Les régimes spéciaux

Françaises, Français nous nous sommes battus en 1789 pour l'abolition des privilèges mais regardez où nous en sommes avec les régimes spéciaux de certains de nos fonctionnaires.

Le gouvernement de François Fillon a décidé d'agir et j'espère que cela ira jusqu'au résultat escompté.

AFP a écrit:

Fillon annonce que la réforme sur les régimes spéciaux est "prête"

La réforme sur les régimes spéciaux de retraite est "prête" et le gouvernement "attend le signal du président de la République" Nicolas Sarkozy pour "entamer les négociations avec les partenaires sociaux", a déclaré dimanche le Premier ministre François Fillon sur Canal +.

"Cette réforme est prête (...), elle est simple à faire, il s'agit d'aligner les régimes spéciaux sur celui de la fonction publique", a affirmé M. Fillon, précisant que le gouvernement attendait "le signal du président de la République".

"Quand le président choisira de déclencher cette réforme, on entamera immédiatement les négociations avec les partenaires sociaux", a-t-il poursuivi ajoutant qu'elle pouvait "être réalisée dans les prochains mois", soit par une loi, soit par un décret.

Le Premier ministre veut également élargir la réflexion amorcée sur la TVA sociale et va demander au Conseil économique et social de travailler sur une "réforme du financement de la protection sociale".

"On ne va pas enterrer cette réforme" de la TVA sociale "parce qu'on n'enterrera aucune bonne idée pour à la fois améliorer la compétitivité de l'économie française, et en même temps financer la protection sociale", a-t-il déclaré.

"Simplement, le rapport que va me remettre Eric Besson (secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et de l'Evaluation des politiques publiques, ndlr) en début de semaine aboutit à montrer que la question est plus large que celle de la TVA", a-t-il poursuivi.

Le Premier ministre veut donc "saisir les partenaires sociaux par l'intermédiaire du Conseil économique et social" et demander à celui-ci "de travailler sur une réforme du financement de la protection sociale".

"Il faut réfléchir à une assiette de financement de la protection sociale plus large que le travail: est-ce que c'est seulement la TVA, je ne crois pas", a-t-il dit.

La réforme des régimes spéciaux se réalisera en 2008, pas avant. Bref : dormez bien cher peuple, les privilèges des corporations marxistes subsistent !

A quand une réforme des syndicats ??

Je prone plutôt une réforme réelle, c'est à dire réfléchir ausi si certains métiers au condition de travail extrèmement dure ne devraient pas en bénéficier.
Mettre à plat tout cela quoi.

Hum, les syndicats ne devraient pas être réformés de l'extérieur, c'est une mauvaise idée.
Cela semble paradoxal à première vue, mais si vous voulez un syndicalisme raisonnable et représentatif, il faut encourager les gens à se syndiquer et lutter fermement contre la discrimination à l'embauche souvent subie par des syndicalistes...

Je plussoie beld, mais il faudrait aussi en faire sortir de cette catégorie, les privilèges des salariés de la RATP par exemple, n'ont plus lieu d'être.

Pourquoi pas Beld, une réforme est en tout cas attendue à pied ferme !!

Moi je veux que les syndicats deviennent plus représentatifs, que l'on cesse à un monopole abusif de certains d'entre eux afin de permettre à des membres syndicats indépendants de pouvoir peser eux aussi dans les CA des entreprises.

beld a écrit:

Je prone plutôt une réforme réelle, c'est à dire réfléchir ausi si certains métiers au condition de travail extrèmement dure ne devraient pas en bénéficier.
Mettre à plat tout cela quoi.

Les privilèges ont été abolis en 1789 : à quoi bon vouloir les rétablir ? Pourquoi ne serions-nous pas égaux devant le départ à le retraite ? Tu trouves normal toi que les salariés d'EDF ou de GDF soient en pré-retraite à l'âge de 55 ans et touchant par ailleurs 3000 euros par mois de pensions retraites, alors même qu'une veuve de 65 ans doit par exemple conduire des bus scolaires pour n'atteindre que 700 euros par mois ?

Pour être bien clair je suis 100% d'accord pour que la RATP, EDF et compagnie en dégagent. Actuellement les bus sont climatisés et avec boîte automatique. Je parle de vrais métiers pénibles ou dangereux, genre pompier.

Enfin, la réforme de certains régimes spéciaux, car tous ne seront pas réformés ! Celui de nos parlementaires, on y touche pas* !



* à ma connaissance

Aurélie a écrit:

les privilèges des salariés de la RATP par exemple, n'ont plus lieu d'être.

C'est sûr qu'ils ont beaucoup de privillèges mais aucun gouvernement n'ose les supprimer parce que à la RATP la première cause d'arrêt maladie c'est la grève.

Johanna a écrit:

Françaises, Français nous nous sommes battus en 1789 pour l'abolition des privilèges mais regardez où nous en sommes avec les régimes spéciaux de certains de nos fonctionnaires.

Le gouvernement de François Fillon a décidé d'agir et j'espère que cela ira jusqu'au résultat escompté.

AFP a écrit:

Fillon annonce que la réforme sur les régimes spéciaux est "prête"

La réforme sur les régimes spéciaux de retraite est "prête" et le gouvernement "attend le signal du président de la République" Nicolas Sarkozy pour "entamer les négociations avec les partenaires sociaux", a déclaré dimanche le Premier ministre François Fillon sur Canal +.

"Cette réforme est prête (...), elle est simple à faire, il s'agit d'aligner les régimes spéciaux sur celui de la fonction publique", a affirmé M. Fillon, précisant que le gouvernement attendait "le signal du président de la République".

"Quand le président choisira de déclencher cette réforme, on entamera immédiatement les négociations avec les partenaires sociaux", a-t-il poursuivi ajoutant qu'elle pouvait "être réalisée dans les prochains mois", soit par une loi, soit par un décret.

Le Premier ministre veut également élargir la réflexion amorcée sur la TVA sociale et va demander au Conseil économique et social de travailler sur une "réforme du financement de la protection sociale".

"On ne va pas enterrer cette réforme" de la TVA sociale "parce qu'on n'enterrera aucune bonne idée pour à la fois améliorer la compétitivité de l'économie française, et en même temps financer la protection sociale", a-t-il déclaré.

"Simplement, le rapport que va me remettre Eric Besson (secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et de l'Evaluation des politiques publiques, ndlr) en début de semaine aboutit à montrer que la question est plus large que celle de la TVA", a-t-il poursuivi.

Le Premier ministre veut donc "saisir les partenaires sociaux par l'intermédiaire du Conseil économique et social" et demander à celui-ci "de travailler sur une réforme du financement de la protection sociale".

"Il faut réfléchir à une assiette de financement de la protection sociale plus large que le travail: est-ce que c'est seulement la TVA, je ne crois pas", a-t-il dit.

rhooo Johanna... tu as oublier de finir par "Vive la République, Vive la France !"

Pire que Dallas finalement :

Régimes spéciaux: Sarkozy tacle Fillon
Nicolas Sarkozy a confirmé mardi sa volonté de réformer les régimes spéciaux de retraite et a discrètement rappelé à l'ordre François Fillon pour avoir parlé trop tôt.

"La vérité, c'est qu'il existe des régimes spéciaux de retraite qui ne correspondent pas à des métiers forcément pénibles, et qu'il existe des métiers pénibles qui ne correspondent pas à un régime spécial de retraite. Je vais changer cette situation parce qu'elle indigne", a déclaré le chef de l'Etat lors de l'inauguration du salon de l'agriculture Space à Rennes.

M. Sarkozy a pris l'exemple des retraites moyennes agricoles, qui "sont de moins de 400 euros par mois". "Qui peut dire que c'est une situation digne et équitable, alors que le métier est par ailleurs si rude?", a-t-il demandé. "Ce n'est pas parce que les agriculteurs manifestent moins, en tout cas les retraités, que cette injustice est plus acceptable."

(c'est bien connu, les manifs d'agriculteurs relèvent du pur fantasme, sauf que pour les assurances c'est du cash à payer lorsqu'ils ont fini leur vandalisme)
Le chef de l'Etat a précisé que "la revalorisation des petites pensions et le maintien du pouvoir d'achat des retraités agricoles seront au coeur de la deuxième étape de la réforme des retraites en 2008".
(Mais non il drague pas les agricuteurs !)

Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu'il se prononcerait sur la réforme des régimes spéciaux le 18 septembre prochain. "Un peu de méthode ne nuit pas à la solution d'un problème", a-t-il glissé, dans ce qui peut apparaître comme un rappel à l'ordre de son Premier ministre.

François Fillon a mis le feu aux poudres en annonçant dimanche que la réforme des régimes spéciaux promise par Nicolas Sarkozy pendant sa campagne était "prête", et qu'il n'attendait plus que le "signal" du chef de l'Etat.

Les propos du Premier ministre ont provoqué une levée de boucliers immédiate des syndicats, qui agitent la menace d'un conflit social "majeur" en cas de "passage en force" du gouvernement. Ils ont également suscité un certain agacement à l'Elysée, où certains membres de l'entourage présidentiel ont jugé maladroite la sortie de M. Fillon.

Mardi, Nicolas Sarkozy a donc montré qu'il était le seul maître à bord. La mise au point présidentielle, premier rappel à l'ordre public à son Premier ministre, survient alors que la presse s'est fait ces derniers jours l'écho de quelques tensions entre l'Elysée et Matignon, où François Fillon tente d'exister face à un président hyperactif et omniprésent.

Le chef du gouvernement s'est ainsi agacé d'être présenté par Nicolas Sarkozy comme un "collaborateur" lors d'un déjeuner à l'Elysée avec des journalistes de la presse régionale. "Un collaborateur, c'est quelqu'un qui est appointé par un patron. Je suis un homme politique", a répliqué le Premier ministre le 3 septembre sur France-Inter. AP

Citation :

Retraites : le PS ne suit pas les syndicats

DANS leur for intérieur, beaucoup le pensaient déjà. Mais ils avaient du mal à en parler ouvertement, par crainte de susciter la colère de leur électorat. Maintenant, c'est fait : les socialistes ne disent plus non, a priori, à la réforme des retraites.


C'est le député maire d'Évry, Manuel Valls, qui a mis les pieds dans le plat, hier dans Les Échos, puis sur RTL. « L'allongement de la durée de vie rend inéluctable la hausse du nombre d'années de cotisation et les régimes spéciaux doivent être alignés sur le régime général, en intégrant la pénibilité des métiers », a-t-il simplement déclaré. Mais, au lendemain de l'annonce par François Fillon que la réforme était prête, ces propos ont fait du bruit. Manuel Valls a même envisagé de soutenir la démarche du gouvernement, à condition que celui-ci « privilégie la négociation » et prévoit un débat « au Parlement ».


À l'heure de la « rénovation » du PS, Manuel Valls n'est pas seul à dire désormais tout haut ce qui était « murmuré » auparavant. Il y a quelques semaines, le député de la Nièvre Gaëtan Gorce souhaitait un consensus droite-gauche pour « réformer les retraites ». Le député de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg proposait une « réforme des régimes spéciaux » en échange de « droits nouveaux ». À La Rochelle, Jean-Marc Ayrault, le président du groupe à l'Assemblée, s'est interrogé ouvertement sur l'âge de départ : « La question n'est pas pour moi taboue. » Interpellé dimanche, le premier secrétaire, François Hollande, est demeuré évasif : « Toute précipitation serait contraire à l'idée même de la réforme », a-t-il déclaré. Une manière de ne pas dire non.


Les élans du congrès de Dijon, en 2003, où le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, était ovationné, et les débats du congrès du Mans, en 2005, où il était question d'« abroger la réforme Fillon », semblent oubliés.


« Le suivisme du PS »


Hier, lors du point presse du PS, le député européen Benoît Hamon, membre de la gauche du parti, s'est livré à un exercice d'équilibriste : ne pas dire non à la réforme sans dire oui au gouvernement. « La réforme est nécessaire », a-t-il convenu, mais elle doit être « globale » et prendre en compte la question de la « pénibilité ». Elle doit « être négociée et construite avec les partenaires sociaux », a-t-il ajouté. Offensif, il a poursuivi : « Le gouvernement fait croire que la réforme des régimes spéciaux réglera le problème des retraites, ce n'est pas le cas ». Cédant à son inclination personnelle, il a conclu en estimant que le « but des socialistes n'est pas de s'aligner derrière la proposition du gouvernement ».


Tout le PS n'est quand même pas rallié à la réforme des retraites menée par la droite. « Pour être moderne, il faudrait faire partie de ceux qui sont durs avec les salariés », s'agace le député de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone. Il préférerait que la priorité soit donnée au taux d'emploi des seniors et au niveau des pensions. Mais il prend soin de ne pas rejeter explicitement un allongement de la durée de cotisation...


Ce pas n'est franchi que par quelques-uns seulement, comme le sénateur de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon : « La nécessité de cette réforme n'est pas démontrée du point de vue de l'équilibre des régimes de retraite, encore moins s'agissant d'équité », a-t-il déclaré hier, avant de dénoncer « le suivisme (du PS) à l'égard de la droite ».

Pourquoi pas un consensus entre droite et gauche sur une réforme nécessaire ?!

Je n'ai pas trop suivi l'affaire, mais s'il semble qu'il y ait un consensus sur le fait qu'il faille réformer, il n'y a pas par contre une seule voix concernant le contenu de cette réforme et les solutions prévues.

A force de passer pour le boy de service, l'égo de Fillon va bien finir par ressurgir. J'attends ce moment avec impatience !

Waouh ! On peut faire des trucs trop mortels quand on est modo !!

Je suis tout à fait pour l'égalité devant le problème de la retraite !

Public comme privé ... tous le même régime !

Il est donc normal que tous les régimes spéciaux ( compris celui des gouvernants ) soient alignés sur le privé. Est-il normal que dans le privé les salariés doivent travailler plus longtemps pour percevoir une retraite moindre que s'ils avaient été dans le public ?

Je ne suis pas du tout sarkozyste ... mais j'attends cette mise à plat des régimes spéciaux avec impatience ! il va y avoir de l'ambiance ! Je suis d'accord avec l'abolition des privilèges qui doit s'appliquer à tout citoyen quelque soit son poste, son travail, sa fonction !

Pour ce qui concerne les syndicats ... il y a une nuance que je ne saisis pas bien ... que veut dire "syndicats indépendants" ( c'est un terme ui est plein de sous-entendus ) ?

Je pense que ça veut dire des syndicats qui ne font pas partie des 5 centrales détenant la présomption de représentativité et le quasi-monopole qui va avec.

Le Duelliste a écrit:

Waouh ! On peut faire des trucs trop mortels quand on est modo !!

et encore tu n'as pas tout vu !

beld a écrit:

A force de passer pour le boy de service, l'égo de Fillon va bien finir par ressurgir. J'attends ce moment avec impatience !

Selon un article de libé que j'avais posté (la semaine passée, il me semble) son entourage commence à grogner.........

Il serait temps qu'il réagisse... j'espère que quand tout le monde va s'appercevoir qu'on va au désastre économique, et on y va, le parlement aussi va se réveiller.

Pourquoi l'égalité vers le bas?
Un petit mot sur les régimes spéciaux en particulier celui de la sncf.
Il faudrait recadrer les choses:
les cotisations d'abord:
pour les non cadres sncf: salariés:7,85% employeur 28,44% total:36,29%
salariés du privé 6,65% employeur:8,30% total:14,95%
alors demandons déja aux employeurs du privé d'augmenter leurs cotisations pour aligner les salariés du privés vers ceux des régimes spéciaux. Ce qui est tout à fait possible, l'Epic SNCF fait apparaître un résultat courant positif de 317 M€ contre 119 M€ au premier semestre 2006. L’Excédent Brut d’Exploitation quant à lui s’établit à 777 M€ en progression de 19%.
Comme quoi!
Autre chose: l'équilibre des régimes spéciaux de retraite SNCF sera atteind à l'horizon 2020 pour des raisons démographiques dixit Hervé Novelli député UMP rapporteur du conseil d'orientation des retraites à l'assemblée nationale.
De plus il est plus juste de dire que l'inégalité entre les régimes de retraite (privé/SNCF) est au détriment des cheminots et pas l'inverse pourquoi:
simplement parceque l'entreprise SNCF est tenu d'assurer elle-même le paiement des pensions de ses anciens agents et ayant-droit, ce qui n'est pas le cas dans le privé(le calcul s'effectue sur le nombre de salarié en activité et le niveau de rémunération).
On pourrait débattre de ce sujet pendant des heures, mais je crois que l'inégalité n'est pas où on veut nous faire croire!!!!!!

Salut Franzy51 et bienvenue à toi sur ce forum !

Merci de nous avoir communiqué ces quelques chiffres qui ont été soigneusement oubliés lors du débat public sur les régimes spéciaux. Ceux concernant les cotisations sont vraiment éloquents, en tout cas pour quelqu'un comme moi qui n'y connais pas grand chose.