DSK refuse de dire s'il se présentera à l'élection présidentielle de 2012
Dominique Strauss-Kahn, désigné vendredi directeur général du Fonds monétaire international (FMI), a refusé lundi de dire s'il serait candidat à l'élection présidentielle française en 2012, se contentant de rappeler que le mandat qui lui avait été confié était de cinq ans.
"Le mandat qui m'a été proposé" par le conseil d'administration du FMI "est de cinq ans et je n'ai rien d'autre à dire", a déclaré M. Strauss-Kahn lors d'une conférence de presse à Paris, en réponse à la question de savoir s'il serait candidat en 2012.
M. Strauss-Kahn, qui avait été candidat lors des primaires du Parti socialiste en 2006, a été élu vendredi directeur général du FMI pour un mandat de cinq ans débutant le 1er novembre.
La prochaine présidentielle française doit avoir lieu au printemps 2012.
Par ailleurs, M. Strauss-Kahn a reconnu l'aide de l'exécutif français dans sa campagne pour prendre la tête du FMI.
Tout au long de ce "ce processus, le ministère des Finances a été comme toujours très efficace dans le soutien qu'il m'a apporté, la diplomatie française a été toujours présente et l'engagement du président français a été total", a-t-il dit.
M. Strauss-Kahn, qui s'est entretenu lundi matin avec Nicolas Sarkozy, a précisé qu'il avait eu "un entretien cordial" avec le chef de l'Etat, qu'ils avaient "parlé des grands problèmes financiers de la planète, du discours que (M. Sarkozy) a fait à l'Onu" et de la réforme du FMI.
Interrogé sur France 2, Dominique Strauss-Kahn a déclaré qu'il "restait socialiste", estimant que les socialistes avaient "des réponses à apporter dans la mondialisation".
"Les socialistes ont des réponses à apporter dans la mondialisation", a-t-il ajouté, éludant une nouvelle fois la question de sa participation à la prochaine présidentielle en 2012.
Concernant ses relations avec le président Nicolas Sarkozy, il a expliqué qu'il avait "beaucoup de points" de divergences.
"En revanche, sur ce qu'il faut faire pour donner plus de poids au pays pauvres, là je crois que nous avons une proximité de vue" avec Nicolas Sarkozy, a-t-il reconnu.