Poursuite de l'ouverture

Mardi 03 Juillet 2007

Sarkozy poursuit l'ouverture
Par Benjamin BONNEAU
LeJDD.fr

Nicolas Sarkozy veut continuer son ouverture à gauche. Après avoir enrôlé six personnalités de gauche dans le gouvernement, le chef de l'Etat a confié une mission à Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères de Lionel Jospin. Malek Boutih a quant à lui laissé entendre qu'il avait lui aussi été contacté. Une stratégie d'ouverture qui ne fait l'unanimité ni à gauche, ni au sein de la majorité.


Hubert Védrine a accepté une mission de Nicolas Sarkozy (Maxppp).
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Après Kouchner, Attali et Lang ?L'hyperprésident n'en démord pas et il entend bien accentuer encore un peu plus le mouvement. Après six personnalités de gauche (Bernard Kouchner, Martin Hirsch, Jean-Pierre Jouyet, Jean-Marie Bockel, Eric Besson, Fadela Amara, Ndlr), Nicolas Sarkozy a convaincu un autre homme fort du Parti Socialiste de lui apporter son concours, en la personne d'Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères de Lionel Jospin. Et à en croire les dernières déclarations du président de la République, l'ouverture n'est pas terminée.

Védrine va travailler pour Sarkozy

Lui aussi aurait pu en faire partie. Mais comme Christine Taubira avant lui, Malek Boutih, secrétaire national du Parti socialiste chargé des questions de société, a refusé la proposition de Nicolas Sarkozy d'entrer dans le gouvernement Fillon. Le fondateur de SOS racisme l'a plus ou moins reconnu sur RTL. "C'est peut-être possible mais cela ne s'est pas fait. Donc cela ne demande pas de commentaire", a-t-il déclaré laconiquement, concluant que "c'est une conversation d'ordre privé si elle a eu lieu donc je la garderai à titre privé". Pressenti pour occuper le poste de secrétaire d'Etat à la politique de la Ville, Malek Boutih s'est abstenu et a laissé sa place à une autre figure du militantisme français, Fadela Amara.

Hubert Védrine n'a quant à lui pas refusé la proposition du chef de l'Etat. Invité à prendre possession du Quai d'Orsay, l'ancien ministre des affaires étrangères du gouvernement Jospin avait alors décliné la proposition, pour le plus grand bonheur d'un autre homme de gauche, Bernard Kouchner. Cette fois, Hubert Védrine a craqué. Mi-septembre, il devra rendre un rapport et des propositions concrètes sur la place de la France et de l'Europe dans la mondialisation, a fait savoir l'Elysée. Pour faire face aux "bouleversements majeurs" de ces vingt dernières années, "la France et l'Union européenne doivent repenser leur rôle, leur positionnement" et Nicolas Sarkozy demande à Hubert Védrine de "conduire cette nécessaire réflexion, qui devra déboucher sur des propositions concrètes". Un rôle taillé sur mesure pour l'ancien chef de la diplomatie mais qui fait grincer des dents.

Une ouverture qui ne fait pas l'unanimité

Les réactions à gauche ne se sont pas fait attendre bien longtemps. Evoquant des "débauchages individuels", Pierre Moscovici s'est évertué à dénoncer cette stratégie d'ouverture tous azimuts. Le député du Doubs a même ouvertement critiqué la décision de son ancien camarade. "Je n'approuve pas cette démarche d'Hubert Védrine. Pas davantage que je n'ai approuvé l'entrée de Bernard Kouchner ou celle de Jean-Pierre Jouyet au gouvernement. Je pense qu'ils se trompent. Ils sont des exécutants", a-t-il expliqué. Pour l'ancien ministre délégué aux Affaires européennes, l'indépendance et l'influence des personnalités de gauche au sein du gouvernement seraient fortement réduite. "Il n'y a pas de pôle de gauche autour de Nicolas Sarkozy parce qu'aucun d'eux ne peut imposer la moindre idée. En réalité, ils exécutent le programme de Nicolas Sarkozy et ça je le désapprouve", a-t-il expliqué.

Si l'opposition critique logiquement cette stratégie présidentielle, on n'est pas forcément plus enthousiaste dans la majorité. Après les réticences ouvertement formulées par Patrick Devedjian ("Je suis pour aller très loin dans l'ouverture, y compris jusqu'aux sarkozyste", déclarait-il à la veille de l'annonce de la composition de gouvernement... ), c'est la nomination de Jean-Marie Bockel, l'actuel maire de Mulhouse, comme secrétaire d'Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie qui a fait bondir certains députés alsaciens de l'UMP. Arlette Grosskost, député UMP du Haut-Rhin, a ainsi clairement laissé entendre qu'elle se présenterait aux prochaines élections municipales tout en affirmant sur RTL qu'elle ne serait "jamais sur une liste où Jean-Marie Bockel serait en tête de liste" même s'il se présentait avec l'étiquette majorité présidentielle. L'UMP serait donc en partie divisée sur cette ouverture à gauche mais Nicolas Sarkozy n'entend pourtant pas y mettre un frein.

Sarkozy veut aller "encore plus loin"

Bien au contraire, l'omniprésent président de la République a affirmé à Strasbourg sa volonté de continuer sur sa lancée. Il a ainsi promis d'aller "encore plus loin" dans l'ouverture "dans les semaines et les mois qui viennent" afin d'assurer "le rassemblement le plus large au service des réformes les plus profondes, pour que la France assume le destin particulier et singulier qui est le sien". Des rumeurs commencent d'ailleurs à circuler. Plus qu'en difficulté depuis son raté sur la réforme des universités, Valérie Pécresse pourrait ainsi voir débouler à ses côtés Claude Allègre dont le nom continue de circuler avec insistance. Une autre rumeur plus concrète fait de Jack Lang le président d'une mission sur la rénovation des institutions de la Ve République. Si l'intéressé a démenti l'information dans les colonnes de Libération, le doute subsiste encore.

strategie politique tres fine en tout cas... il fait de fait exploser (imploser même) l'opposition organisée...

Hmmm ... a suivre ! C'est un jeu a double tranchant. En effet, si la droite grogne et que les resultats sont mauvais , la majorite actuelle d'eclecteurs risque de retourner vers un extreme ( de Villiers , Marine Le Pen ? ) ou vers Bayrou s'il parvient a trouver un creneau plus porteur que celui de l'extreme-centre !

Sinon, tu as raison, a ce train, dans 6 mois il n'y a plus de PS , d'ailleurs Fabius en demissionnant du Bureau Politique du PS a pris les devants ...

Marco Polo a écrit:

Hmmm ... a suivre ! C'est un jeu a double tranchant. En effet, si la droite grogne et que les resultats sont mauvais , la majorite actuelle d'eclecteurs risque de retourner vers un extreme ( de Villiers , Marine Le Pen ? ) ou vers Bayrou s'il parvient a trouver un creneau plus porteur que celui de l'extreme-centre !

oui c'est ce que je craint aussi! En faisant imploser l'opposition à sa gauche, il faudra qu'il la joue très fine pour ne pas laisser en même temps sa droite se reconstruire ... et la dans ce cas on risque de se retrouver avec une extreme droite plus solide qu'avant... la je ferais vraiment grrrrrrrrr

En fait, ce qu'il doit craindre le plus , c'est qu'un Cope, un Dutreil ou un Bayrou ne la lui joue sur l'aile droite ( genre la "super-rupture" ) dans le genre conservateur-liberal ...

Marco Polo a écrit:

En fait, ce qu'il doit craindre le plus , c'est qu'un Cope, un Dutreil ou un Bayrou ne la lui joue sur l'aile droite ( genre la "super-rupture" ) dans le genre conservateur-liberal ...

bah l'éléve qui "nique" le maître, il connaît bien comme strategie...)

Oui, mais le Sarko est un maitre de la politique et il est tres capable de nous faire un virage a droite droite a mi-mandat.

De toute facon, seuls les resultats comptent. Si le chomage diminue vraiment, si il arrive a limiter la casse en terme de deficit , il sera reelu facile ...

Marco Polo a écrit:

Oui, mais le Sarko est un maitre de la politique et il est tres capable de nous faire un virage a droite droite a mi-mandat.

gérer le mandat à l'inverse de Chichi quoi

Marco Polo a écrit:

Hmmm ... a suivre ! C'est un jeu a double tranchant. En effet, si la droite grogne et que les resultats sont mauvais , la majorite actuelle d'eclecteurs risque de retourner vers un extreme ( de Villiers , Marine Le Pen ? ) ou vers Bayrou s'il parvient a trouver un creneau plus porteur que celui de l'extreme-centre !

Sinon, tu as raison, a ce train, dans 6 mois il n'y a plus de PS , d'ailleurs Fabius en demissionnant du Bureau Politique du PS a pris les devants ...

je pense bien que sarko s'ouvre afin de faire effectivement exploser le ps et , de ce fait faire grandir bayrou qui représenterait une gauche plus moderne et réformiste .... ca permettrait a sarko de se droitiser un peu plus au prochain mandat en 2012.... il sait que si le ps reste archaique comme de nos jours alors , il ne pourra pas moderniser (libéraliser)la droite plus qu'en ce moment.

aline a écrit:

Marco Polo a écrit:

Hmmm ... a suivre ! C'est un jeu a double tranchant. En effet, si la droite grogne et que les resultats sont mauvais , la majorite actuelle d'eclecteurs risque de retourner vers un extreme ( de Villiers , Marine Le Pen ? ) ou vers Bayrou s'il parvient a trouver un creneau plus porteur que celui de l'extreme-centre !

Sinon, tu as raison, a ce train, dans 6 mois il n'y a plus de PS , d'ailleurs Fabius en demissionnant du Bureau Politique du PS a pris les devants ...

je pense bien que sarko s'ouvre afin de faire effectivement exploser le ps et , de ce fait faire grandir bayrou qui représenterait une gauche plus moderne et réformiste .... ca permettrait a sarko de se droitiser un peu plus au prochain mandat en 2012.... il sait que si le ps reste archaique comme de nos jours alors , il ne pourra pas moderniser (libéraliser)la droite plus qu'en ce moment.

moderniser = libéraliser, ca c'est une equation que le matheux en moi n'aurait pas osé...

Marco Polo a écrit:

Oui, mais le Sarko est un maitre de la politique et il est tres capable de nous faire un virage a droite droite a mi-mandat.

De toute facon, seuls les resultats comptent. Si le chomage diminue vraiment, si il arrive a limiter la casse en terme de deficit , il sera reelu facile ...

"Ensemble tout est possible" !

Il est possible qu'il s'essaye à différentes politiques en fonction du gré du vent (et des sondages). Je lui fais confiance, en tout bon pragmatique trivial qu'il est, il est là pour durer et uniquement pour cela.

tu me diras ,il vaut mieux qu'il essaie plusieurs politiques plutôt que de stagner dans le sectarisme a la chirac et faire perdurer l'archaisme habituel.... qui ne tente rien n'a rien...l'immobilisisme c'est pas vraiment sa tasse de thé !

Faut voir. S'agiter pour s'agiter, ce n'est pas exactement comme cela qu'on fait avancer les choses non plus.

zongo a écrit:

Faut voir. S'agiter pour s'agiter, ce n'est pas exactement comme cela qu'on fait avancer les choses non plus.

il ne me semble franchement pas que sarko s'agite en ce moment mais tente de monter une équipe qui se sent d'aller au dela des clivages politiques pour réformer et faire avancer la france ! il a le mérite d'essayer.
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je dirais par contre que de villepin en tant que premier ministre s'agitait énormément pour pas grand chose....il remuait de l'air inutilement.

Marco Polo a écrit:

Oui, mais le Sarko est un maitre de la politique et il est tres capable de nous faire un virage a droite droite a mi-mandat.

De toute facon, seuls les resultats comptent. Si le chomage diminue vraiment, si il arrive a limiter la casse en terme de deficit , il sera reelu facile ...

Pour le chomage stastistiquement, ul devrait arriver vers les 5% dans 5 ans etant donné la demographie et les departs en retraites.
Pour le deficit, ça me parait mal parti.

Marco Polo a écrit:

Hmmm ... a suivre ! C'est un jeu a double tranchant. En effet, si la droite grogne et que les resultats sont mauvais , la majorite actuelle d'eclecteurs risque de retourner vers un extreme ( de Villiers , Marine Le Pen ? ) ou vers Bayrou s'il parvient a trouver un creneau plus porteur que celui de l'extreme-centre !

Sinon, tu as raison, a ce train, dans 6 mois il n'y a plus de PS , d'ailleurs Fabius en demissionnant du Bureau Politique du PS a pris les devants ...

C'est exactement ce q'on etait plusieur à dire quand bayrou voulait faire un gouvernement gauche-droite, ça va faire monter les extremes.
Pour le PS, pas de panique tout de meme derriere DSK, Fabius, Royal, y a des gens.
Meme sans eux, le parti continue d'exister.

Anarchie a écrit:

strategie politique tres fine en tout cas... il fait de fait exploser (imploser même) l'opposition organisée...

En fait je crois q'il est unpeu tot pour dire si oui ou non c'est une bonne stratégie.
On l'a vu aux legislatives cette stratégie n'est pas super payante.
Je crois que les gens veulent bien prendre l'emballage pour l'instant, mais il a promis de faire vite, et il va pas pouvoir nous balader pendant des années avec de la com, bien faite.
Pour l'opposition, elle a pas encore implosée, faut pas exagerer.
On est après une defaite, c'estlogique que çamerde, alor peut etre que ça va changer de nom, de fonctionnnement...MAis bon, je ne crois pas q'il ne restera plus rien.

aline a écrit:

zongo a écrit:

Faut voir. S'agiter pour s'agiter, ce n'est pas exactement comme cela qu'on fait avancer les choses non plus.

il ne me semble franchement pas que sarko s'agite en ce moment mais tente de monter une équipe qui se sent d'aller au dela des clivages politiques pour réformer et faire avancer la france ! il a le mérite d'essayer.

En ce moment, en effet, il ne fait pas grand chose à par jouir un peu de son immense pouvoir "chèrement" acquis.

vladana a écrit:

Anarchie a écrit:

strategie politique tres fine en tout cas... il fait de fait exploser (imploser même) l'opposition organisée...

En fait je crois q'il est unpeu tot pour dire si oui ou non c'est une bonne stratégie.
On l'a vu aux legislatives cette stratégie n'est pas super payante.
Je crois que les gens veulent bien prendre l'emballage pour l'instant, mais il a promis de faire vite, et il va pas pouvoir nous balader pendant des années avec de la com, bien faite.
Pour l'opposition, elle a pas encore implosée, faut pas exagerer.
On est après une defaite, c'estlogique que çamerde, alor peut etre que ça va changer de nom, de fonctionnnement...MAis bon, je ne crois pas q'il ne restera plus rien.

Ah si sa strategie va payer ou non, on verra... mais en tout cas c'est comme ca que je la ressnt pour l'instant!

Le passé électoral récent de la France démontre que le FN a toujours réalisé ses meilleurs scores dans un contexte de flou gouvernemental entre la droite et la gauche (périodes de cohabitation, effacement du clivage droite/gauche avec un pays gouverné au centre). L' "ouverture" c'est un bon moyen de couper l'herbe sous le pied du PS c'est vrai, mais c'est aussi ce qui va ouvrir les yeux des millions de français de droite qui ont voté Sarkozy simplement pour faire échec à Royal, et qui se rendent compte aujourd'hui qu'avec des ministres comme Fadela Amara ou Jean-Marie Bockel, ils ont du Royal sans Royal.

C'est vrai, ce que tu dis national, et les gens qui ont voté ps ne voteront sarko pour autant, ceux qui ont voté sarko "immigration, insecurité" retourneront àleurs anciens amours.
Je crois aux clivages, je crois que c'est bon pour la democratie.

Il ne faut pas oublier que pendant 5 ans, Sarkozy va tout faire pour liquider le F.N.
Il est bien conscient que ce dernier représente un sérieux rival pour 2012, et il va tout faire pour le faire imploser, c'est évident.
Tout le travail du F.N, ça va être de se réformer sans se fractionner. Bonne chance, car les guerres d'egos et les batailles de succession ne vont pas faciliter les choses.

Citation :

Sur Internet, les militants dénoncent "les traîtres qui vont à la soupe".

Citation :

TROP C'EST TROP ! Les socialistes supportent de plus en plus mal de voir des personnalités de gauche participer au gouvernement de François Fillon ou accepter des missions que leur propose Nicolas Sarkozy. Après Bernard Kouchner, Jean-Pierre Jouyet, Éric Besson et Martin Hirsch, puis Jean-Marie Bockel et Fadela Amara, voilà qu'Hubert Védrine a été chargé d'un rapport sur la mondialisation et, surtout, que Jack Lang est pressenti pour rejoindre la commission sur la modernisation des institutions, au côté d'Édouard Balladur et de Pierre Mazeaud.

Et, pour ajouter au trouble, Manuel Valls a délivré hier une forme de satisfecit à François Fillon, au lendemain de son discours de politique générale sur lequel le PS n'a pas eu de mots assez durs. « Je suis évidemment en désaccord, notamment sur la politique économique, budgétaire et fiscale du gouvernement, mais cela ne m'empêche pas de considérer que le premier ministre a fait une intervention plutôt de qualité, à la hauteur des attentes du pays », a déclaré le député maire d'Évry, dans Le Parisien.

En recevant mardi la direction de l'UMP, le président de la République leur a raconté qu'il avait téléphoné à Manuel Valls pour lui proposer de faire un bout de chemin ensemble. Il a également confirmé son coup de fil à Jean-Yves Le Drian, au soir du second tour des législatives. Son idée était alors de confier le ministère de la Défense au président socialiste du conseil régional de Bretagne, qui a décliné l'offre.

Face à cette stratégie qui fragilise un PS déjà sonné par sa double défaite à la présidentielle et aux législatives, François Hollande invite ses amis socialistes à être « prudents » avant d'accepter les offres qui leur sont faites par la droite. « On essaie du côté de l'Élysée, non seulement de concentrer tous les pouvoirs, mais de créer des confusions dans la vie politique, ce n'est jamais sain », a mis en garde le premier secrétaire.


Lang invité à « jouer collectif »

Hier, Jean-Marc Ayrault a durci le ton à l'égard de Jack Lang. Invité de l'émission « Question d'Info LCP-Le Monde-France Info », le patron du groupe PS a prévenu : si le député du Pas-de-Calais acceptait, « à titre individuel », de participer à la commission annoncée par François Fillon, « il en assumerait toutes les conséquences ». « Il ne pourrait plus participer aux réunions du groupe socialiste » et ne serait « plus à part entière membre du groupe », a ajouté le maire de Nantes. « Je n'ai pas envie de le voir se fourvoyer dans une aventure individuelle », « je lui déconseille de le faire » et « je l'invite à jouer collectif », a lancé Ayrault.

Le PS demande que la commission soit composée en accord avec les groupes parlementaires, comme en 1958, lors de la création d'un comité consultatif constitutionnel. « Le général de Gaulle avait demandé aux commissions permanentes compétentes de désigner 26 des 30 membres », a rappelé Aurélie Filippetti, porte-parole du groupe. Si tel était le cas, « Jack Lang y aurait tout à fait sa place », a assuré Jean-Marc Ayrault.

Sur Internet, les militants socialistes se défoulent contre « les traîtres » qui « vont à la soupe ». « Après avoir siphonné les voix du FN, marginalisé le centre, Nicolas Sarkozy veut s'octroyer la gauche ! », enrage un internaute sur le site de Désirs d'avenir, l'association de Ségolène Royal. Selon l'ex-candidate à l'Élysée, tous ces ralliements illustrent tout simplement le mauvais état du parti. Un parti qu'Henri Emmanuelli, « lassé par ces annonces quotidiennes de refondation, de rénovation » et les « déclarations tous azimuts », invite à « se mettre au travail » pour répondre aux attentes des Français.

bientôt il y aura tellement de 'traitres" qu'il ne retera plus grand monde au PS.... et il restera quelques zigotos pour pleurer sur leur sectarisme acharné.

et l'ouverture tellement désiré par bayrou est mis en oeuvre par sarko avec une équipe derrière lui !(contrairement à Bayrou qui n'en n'avait pas...)

Tu as raison Aline ... le gouvernement de sarkozy est de plus en plus à gauche ( comme quoi il y a que les c.... qui ne changent pas d'avis ) ... je pense même qu'il va appeler Lang ... et pourquoi pas Royal !

Ce sont les élus de droite qui font ne sale gueule ! et je les comprends !