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 Interview de Guaino RTL 18/05

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Bonaparte
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MessageSujet: Interview de Guaino RTL 18/05   Interview de Guaino RTL 18/05 EmptySam 19 Mai - 20:49

Aucune rubrique n'étant consacrée aux conseillers du Président, j'ai inséré cet interview dans la rubrique de Sarkozy mais si le modérateur veut le déplacer dans une autre rubrique, no problem

Citation :
Le conseiller spécial du chef de l'Etat, "plume" de Nicolas Sarkozy, était l'invité de RTL vendredi matin.



- Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Henri Guaino.

Henri Guaino : Bonjour, monsieur Aphatie.

- Vous écriviez les discours de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle ; et vous voilà maintenant conseiller spécial du Président de la République. Ca veut dire quoi : cnseiller spécial ?

Ca veut dire conseiller qui a vocation à s'occuper un peu de tous les sujets. Voilà, c'était le titre qu'avait créé François Mitterrand pour Jacques Attali en 1981. Et puis, depuis, il y a eu souvent des conseillers spéciaux.

- C'est volontaire, la référence à Jacques Attali dans votre esprit, ou pas vraiment ?

Non. Non, non, je crois simplement que cette case n'existe que sous cette dénomination tout simplement.

- Un conseiller spécial aide-t-il le Président de la République à composer le gouvernement ?

Non. Le Président de la République et le Premier ministre composent le gouvernement, et puis éventuellement leurs proches conseillers ou leurs proches collaborateurs peuvent être interrogés sur certains choix. Mais c'est le Premier ministre et le Président de la République qui le font.

- Et là, vous avez été interrogé, consulté. Vous avez donné votre avis pour ce gouvernement qu'on va connaître dans à peu près deux heures maintenant ?

Ah, il m'est sans doute arrivé ici ou là de donner un avis, oui.

- Bernard Kouchner, vous avez donné quel avis ?

Ah, je trouve que c'est une assez bonne idée.

- Pourtant, Bernard Kouchner était favorable, par exemple, à l'intervention américaine en Irak ; alors, ça ne doit pas être votre tasse de thé, Henri Guaino ?

Oui, non çà, ça n'est pas ma tasse de thé ! C'est d'ailleurs pas la tasse de thé de la plupart des Français ni du Président de la République. Chacun arrive dans ce gouvernement avec son histoire, avec son expérience, avec ses valeurs, mais il vient évidemment pour mettre en oeuvre le projet du Président de la République qui a été approuvé par les Français. Je crois que les choses sont très, très simples.

- Et donc, l'histoire de chacun, au fond, ne pèse pas. Ce qui compte c'est l'engagement maintenant pour... ?

L'histoire de chacun vient enrichir de points de vue différents, d'expériences différentes le gouvernement ; mais ce qui compte, c'est effectivement ce qui va se passer - chacun étant ce qu'il est - à partir de maintenant autour de la mise en oeuvre d'un projet qui a été approuvé, très largement, par les Français, à la fois au premier tour et au second tour, et puis auquel, je crois, le taux de participation donne une légitimité incontestable.

- On avait noté pendant la campagne présidentielle, dans l'entre-deux tours, à Bercy précisément, une formule de Nicolas Sarkozy, sans doute en étiez-vous l'inspirateur : "Il faut liquider, avait-il dit, l'héritage de Mai 68 !" Et puis, mercredi lors de la passation des pouvoirs, on a vu cette famille Sarkozy recomposée : des enfants issus de différents mariages, et on s'est dit : "Tiens, quand même, Nicolas Sarkozy et Mai 68, ils ont quelque chose à voir ensemble".

Est-ce que vous croyez que les familles recomposées, c'est "Héritage de Mai 68" ?

- Ca en fait partie, sans doute, oui de la liberté individuelle reconnue à chacun de construire sa vie.

Ah, je ne crois pas que la liberté reconnue à chacun de construire sa vie date de Mai 68. Je pense que Mai 68 n'a de ce point de vue, rien inventé.

- Vous n'êtes pas quelquefois un peu emporté par les idées ? Un peu idéologue quand ce type de phrase vient sous votre stylo : "Liquider l'héritage de Mai 68" ?

Ecoutez, je trouve que si on en juge par le résultat des élections, les Français n'ont pas été choqués. Ils ont plutôt approuvé la ligne générale du discours de Nicolas Sarkozy dont la liquidation de l'héritage de Mai 68 en faisait partie. On a d'ailleurs dit dans le discours, dans tout ce que Nicolas Sarkozy a fait comme déclarations pendant la campagne, exactement de quoi il s'agissait. Il ne s'agissait pas évidemment de la libération de la femme, ni des accords de Grenelle, il s'agissait d'un certain nombre de valeurs qui, après Mai 68, se sont infusées dans la société, qui sont des valeurs, il faut bien le dire, de rejet de la morale, de rejet de l'autorité, de rejet de l'ordre, une forme de cynisme que cette génération a mis dans la société et qui l'a en grande partie déstabilisée.

Voilà, je crois que c'était une phase de l'Histoire. Ce que Nicolas Sarkozy a dit, c'est que cette phase était terminée, enfin en termes de génération, en termes de Valeurs et que maintenant, il fallait passer à autre chose. Je crois qu'on voit revenir les valeurs de la Famille, de la Nation, on voit l'effort, le travail, le mérite, c'est-à-dire en gros, je crois que ça a été une parenthèse aussi au-delà de l'évolution normale et naturelle des moeurs. Ca a été une parenthèse dans les valeurs dans l'Histoire de la République, c'est-à-dire dans les valeurs de la République, dans ses valeurs de mérite, de promotion sociale, d'autorité qui sont les valeurs de la République française depuis 200 ans. Voilà, il y a une espèce de parenthèses de 68, où l'Etat était quelque chose qu'il fallait jeter par-dessus bord, où les CRS étaient des "SS", où il fallait vivre sans contraintes et jouir sans entraves, comme on disaità l'époque, voilà.

- C'est des beaux slogans, hein !

Ah, mais les slogans étaient très... On voyait sous les pavés, la plage... Bon voilà. Mais cette génération-là est arrivée aux commandes, en tout cas, les étudiants, les enfants gâtés de Mai 68 sont arrivés aux commandes pendant une trentaine, une quarantaine d'années avec leurs valeurs et il faut bien constater que cette société-là ne ressemble pas tout à fait à ce qu'ils nous avaient promis mais plutôt à ce qu'une société privée de repères peut donner, c'est-à-dire voilà, le cynisme un peu partout, l'argent roi, etc.

- On voit aussi beaucoup de choses, par exemple Nicolas Sarkozy qui rentre, hier, de son jogging, qui gravit le perron de l'Elysée en short, dans mon souvenir ça n'avait pas existé auparavant. La désacralisation de la politique, ça ne peut pas être un problème ?

Je ne crois pas du tout qu'on soit dans une phase de désacralisation de la politique. C'est pas parce que le Président de la république a, si j'ose dire, une vie normale : aller faire du footing, c'est pas interdit pour le Président de la République. Evidemment comme il est le Président de la République et comme il habite au Palais de l'Elysée, ça se voit. Mais vous constaterez, notamment lors de la journée d'investiture que la sacralisation de la politique est bien là. Elle était là au discours d'investiture. Elle était là au Bois de Boulogne. Justement, je crois qu'il n'est pas absolument pas question de désacraliser la politique ; mais il y a d'une part, la manifestation symbolique du pouvoir présidentiel, et puis il y a, d'autre part, la vie normale, quotidienne d'un Président qui est aussi un homme comme les autres, qui a une famille, qui a une vie affective, qui fait du sport. Voilà, tout ça me paraît tout à fait sain, normal.

- Vous aimez la politique, Henri Guaino, elle ne vous a pas souvent rendu heureux jusqu'ici. Elle vous a beaucoup déçu. Là, vous pensez que vous ne serez pas déçu par Nicolas Sarkozy ou c'est dans l'éventualité ?

C'est le propre des grands déçus que d'essayer, toujours, de soigner leur déception. Vous savez, c'est toujours un pari. La politique : il y a un engagement, y'a des élections. Nul ne sait jamais à coup sûr ce que sera le lendemain des élections ; et en même temps, moi j'ai le sentiment que ce pari est un pari raisonnable. Je connais bien Nicolas Sarkozy, il croit à la volonté, à la volonté politique. Et c'est ce qui m'intéresse le plus. Je pense que je ne serai pas déçu.

- Et là, votre volonté c'est de faire un quinquennat comme Conseiller Spécial du Président. Vous êtes parti pour le quinquennat avec lui ?

Ah non, je n'en suis pas à programmer de cette manière mon activité professionnelle pendant tout le quinquennat. Mais je crois que là, y'avait une nécessité à assurer une continuité après la campagne, voilà... c'est un peu : assurer le service après-vente, si vous voulez. Si on veut que les choses soient conformes après à ce qu'on a dit avant, eh bien il faut accepter de s'engager jusqu'au bout et d'être toujours là. Voilà.

- Henri Guaino, qui fait le service après-vente à l'Elysée, était l'invité de RTL, ce matin. Bonne journée.
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