Huit ans de prison pour les incendiaires du bus de Marseille

Citation :

Les deux adolescents accusés de l'incendie d'un bus dans lequel une jeune femme avait été gravement brûlée en octobre 2006 à Marseille, ont été condamnés ce vendredi à huit ans de prison chacun.

Les deux jeunes gens, en T shirts noirs, l'un âgé de 15 ans, l'autre de 16 ans, sont apparus sonnés à l'énoncé du jugement, en présence de la presse. Une parente a éclaté en pleurs.

«Si on dit la vérité, on meurt dans les quartiers Nord»

La veille, à la sortie du tribunal pour enfants de Marseille, où les deux jeunes gens comparaissent depuis mardi à huis clos, la mère d'un des prévenus a balayé les accusations selon lesquelles les deux adolescents se refusaient à toute explication: «Je préfère voir mon fils tous les jours en prison, même cent ans, et le savoir en vie», a-t-elle dit aux journalistes. «Si nos enfants parlent, ils risquent leur vie. Si on dit la vérité, on meurt dans les quartiers nord», a-t-elle assuré. Le jugement est attendu dans la journée.

Six autres incendiaires présumés, âgés de plus de 16 ans le jour du drame, seront jugés devant la cour d'assises des mineurs des Bouches-du-Rhône, en décembre.

C'est vraiment peu pour ce qu'ils ont fait....

Ce sont des mineurs de moins de 16 ans, c'est à prendre en compte. Les autres vont prendre le double à mon avis.

Oui, huit autres vont être jugés et risquent jusqu'à trente ans...

beld a écrit:

Ce sont des mineurs de moins de 16 ans, c'est à prendre en compte.

Je pense que même à leur âge , on est conscient de ce qu'on fait surtout pour un probleme comme celui là. Je verrais plutot une peine plus longue avec des travaux d'interet généraux.

Faut pas oublier qu'une des victimes est défigurée à vie.

Donc tu penses comme Sarko pour le jugement des mineurs ?

beld a écrit:

Donc tu penses comme Sarko pour le jugement des mineurs ?

Surtout pour les incendies de bus, voitures ou autres problèmes graves.

Le reste, ca passe encore.

j'estime qu'à partir de leur âge on est parfaitement conscient de ce que l'on fait.

Je ne rejoins pas Sarko dans toutes ses idées, mais il n'a pas vraiment tort en ce qui concerne le jugement des mineurs.

ils vont déjà suffisamment gacher leur vie (en plus de celle de la brulée) pour ne pas en rajouter.

Dans les cités, les zepiens de d'aujourd'hui sont les délinquants de demain. Il n'est pas dur de voir que le fiasco de l'éducation nationale et de sa bande de clown pédago alimente la délinquance. Pour le reste, un peu d'ordre ne fait pas de mal. La victime c'est la persone non-valide, eux ce sont des délinquants. Rien à foutre qu'il gâche leur vie...

saco

zeinconnu a écrit:

beld a écrit:

Donc tu penses comme Sarko pour le jugement des mineurs ?

Surtout pour les incendies de bus, voitures ou autres problèmes graves.

Le reste, ca passe encore.

j'estime qu'à partir de leur âge on est parfaitement conscient de ce que l'on fait.

Je ne rejoins pas Sarko dans toutes ses idées, mais il n'a pas vraiment tort en ce qui concerne le jugement des mineurs.

Et bé mon gars, quand je repense à toutes les conneries que j'ai fait et aux conséquences qu'elles auraient pu avoir ...

Non ils n'étaient certainement pas conscient de ce qu'ils ont fait d'un part et d'autre part c'est ce silence qui est le plus inquiétant.

Citation :

Il n'est pas dur de voir que le fiasco de l'éducation nationale et de sa bande de clown pédago alimente la délinquance

Je suppose qu'il serait superflu de te demander des preuves de ce que tu avances si hardiment (propos qui sont assez odieux d'ailleurs).

Je signale à saco que la délinquance augmentent systématiquement en juin chez les mineurs car ils ne vont plus en cours... les profs semblent plus efficace que les "clowns" de la police...

beld a écrit:

Je signale à saco que la délinquance augmentent systématiquement en juin chez les mineurs car ils ne vont plus en cours... les profs semblent plus efficace que les "clowns" de la police...

Les professeurs sont victimes de leurs syndicats, un peu comme les musulmans de l'islam. Il y a qu'à visité une zep pour se rendre compte qu'ils ne font rien et qu'ils sont candidats à la prison (avec avocat de la LDH aux frais du contribuable pour les défendre!).

Je veux bien croire par contre que les élèves peu sociables que l'on retrouve souvent dans les ZEP (hélas pour les autres...) sont moins portés à commettre de la délinquance ou de l'incivilité quand ils sont dans leurs établissements. Ils trouvent là syndicalistes et proviseurs de gauche très compréhensible pour ne pas porter leurs actes devant le pénal quand ils vont bien au-delà du règlement. Bref, on appelle cela couvrir des "cons", j'ai des copains profs qui m'en ont parlé.

saco

"Candidats à la prison", développe, tu m'intéresses...

Ce que tu décris existe. Mais pas à cause des profs, à cause de la hiérarchie. Je te signale que -sans parler de mon XP personnelle puisque tu m'as déjà renvoyé dans les cordes à ce sujet- la plupart des collègues essaient désespérément de faire quelque chose de gamins contre lesquels tu ne disposes d'AUCUNE mesure coercitive efficace. Et ça à cause de qui ? Je te le demande. Quand tu vois qu'il faut faire 10 rapports pour que le gamin soit convoqué par la direction et qu'il ressorte du bureau avec une petite tape sur les doigts (métaphorique, sinon c'est le procès) parce qu'il faut respecter les chiffres de l'IA sur les incident, tu fais quoi ? Quant tu es condamné à rescolariser un gamin viré de tous les dispositifs relais qui coûtent les yeux de la tête et qui sont gérés par des gens formés et pas toi, tu fais quoi ? Quand tu as des gamins qui insultent, qui menacent, et que tu n'as le droit de rien faire, tu fais quoi ? C'est bien mignon de parler dans le vide et de cracher sur les profs, voire de les insulter, mais je voudrais bien voir ce que tu ferais à la place de beaucoup d'entre eux avec les moyens dont on dispose. Vraiment, ethnologiquement, ça m'intéresserait.

Je pense que Saco se mettrait en arrêt maladie, les grande gueules sont souvent les plus fragiles... snif...

Le Duelliste a écrit:

Ce que tu décris existe. Mais pas à cause des profs, à cause de la hiérarchie. Je te signale que -sans parler de mon XP personnelle puisque tu m'as déjà renvoyé dans les cordes à ce sujet- la plupart des collègues essaient désespérément de faire quelque chose de gamins contre lesquels tu ne disposes d'AUCUNE mesure coercitive efficace. Et ça à cause de qui ? Je te le demande. Quand tu vois qu'il faut faire 10 rapports pour que le gamin soit convoqué par la direction et qu'il ressorte du bureau avec une petite tape sur les doigts (métaphorique, sinon c'est le procès) parce qu'il faut respecter les chiffres de l'IA sur les incident, tu fais quoi ? Quant tu es condamné à rescolariser un gamin viré de tous les dispositifs relais qui coûtent les yeux de la tête et qui sont gérés par des gens formés et pas toi, tu fais quoi ? Quand tu as des gamins qui insultent, qui menacent, et que tu n'as le droit de rien faire, tu fais quoi ? C'est bien mignon de parler dans le vide et de cracher sur les profs, voire de les insulter, mais je voudrais bien voir ce que tu ferais à la place de beaucoup d'entre eux avec les moyens dont on dispose. Vraiment, ethnologiquement, ça m'intéresserait.

Il évident que l'IA à un sale rôle dans l'affaire, je ne le nie pas. Je pense que beaucoup d'élèves n'ont rien à foutre dans nos lycées-collège et devrait être mis rapidement dans des CES ou CER. Je pense qu'il faut sortir de la justice interne propre à l'administratif et développer le pénal à l'école.

saco

Ce n'est pas seulement tel ou tel service, c'est une question de conception de l'éducation et plus généralement du rapport à l'autorité et au savoir et plus généralement encore de l'identité du citoyen français de demain qu'on veut transmettre. Mon analyse (très empirique) est très simple: comme on ne sait plus rien de cette identité, et qu'on se refuse à faire un choix et à l'imposer par l'école, on reste dans un flou artistique vaguement républicain et plus politiquement correct qu'autre chose. L'école d'aujourd'hui est beaucoup plus une entreprise de gestion des élèves qu'une source de savoir. Mais mettre toute la responsabilité sur le dos de ceux qui finalement sont les seuls à être au contact, je trouve ça un peu fort, même s'il est clair aussi que les syndicats ont franchement déconné notamment sous les années Mitterrand.

Je partage en ton analyse... Mais je ne crois pas qu'il faut innocenter le professeur qui a trop souvent cédé au sirène du pédagogisme, du touche pas à mon pote, de 80% d'une génération au BAC.

saco

Euh Saco c'est peut être vrai dans les endroits calme mais en ZEP un peu "active" actuellement c'est pas comme cela que cela fonctionne. Faut sortir des années 80.

Le débat sur l'école est complètement pollué par des contre-vérités émanant de réactionnaires pathétiques comme ce crétin de Brighelli par exemple, qui passe son temps à enfoncer des portes ouvertes sur l'air de "Douce France" et "C'était mieux avant". La méthode globale d'apprentissage de la lecture est une catastrophe ? Ca tombe bien, elle n'a jamais été appliquée, pas plus que la méthode syllabique d'ailleurs, l'apprentissage de la lecture s'est toujours fait de manière combinée. Les jeunes ne savent plus lire ni écrire ? Certes, mais les vieux non plus, ou en tout cas de moins en moins, alors que eux avaient appris l'orthographe "à l'ancienne". Les profs sont d'horribles suppôts de Satan et de la Russie communiste ? La moitié à peu près a voté Sarko ou Bayrou. Et ainsi de suite.
Alors quand on aura fini de réduire ce débat à de la discussion de comptoir, on aura fait un grand pas. Et Beld a effectivement raison: les gosses ils s'en foutent de "Touche pas à mon pote" et du pédagogisme, ils ne savent même pas ce que c'est.

Pour Saco, il faut un proviseur de choc :

Et nous on est des super-TZR:

Citation :

Au lycée de Colombus, en Floride, le plus redoutable ce sont les élèves : la peur, la violence et les armes automatiques sont monnaie courante. Etudier est devenu un défi, et enseigner une véritable danger. Il ne reste qu'une solution : The Substitute...

Héhé