", il déclare: "Je vais tout faire pour la bloquer. Si je pense qu'il va se passer quelque chose avec un enfant, je prendrai un cachet pour m'empêcher d'agir".

Viagra

Agé de 61 ans, le pédophile a été interpellé mercredi soir à Roubaix après avoir enlevé Enis, cinq ans. Les policiers l'ont retrouvé avec en sa possession une plaquette entamée de Viagra, un médicament contre l'impuissance masculine.
Francis Evrard purgeait à Caen une peine de 27 ans de réclusion criminelle pour viols sur mineurs. Lors de sa garde à vue, il a affirmé s'être fait prescrire le viagra par un médecin de la prison.

Selon les infos que j'ai pu recueillir ce fameux toubib n'aurait pas eu accès au dossier de cet ignoble personnage ! A vérifier !

Citation :

PEDOPHILIE

Francis Evrard avait refusé un traitement anti-hormonal

NOUVELOBS.COM | 26.08.2007 | 13:37
9 réactions
"Je tiens à revivre dehors, à me marier un jour", déclare-t-il dans un reportage réalisé en 2000. Le pédophile récidiviste, interpellé pour l'enlèvement et le viol d'Enis à Roubaix, affirme avoir été lui-même violé à l'âge de 10 ans.

Le pédophile récidiviste Francis Evrard avait refusé de suivre un traitement anti-hormonal contre ses pulsions, indique un reportage télévisé réalisé alors qu'il était en prison, en 2000, et que M6 diffuse dimanche 26 août à 17h45.

"Ce n'est pas à 60 ans que je vais faire un traitement anti-hormonal, pas maintenant... Parce que je tiens à revivre dehors, à me marier un jour", déclarait Francis Evrard, aujourd'hui âgé de 61 ans.

Déjà interné en Belgique

Francis Evrard a été interpellé mercredi 15 août pour l'enlèvement et le viol d'un enfant de cinq ans à Roubaix. Il avait été libéré de prison le 2 juillet, après plusieurs condamnations en 1975, 1985 et 1989 pour des attentats à la pudeur et des viols sur mineurs.
Samedi, deux quotidiens, Nord-Eclair et Le Soir de Bruxelles, ont révélé que Francis Evrard avait été interné pendant quatre ans en Belgique, de 1969 à 1973, pour des actes pédophiles.

Lui-même violé à 10 ans

Dans le reportage réalisé en 2000 et diffusé dimanche par M6, Evrard déclare alors qu'il sollicitait une permission auprès d'une juge d'application des peines: "Le passé ne compte pas (...) si vous remettez sans arrêt le passé sur le tapis, jamais je ne sortirai de prison."
Le violeur présumé du petit Enis reconnaissait il y a sept ans avoir encore "plus ou moins" des fantasmes pédophiles, mais que cela "ne le dérange pas. J'y pense, mais sans plus".
Francis Evrard affirme avoir été lui-même violé à 10 ans: "Ca m'est resté vous comprenez. C'est comme une pulsion et hop!". Le pédophile déclare également n'avoir "pas spécialement besoin d'être suivi". Il indique qu'il n'a été suivi que 9 mois par une psychiatre au cours de ses 25 années de détention.

Au fait, qui commande dans ce pays ? Les voyous ?