Israël critiqué après les rafles dans les rangs du Hamas

Après les tirs de roquettes, des élus du mouvement islamiste ont été arrêtés hier.

Un ministre, trois députés, des maires de grandes villes, dont celle de Naplouse : au total ce sont plus d'une trentaine de hauts responsables du Hamas que l'armée israélienne a arrêtés, hier, en Cisjordanie au moment où le président palestinien, Mahmoud Abbas, s'employait à négocier avec le mouvement islamiste une trêve avec Israël. Ces arrestations ont été qualifiées d' «enlèvements» par le gouvernement palestinien, qui a demandé à la communauté internationale d' «intervenir immédiatement». «C'est un massacre de la démocratie palestinienne et une agression contre l'Autorité palestinienne et ses institutions», a déclaré, dans un communiqué, son porte-parole, le ministre de l'Information Moustapha Barghouti.
«Immunité». Selon l'armée israélienne, cette rafle s'inscrit dans le cadre de sa riposte aux tirs de roquettes par le Hamas, de la bande de Gaza vers le sud d'Israël. «Il s'agit d'un message adressé aux branches militaires des organisations terroristes pour qu'elles cessent leurs tirs de roquettes», a justifié le ministre israélien Amir Peretz. «Quand on prêche la destruction d'Israël, on n'appartient plus à la classe politique et on devient un terroriste en costume, et aucun des chefs du Hamas ne bénéficie de l'immunité», a renchéri Ephraïm Sneh, le vice-ministre de la Défense. Une partie de la communauté internationale est d'un tout autre avis. Washington a exprimé pour une fois sa «préoccupation» à Israël. «La France condamne de la manière la plus claire l'arrestation d'un ministre, de députés et élus palestiniens et demande leur libération immédiate», a déclaré à la presse un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «Ces arrestations sont graves. Elles risquent d'hypothéquer l'avenir du gouvernement d'union nationale, ainsi que la possibilité d'une reprise des négociations entre les parties», a-t-il ajouté.
Même le prudent chef de la diplomatie de l'Union européenne, Javier Solana, a estimé que cette vague d'arrestations n'était pas justifiée, et le nouveau représentant des Nations unies au Proche-Orient, Michael Williams, l'a jugée «troublante». Ce dernier a d'ailleurs rappelé que ni charges ni procès n'avaient suivi les arrestations de plusieurs dizaines d'autres élus du Hamas, l'an dernier, après l'enlèvement en Israël d'un soldat de Tsahal, le 25 juin, à la lisière de la bande de Gaza. Trente-deux députés et deux ministres, désormais remplacés au gouvernement, sont à ce jour toujours en prison.
Parmi les personnes arrêtées hier figurent le ministre de l'Education, Nasreddine al-Chaër, le maire de la ville de Naplouse et son adjoint, ainsi que les élus des villes de Qalqilya et de Bita. A Tulkarem, Abdelrahman Zeidan, un député et ex-ministre a également été appréhendé, de même que deux autres députés du Hamas. Les maires de trois localités dans la région de Hébron (sud de la Cisjordanie) ont également été arrêtés. L'opération israélienne sape les efforts entrepris depuis trois jours par Mahmoud Abbas pour tenter de rallier les groupes armés à une offre de trêve susceptible de mettre fin aux raids israéliens, qui se sont poursuivis hier. Le président palestinien était arrivé mardi à Gaza dans ce but.
«Enfer». Mercredi soir, il avait rencontré, dans un endroit secret, les chefs de factions. S'adressant à la presse hier à Gaza, le chef de l'Autorité palestinienne a déclaré avoir fait valoir à ceux-ci l'inutilité de leurs attaques et attendre de leur part un geste dans les quarante-huit heures. Un espoir que Sami Abou Zouhri, le porte-parole du mouvement, a aussitôt douché en estimant que son appel à l'arrêt des tirs «montre qu'il ne soutient pas la résistance et qu'il s'écarte du consensus palestinien». «On tirera des roquettes tant que se poursuivra l'agression contre notre peuple», a-t-il ajouté. Dans un communiqué, le Hamas a aussi lancé des menaces : «La poursuite de la détention de ses parlementaires et de ses ministres donne au Hamas le droit d'utiliser tous les moyens pour les libérer. Leur faire du mal ouvrirait les portes de l'enfer . »
L'ampleur de l'opération militaire de Tsahal étonne dans la mesure où le gouvernement d'Ehud Olmert est totalement discrédité dans l'opinion publique israélienne et ne doit sa survie qu'au peu d'empressement des partis pour de nouvelles élections législatives. En revanche, elle semble témoigner du poids grandissant dans les décisions politiques de l'armée israélienne.

et alors arréter des soutiens du terrorisme voire des personnes qui les financent , palestiniens de surcroit vivant dans , de cet état voyou qui ne combat meme pas son propre terorisme danger poiur ses voisins
j'estime que ces arrestations sont un coup d'éclat!
im a proud friend of israel

mdr!

Tu fais quelque chose mercredi soir?

Citation :

im a proud friend of israel

A quelques milliers de kilomètres de Tel Aviv, quel courage.

Citation :

palestiniens de surcroit

Ca j'ai pas compris, c'est une tare que d'être palestinien ?

Sinon sur quelle base légale s'est faite cette "arrestation" d'après toi ?

guilord a écrit:

im a proud friend of israel

i'm a proud friend of Israel, too, Guilord !

Le Duelliste a écrit:

Ca j'ai pas compris, c'est une tare que d'être palestinien ?

Sinon sur quelle base légale s'est faite cette "arrestation" d'après toi ?

Je comprend ce que tu veux dire.
Cependant imagine que tes services secrets te prouve que telle ou telle personne est un dirigeant terroriste. Que vas tu faire? Vas tu l'arreter ou non?
C'est une question difficile.

Citation :

Cependant imagine que tes services secrets te prouve que telle ou telle personne est un dirigeant terroriste

Il y a déjà eu ce genre d'arrestation en France et les interessés ont été relaché faute de preuve (vers la fac de Lyon si j'ai bonne mémoire).

Ce qui me fait vomir dans le titre, c'est l'emploi du mot "rafle".
Je pense que certain devrait connaitre un peu plus le sens des mots avant d'écrire.

Citation :

Il y a déjà eu ce genre d'arrestation en France et les interessés ont été relaché faute de preuve (vers la fac de Lyon si j'ai bonne mémoire).

Mais je ne dit pas le contraire. Simplement je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas d'arrestation dès le moment ou il y a un gros doute et des menaces d'attentats.

C'est un débat très difficile. Je vous conseille le film "Au nom du père" qui traite d'un sujet assez similaire.
Je suis d'accord que le mot raffle est de mauvais gout, arrestation arbitraire est plus adapté.

C'est Libération qui a écrit rafle, pas moi.
Pourquoi Israel ne va pas en Syrie ou en Iran ?

Je ne pense pas qu'arreter des représentants du peuple, élus, soit très bon pour la stabilité de la région.

Mais de toute façon, la Palestine n'est qu'une vaste prison. Ca ne change pas grand chose qu'on les sorte d'une cage pour les mettre dans une autre.

Pasdeparanoia a écrit:

Pourquoi Israel ne va pas en Syrie ou en Iran ?

Israel défend son territoire, il ne suit pas une doctrine expansionniste !

si, je dirait même un apartheid dans le but de confisquer Jerusalem.

Pasdeparanoia a écrit:

si, je dirait même un apartheid dans le but de confisquer Jerusalem.

Jérusalem est une ville cosmopolite et où les diverses religions cohabitent. Parler d'Apartheid est bien sûr déplacé ...

Pasdeparanoia a écrit:

si, je dirait même un apartheid dans le but de confisquer Jerusalem.

Ca se voit que tu ne connais pas Jérusalem, toi.

Gimdolf_Fleurdelune a écrit:

Pasdeparanoia a écrit:

si, je dirait même un apartheid dans le but de confisquer Jerusalem.

Ca se voit que tu ne connais pas Jérusalem, toi.

+10000.

On va y revenir, mais là j'ai une purée jambon à préparer.
Je ne connais pas Jérusalèm, mais beaucoup d'israeliens. Et ils parlent !

Pasdeparanoia a écrit:

On va y revenir, mais là j'ai une purée jambon à préparer.
Je ne connais pas Jérusalèm, mais beaucoup d'israeliens. Et ils parlent !

Elle génère tant de passions, c'est normal que l'on se batte pour elle. Jérusalem, c'est comme une femme qui auraient plusieurs prétendants. Tous sont amoureux d'elle et tous aimeraient la posséder pour soi.

Quand j'aime une femme, je ne l'enferme pas derrière un mur.

Pasdeparanoia a écrit:

Quand j'aime une femme, je ne l'enferme pas derrière un mur.

Sauf pour la protéger de ceux qui veulent la blesser.