Bertand Cantat Libre Demain

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La demande de libération conditionnelle du chanteur de Noir Désir, condamné à huit ans de prison pour des coups mortels sur sa compagne Marie Trintignant en 2003, a été acceptée lundi par la justice.


Le chanteur Bertrand Cantat, 43 ans, condamné à huit ans de prison pour avoir porté en 2003 des coups mortels à sa compagne, l'actrice Marie Trintignant, bénéficiera d'une libération conditionnelle à compter de mardi. Cette libération "interviendra effectivement le 16 octobre", a annoncé Paul Michel, procureur de la République, dans un communiqué. Le chanteur devra "s'abstenir de toute intervention publique" relative à l'affaire.


Le vice-président du tribunal de grande instance de Toulouse, chargé de l'application des peines, Philippe Laflaquière, "a fondé sa décision notamment sur les efforts de réadaptation sociale faits par le condamné ainsi que sur ses perspectives de réinsertion sociale et professionnelle".


"Le parquet de Toulouse ne s'était pas opposé à cette demande lors du débat contradictoire organisé le 20 septembre" au centre de détention de Muret, en Haute-Garonne, où le chanteur est détenu depuis fin septembre 2004, a rappelé le procureur.


Des mesures de contrôle jusqu’en 2010


Deux obligations spécifiques ont été imposées au chanteur aux termes du jugement. Il devra notamment "s'abstenir de diffuser tout ouvrage ou oeuvre audiovisuelle dont il serait l'auteur ou le co-auteur et qui porterait, en tout ou partie, sur l'infraction commise et s'abstenir de toute intervention publique relative à cette infraction". Bertrand Cantat devra également "se soumettre à des mesures d'examen, de contrôle, de traitement ou de soins appropriés à son état, à savoir la poursuite de la prise en charge psychothérapeutique suivie en milieu carcéral". Il restera soumis aux mesures de contrôle jusqu'au 29 juillet 2010, a ajouté le communiqué du procureur, en précisant que le juge de l'application des peines de Mont-de-Marsan, dans les Landes, où le chanteur est domicilié, serait chargé du suivi de la mesure de libération conditionnelle.


Figure emblématique et parolier de Noir Désir, Bertrand Cantat avait été condamné le 29 mars 2004 pour "homicide volontaire" à Vilnius, en Lituanie, où il avait été incarcéré.


Lors de son procès, Bertrand Cantat avait reconnu avoir donné quatre violentes gifles à Marie Trintignant pendant une dispute, au cours de la nuit du 26 au 27 juillet 2003, dans les derniers jours de tournage d'un téléfilm, "Colette". L'actrice était décédée le 1er août.

C'est la famille Trintignant qui va etre contente ...

cette libération relève du simple fait divers et je ne vois pas le rapport entre cette libération et la politique nationale !

Ben la rubrique est "actualité nationale" et Cantat est, quoique l'on en dise, une figure française de la chanson française.

A propos de l'info : tant mieux pour lui !

je suis neutre dans l'histoire mais il devra respecter certaines conditions comme celle de ne pas parler dans ses chansons de la condition pénitentière ...

Cantat va sortir, il va passer devant les différents services judiciaires et pénales (suivi socio-judiciaire) et devra suivre certaines contraintes. Cantat icône de gauche est devenu le diable de la France bobo. Il y a eu pourtant avant lui Verlaine et Rimbaud en Belgique (tir de pistolet et blessure) et puis Sid Vicious (mort de sa campagne et campagne de pub autour de cet mort. La société du spectacle produit des icône qu'elle se presse d'achever ensuite... Cantat doit payer pour son crime et non pour sa notoriété. En tout cas d'un point de vue purement artistique, mieux vaut Cantat que Renaud, Johnny Halliday, Diam's ou autres perle de l'UMPS.

saco

si vous saviez comment je suis d'accord avec vous saco

Citation :

Dans une lettre adressée au juge d'application des peines, Nadine Trintignant, la mère de Marie Trintignant, s'était opposée à la libération conditionnelle de Bertrand Cantat.

"Je crains que sa libération très anticipée n'apparaisse comme tristement significative pour tous ceux qui luttent pour que soient enfin justement sanctionnées les violences faites aux femmes", avait-elle estimé dans ce courrier.

L'utilisation de la vindicte populaire- Non Mme Trintignant, on ne peut pas parler de libération très anticipée, Non Mme Trintignant, on ne peut pas mettre les violences faites aux femmes et un drame passionnel. De grâce, on comprend votre tristesse devant l'injustice énorme que représente la mort d'un enfant mais de grâce... N'utiliser pas les émotions populaires pour passé votre tristesse. Ni la mort de votre fille, ni votre notoriété ne vous donne le droit de vos approximations juridiques sur le sujet.

saco

J'aimerai bien, si j'ai une amende pour ne pas avoir mis d'euros dans l'horodateur, n'en payer que la moitié car je me conduis bien, car je suis bien inséré !

sylvanus5 a écrit:

J'aimerai bien, si j'ai une amende pour ne pas avoir mis d'euros dans l'horodateur, n'en payer que la moitié car je me conduis bien, car je suis bien inséré !

C'est con comme réflexion... D'ailleurs en parlant de réflexion, si tu réflédchissais à la raison de la mise en place de ce système de libération anticipée ?

Et si tu réfléchissais à la pertinence d'une sanction par emprisonnement ?

Sur le principe je suis contre les libérations anticipées, pourquoi donner une peine si c'est pour être sûr qu'elle ne soit pas respectée? Mais il est vrai qu'a partir du moment où ce système est mis en place il s'applique a tout le monde de manière "égale" donc ce n'est pas scandalaux que Cantat sorte bientot.

Les libérations antiçipées ont deux avantages : d'abord elles sont un hochet pour le détenu qui aura interêt à se tenir calme et ensuite elles libèrent de la place !

Et pis s'il sort de prison, il n'en reste pas libre pour autant : il va pouvoir s'amuser avec les contrôles et c'est pas drôle.

Savinien a écrit:

D'ailleurs en parlant de réflexion, si tu réflédchissais à la raison de la mise en place de ce système de libération anticipée ?

Il me semble que la libération anticipée s'applique aux détenus pouvant se réinsérer et, à priori, ayant peu de chance de récidiver ?

Savinien a écrit:

Et si tu réfléchissais à la pertinence d'une sanction par emprisonnement ?

La pértinence, dans le cas présent, un meurtre, à part la peine de mort, je ne vois pas d'alternative !

Citation :

Si l’on empêche, sans doute à juste titre, Bertrand Cantat de s’exprimer sur l’affaire, il serait de bon ton aussi qu’on veille à ce que ni Nadine Trintignant ni quelque harpie féministo-vengeresse ne se laisse aller à de déplaisants déballages à l’encontre du chanteur de Noir Désir, qui a droit, lui aussi, à quelque respect et quelque paix. Il a été jugé, condamné, il a purgé sa peine, il est désormais libre. Ce qui ne veut pas dire lavé de tout soupçon, ce qui veut simplement dire qu’il a acquitté une partie significative de sa peine. Il a payé. Il n’y a donc aucune raison qu’il continue de payer une fois libre. Conseil donc à certains messieurs dames du sensationnalisme télévisuel ou de presse écrite : si Mme Trintignant ou quelque autre Lio vous réclame une interview, refusez. Cantat ne mérite pas de passer le restant de ses jours à être rejugé sans cesse.

Voilà, un propos interressant que je soutiens pleinement... Plutôt deux fois qu'une.

saco

http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article391

Voilà, ce qui me semble une analyse de psychologie de comptoir à deux balles dont rafolent les milieux branchés ultra-boboïsés... et donc de tendance PS.

Il y a une chose que rafole également ce genre de milieux, c'est défendre les femmes et les bons sauvages- On passe facilement de SOS Racisme à Ni Pute Ni soumise et on peut encore plus facilement s'acharner quand il s'agit d'un blanc, hétérosexuel (ce qu'est Cantat). Ainsi, la bonne presse de gauche lâche Cantat autrefois adulé... Pas très étonnant vu la quantité de nana qui sortent des écoles de journalisme qui vivent entre leurs psy, leurs névorses, leurs godes, leurs enfants... Toutes ces nanas qui aliumentent la haine contre Bertand Cantat et qui ne veulent pas que Cantat soit jugés sur ses actes (qui sont graves, il est vrai) mais sur les malheur des femmes battus (cause qui est juste). Je crois que je déteste par dessus tout des gens comme Lio, les abonnés de beaubourg, et autres sinistres abruitis. Quand je lis une certaine presse féminine, je comprend au combien les écrits de Alain Soral.

Dans ce texte, par exemple, on se demande sur quel expertise psychatrique (ce n'est certainement pas celle du juge d'application des peines...) se fonde le personnage qui écrit ce torchon. Ainsi, Cantat serait un pervers égoïste... ? En tout cas, toi tu es un sinistre imbécile, toi et ta clique de grandes folles parisiennes.

saco