TVA social, le coup de grace

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Quelques considérations sur la mise en place de la“TVA sociale” en France.

Emmanuel Farhi, Harvard, efarhi@harvard.edu.
Ivan Werning, MIT, iwerning@mit.edu.

Citation :

"La réforme se traduirait par une hausse des prix, et, à moyen terme des salaires. Les effets seraient essentiellement ceux d’une dévaluation : à court terme, une relance de l’activité et de l’emploi, une compétitivité améliorée dans le secteur export, et une baisse du pouvoir d’achat ; aucun effet à moyen terme lorsque les salaires se seront ajustés.

En terme d’incidence, la non neutralité de cette réforme est liée à deux mécanismes.

D’une part le caractère progressif des charges sociales entre 1 et 1,6 SMIC – alors que la TVA est pour l’essentiel proportionnelle – réduirait la progressivité du système au détriment de ces catégories de travailleurs.

D’autre part, la réforme s’accompagne d’une taxe implicite de l’épargne accumulée. D’où une redistribution des riches vers les pauvres, et des vieux vers les jeunes. Les effets à attendre de la dévaluation et les conséquences en terme d’incidence sont probablement modestes."

Olivier Blanchard l'a transmise "to various people in the French government"