« L’argent de la drogue finance le terrorisme »

Citation :

Il s’est exprimé lors d’un point de presse animé en marge du séminaire algéro-américain sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, dont les travaux sont ouverts depuis hier à Alger. Un point de presse animé conjointement avec l’experte américaine, Suzanne Hayden. Le responsable du ministère ne donne pas, toutefois, plus d’information sur le nombre de cas enregistrés. En plus du trafic de drogue, le blanchiment d’argent constitue également, indique-t-il, une source de financement privilégiée des terroristes. « Le phénomène est international. En Algérie, il n’est pas inquiétant, mais il ne faut pas le traiter avec indifférence. Tant qu’il y a extension de l’économie nationale à travers l’ouverture du marché, le pays n’est pas à l’abri. C’est pour cela qu’il faut préparer nos magistrats et renforcer nos dispositifs juridiques », explique-t-il. L’Algérie, souligne-t-il, a élaboré plusieurs textes législatifs qui renforcent la lutte contre les crimes économiques. La coopération internationale est nécessaire pour freiner ce phénomène transfrontalier, ajoute-t-il. L’objectif de ce genre de rencontres est, selon lui, de permettre aux magistrats algériens de prendre connaissance des expériences internationales dans le domaine. « Il y a une relation très étroite entre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. L’ONU a, à maintes reprises, insisté sur la coopération internationale dans la lutte contre ce phénomène », déclare-t-il. En sus des dispositifs juridiques, l’Algérie a formé, dit-il, 100 magistrats dans ce domaine. Dans le cadre de la coopération algéro-américaine, une délégation de 68 magistrats algériens avait déjà séjourné aux USA (En 2002) où elle a reçu une formation dans le domaine de la propriété intellectuelle. « 70 autres magistrats bénéficieront de cycles de formation à travers des séminaires et des rencontres qui seront animés par des experts algériens et américains sur la même question. Cette formation se fera en octobre et décembre prochains », annonce-t-il. L’Algérie et les USA ont réaffirmé leur volonté de coopération et d’échange d’expériences dans la lutte contre le phénomène. C’est ce qu’a affirmé d’ailleurs le représentant de l’ambassadeur des USA à Alger à l’ouverture du séminaire en question.

Madjid Makedhi

Allez-y ! Droguez-vous, vous financez le terrorisme islamique !

C'est pour cela qu'il vaut mieux cultiver soi même Enfin, moi je ne fume pas, même pas la pipe.

Tant qu'à faire jarod tu aurais pu illustrer ton topic non pas de cannabis et de l'algérie mais de quelque chose de beaucoup plus inquiétant le cas de l'afghanistan
Communiqué des Nations Unies

La culture du pavot à opium en Afghanistan a augmenté de 59 % en 2006 d'après une enquête de l'ONUDC


Kaboul, 2 septembre (ONUDC) - La culture du pavot à opium en
Afghanistan a augmenté de 59 % en 2006 en raison essentiellement d'une
progression spectaculaire dans les provinces du sud en proie à des
troubles, a déclaré samedi l'Office des Nations Unies contre la drogue
et le crime (ONUDC).
Il ressort de l'enquête annuelle de l'ONUDC sur la production
afghane d'opium que la superficie consacrée à la culture du pavot avait
atteint un niveau record en 2006 avec 165 000 hectares contre 104 000
en 2005. Dans la province d'Helmand, située dans le sud du pays, où les
insurgés Taliban ont intensifié leurs attaques contre le Gouvernement
afghan et les forces internationales, la superficie a augmenté de 162 %
pour atteindre 69 324 hectares.
"Ces chiffres sont particulièrement inquiétants. L'Afghanistan est
de plus en plus dépendant de la drogue qu'il produit", a précisé à
Kaboul Antonio Maria Costa, Directeur exécutif de l'ONUDC, après avoir
présenté l'enquête au Président afghan, Hamid Karzai.
"Cette année, la récolte avoisinera 6 100 tonnes d'opium, ce qui
représente un énorme pourcentage de l'offre mondiale totale (92 %).
Elle est supérieure de 30 % à la consommation mondiale."
L'enquête sera publiée dans son intégralité à la fin du mois
d'octobre. Un résumé détaillé accompagné d'un commentaire sera diffusé
le 12 septembre.
Le Chef de l'ONUDC a indiqué que la partie méridionale de
l'Afghanistan affichait les premiers signes inquiétants d'un
effondrement imminent dû à la culture et au trafic d'opium à grande
échelle, à des mouvements insurrectionnels et au terrorisme, au crime
et à la corruption. Dans d'autres provinces, en particulier au
Badakhshan, dans le nord-est, la culture du pavot augmente en raison de
l'inefficacité de l'administration, de la pauvreté et de l'influence de
puissants seigneurs de la guerre.
Seules 6 des 34 provinces que compte le pays sont désormais exemptes
d'opium. Les cultures ont cette année reculé dans huit autres
provinces, essentiellement dans le nord du pays. À Nangarhar, l'immense
succès des mesures prises en 2005 pour éradiquer la culture du pavot ne
se dément pas, bien que l'on observe une certaine augmentation des
superficies cultivées.
"L'opinion publique éprouve une déception de plus en plus grande
face au caractère incontrôlé de la culture du pavot à opium en
Afghanistan. Les investissements politiques, militaires et économiques
des pays de la coalition n'ont guère d'effets visibles sur cette
culture. En conséquence, l'opium afghan alimente des mouvements
insurrectionnels en Asie de l'Ouest, profite aux mafias internationales
et est à l'origine d'une centaine de milliers de décès par overdose
chaque année", a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUDC.
M. Costa a appelé le Gouvernement afghan à se montrer beaucoup plus
ferme pour éradiquer la corruption, arrêter les grands trafiquants de
drogue et les riches propriétaires terriens qui cultivent le pavot à
opium et saisir leurs biens.
"Nous avons formé des policiers et des procureurs, nous avons
construit des tribunaux et des centres de détention. C'est maintenant
au Gouvernement de mettre à profit ce système judiciaire pour imposer
l'état de droit et rétablir la confiance à Kaboul. D'importantes
arrestations et condamnations donneront l'exemple et auront un effet
dissuasif."
M. Costa a demandé aux autorités afghanes de doubler le nombre de
provinces sans opium d'ici à la fin de 2007, et de faire de même en
2008, de manière à débarrasser l'Afghanistan de la drogue province par
province.
"Les zones sans drogue devraient bénéficier d'une aide au
développement plus consistante et plus visible. Les gouverneurs et
chefs de police en poste dans des provinces de culture du pavot
devraient être démis et poursuivis. Cela permettrait de situer la ligne
de combat dans ce qui pourrait autrement être une guerre impossible à
gagner contre une insurrection mêlée de trafic de drogue."
L'Afghanistan est l'un des pays les plus pauvres au monde. Augmenter
le niveau de vie, en particulier dans les campagnes, et améliorer la
gouvernance sont deux axes essentiels pour lutter contre le problème de
la drogue.
Selon le responsable de la lutte contre la drogue à l'ONU,
l'Afghanistan n'a pas reçu, par habitant, une aide économique aussi
importante que d'autres zones se relevant d'un conflit, et beaucoup
reste à faire.

Et de même en Colombie avec le pavot pour les guerillas marxistes ou/et militaires...

tu peux remballer tes plants Jarod opium + cocaïne c'est quand même plus sérieux

Une seule solution à tout çà: le traitement à la dur des consommateurs , et la peine capitale pour la racaille traficante.

C'est çà, insultes nous , çà fera avancer le monde.

Vous êtes suceptibles l'ami et avez la capacité de transmettre cette sensiblerie...

Je ne suis pas susceptible, c'est simplement qui vous énervez inutilement quand quelqu'un qui ne pense pas comme vous, ne boit pas, ne se drogue pas, ne vote pas à gauche vient ici défendre ses idées.

Bien sûr voter à gauche revient à se droguer et à boire...
Si tu pouvais être un peu plus constructif, ça serait sympa.

"idées", il a dit "idées" ?

De toutes façons, à l'heure actuelle, c'est de la pure connerie que de croire qu'on est capable de diminuer la consommation de drogue en France, malgré une politique prévention/répression en constant durcissement.
Les drogues font partie du paysage culturel depuis des décennies, et qu'on le veuille ou non, la consommation de drogue, au moins pour la découverte, n'est pas un phénomène qu'on peut supprimer. Alors je pense que la dépénalisation de certaines drogues, voire la légalisation contrôlée de certaines d'entre elles, permettrait d'une part d'arrêter d'engraisser les mafias en tous genres, et d'autre part permettrait un meilleur suivi des toxicomanes et faciliterait leur réinsertion.

Entièrement d'accord MatilD, je ne suis pas fumeur, mais il est vrai qu'avec du recul et un peu de lucidité on s'apercoit que le phénomène ne peut pas être éradiqué et ne le sera pas dans la mesure ou cela profite à certains politiques, si bolloré est l'ami de sarko c'est pas seulement parce qu'il a un bateau mais c'est aussi parce qu'il vend des feuilles a roulé, et croyez moi il le sait qu'on met pas que du tabac dedans.