Le Carnaval de La Rochelle

SElon Gaetan Gorce

Citation :

Une rentrée à risque


Difficile pour le Gouvernement, la rentrée risque de l’être également pour le Parti socialiste. Saurons-nous en effet résister à la double tentation du déchirement comme de l’affrontement ?

Le déchirement, c’est celui qui nous menace depuis mai dernier et qui n’est au fond que la résurgence des vieilles fractures et des mauvaises habitudes. A cet égard, La Rochelle tombera, comme chaque année, on ne peut plus mal. Qui ne voit que ce rendez-vous, dans sa forme comme dans son contenu, est désormais totalement dépassé ? Au lendemain d’une nouvelle et profonde défaite, notre Parti a besoin de réflexion, de concertation et, j’ajouterais, de maturité et de modestie. «Le Carnaval» de déclarations en tout genre qui nous est offert chaque année au pied des tours en constitue le parfait contrepied. Le Bal des procureurs est déjà commencé : réquisitoire au titre accrocheur qu’on trouvera en librairie et que leurs auteurs auront tout loisir de commenter à l’extérieur, naturellement, des séances de travail.

Plutôt que ce rendez-vous surfait, sorte de concours des mondanités socialistes, ne faudrait-il pas plutôt tenir, à l’instar des travaillistes, une Conférence annuelle associant les dirigeants du Parti à des représentants élus directement par les sections, afin de maintenir vivant notre lien démocratique ? Cette conférence pourrait être préparée en amont par le travail d’un Conseil national qui redeviendrait un lieu de réflexion et de délibération collective.

L’affrontement, c’est celui dans lequel nous avons déjà, au cœur de l’été, choisi de nous engager avec la Droite. Cette tentation-là est d’autant plus forte qu’elle permet pour ses promoteurs de conjurer le risque du déchirement ou, à tout le moins, d’en limiter l’impact. Elle sert aussi au fond d’exutoire à l’absence de débat interne et invite au rassemblement contre l’adversaire à peu de frais.

La ficelle est cependant un peu grosse. Alors que le suffrage universel vient à peine de rendre son verdict, est-il raisonnable de se livrer à des condamnations systématiques sans appel, même si bien des dossiers peuvent le justifier ? Et quelle est la crédibilité de nos critiques dès lors qu’elles ne sont adossées à aucune contre-proposition cohérente ? L’opinion ne nous en voudrait pas de consacrer un peu de temps à panser nos plaies et surtout à penser l’avenir. D’autant plus que si certains sujets appellent une opposition sans concession, comme par exemple le bouclier fiscal, à la fois socialement injuste et économiquement dangereux, d’autres nécessiteront de notre part doigté et circonspection. Je pense en particulier à la réforme des retraites dont le bilan est prévu pour 2008. Ne serait-ce pas la marque d’un PS fort et sûr de lui que de proposer sur ce dossier, qui touche le cœur même de notre système de protection sociale, la recherche de convergences avec la majorité pour déboucher sur un accord national à l’espagnol ?

Celui-ci serait-il possible que le pays tout entier y aurait gagné. Serait-il impossible que l’opposition aurait fait la démonstration de son esprit constructif et de sa capacité à dépasser des différents stériles ?

Maîtriser ses humeurs, rénover son fonctionnement en privilégiant l’écoute de sa base et en redonnant tout leur rôle à ses instances, réévaluer son rôle en choisissant une opposition, ni caoutchouc ni frontale, mais simplement intelligente et efficace. Telles sont les bases sur lesquelles nous pourrions, dès cette rentrée, préparer et construire l’avenir. A supposer naturellement que ce soit bien cette préoccupation qui d’abord nous guide tous !

Allez M.Gorce, un peu de courage ... vous êtes bien vu à l'Elysée je crois.

La marée rose attendue à la Rochelle ne sera pas aussi forte que ça...

A la vitesse où les membres se décommandent, seuls quelques éléphants et jeunes lionceaux iront aux bains de mer...

Les quelques aficionados de la dame et Mao tsé Dray seront là pour prendre des photos et se faire mousser auprès des instances dirigeantes de cette association dont les effectifs vont se réduire à peau de chagrin après les municipales de 2008.

C'est le chant du cygne...

Aussitôt Paris-Plage terminé, la joyeuse bande ******* socialiste se retrouve à la Rochelle. Enfin ceux qui ne sont pas encore passés au gouvernement avec Sarkozy.

Sinon le Gorce là c'est qui ?

pas très malin comme intervention , les insultes aussi basses ne grandissent pas celui qui les écrit !

On appelle ça un beau troll...

Ah oui, carton jaune pour Millan ...

Après Paris Plage, la Rochelle...

Entre delanoë et bono le maire de la rochelle c'est une vieille histoire.. avec denis leroy entre les 2 sus-cités, le conseiller en communication de mademoiselle royal à la région et conseiller général du 17...

Quand on vit une époque où les cahiers des charges et les téléphones sans fil, il ne faut être étonné de rien...

Mes 10 bonnes raisons de ne pas aller à la Rochelle

Citation :

Comme chaque année, le dernier week end d'août marquera la rentrée des socialistes avec les traditionnelles mais très contournables Universités d'été du Parti socialiste à la Rochelle.
En bon militant, je devrais me faire un devoir d'assister à ce grand moment de fraternité et de réflexion collective. Et pourtant...
Voici mes 10 bonnes (ou moins bonnes !) raisons de ne pas me rendre à la Rochelle cette année. A vous de juger !
1. Parce que j'ai pas envie de voir François Hollande conclure, comme si de rien n'était, ces Universités d'été pour la onzième fois consécutive.
2. Parce que tout s'est déjà passé le week end dernier à Melle et à Frangy avec les rassemblements respectifs de Ségolène Royal et d'Arnaud Montebourg... ils l'ont dit à la télé ! Même François Hollande a dû écourter ses vacances pour griller la politesse de ses deux camarades.
3. Parce qu'une réunion en vase clos entre militants (et encore ceux qui arrivent à avoir une place) n'a aucun sens, à partir du moment où la direction actuelle, dans un grand élan démocratique, a refusé de remettre en jeu son mandat après la troisième défaite consécutive à la présidentielle.
4. Parce qu'on connaît déjà tous les coins et recoins de la Rochelle, ville au demeurant charmante et qu'il aurait été symboliquement plus appropriée de changer de lieu pour une fois... tiens pourquoi pas Clichy-sous-Bois (commune ô combien symbolique) ou Mulhouse (commune pas moins symbolique !).
5. Parce qu'il eut été préférable de débattre largement avec nos sympathisants, les représentants des syndicats, des associations, les intellectuels des raisons de notre échec plutôt que de nous replier une fois de plus sur nous mêmes.
6. Parce qu'il suffit de se rendre dans une librairie au rayon politique pour se rendre compte que cette édition 2007 va virer au réglement de compte vis-à-vis de notre ex candidate ; le lynchage... très peu pour moi, même si Ségolène a commis des erreurs, c'est un peu facile de tout lui coller sur le dos.
7. Parce que notre premier secrétaire va encore entonner l'air du nécessaire rassemblement : il faut jouer plus collectif, dire plus "nous" et moins "je", serrer les rangs dans l'adversité... merci on connaît la chanson ! Marre d'être un bon petit soldat, surtout pour de tels résultats, tandis que la direction reste droite dans ses bottes.
8. Parce que, faute de pensée commune et d'idée neuve, on va frapper à bras raccourci et sans nuance sur le nouveau gouvernement sans se rendre compte que les Français n'en peuvent plus de ces schémas manichéens, surtout 100 jours seulement après une élection.
9. Parce que cette année, à cause de Sarkozy qu'a proposé le FMI à DSK, on pourra même pas demander une photo dédicacée à Anne Sinclair. Toujours à cause de Sarkozy qu'a proposé à Jack Lang d'intégrer la commission sur les institutions, on pourra même plus voir notre ami Djack déambuler sur le parvis de l'Espace Encan à la recherche de tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une caméra.
10. Enfin, la pire ou la meilleure de toutes, parce qu'une fois de plus, il revient... il a traversé le pont de l'île de ré... il paraît même qu'il a écrit un bouquin... va-t-il encore pleurer cette année ?

C'est plein d'humour et de bon sens , c'est trouvé sur un blog d'un jeune socialiste !

Il semble qu'on passe du carnaval à la cavalcade, y'aura-t-il retraite aux flambeaux??

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/274595.FR.php

Tout le monde y va d'une excuse valable justifiant son absence. Certains auront bien l'audace de mettre en avant un rendez-vous pris de longue date chez le proctologue ou chez l'ophtalmo...

Citation :

La Rochelle, combien de défections?
De nombreux ténors s’apprêtent à bouder l’université d’été du PS ce week-end.
Par ÉCOIFFIER MATTHIEU
QUOTIDIEN : mardi 28 août 2007
54 réactions
La Rochelle, rendez-vous fatigué, vieilli, usé ? A trois jours de son coup d’envoi, l’université d’été du PS s’annonce «peu désirée car peu désirable, sans enjeu politique et donc sans intérêt», lâche le patron d’une fédération socialiste. Qui n’ira pas. Ce doit aussi être l’analyse de la plupart des éléphants - voire des lions - qui s’apprêtent à sécher les ateliers sur le «diagnostic pour la rénovation», comme DSK, Fabius, Mélenchon, Aubry ou Gorce. L’ancien Premier ministre Lionel Jospin n’a lui pas caché en début d’été son «peu d’envie» de se rendre à La Rochelle, pourtant toute proche de son île de Ré.

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Chacun a un alibi en béton. DSK sera «en Bolivie ou au Mexique», pour sa tournée de candidat à la tête du Fonds monétaire international. Laurent Fabius ? «En déplacement à l’étranger. Il a décidé de prendre de la hauteur et de laisser la gestion du parti à la nouvelle génération», explique le député européen Henri Weber. Martine Aubry est retenue par la grande braderie de Lille.
Agacement. Signe d’un brin d’inquiétude, en tout cas d’agacement, Stéphane Le Foll, le bras droit de François Hollande, a rappelé hier les socialistes à l’ordre : «Il faut être dans un travail collectif. L’université d’été est devenue un élément traditionnel de rentrée du PS. La place des leaders du PS, comme des militants, c’est d’être là», a-t-il martelé.
Des fabiusiens aux ex-royalistes, en passant par les jospiniens, beaucoup assimilent le rendez-vous de La Rochelle à leur lassitude d’une «direction qui a conduit à trois défaites électorales consécutives».
«Ce n’est pas parce que les chefs de clan s’éloignent que les clans disparaissent», note Gaëtan Gorce, député de la Nièvre, proche de Royal, qui a décidé de snober ce «bal des procureurs» de socialistes venus promouvoir leur bouquin assassin sur l’ex-candidate à la présidentielle. «La Rochelle, son hypermédiatisation met en scène les conflits de pouvoir et personne. Et fait la démonstration à ciel ouvert aux gens que le PS ne se préoccupe pas de leurs problèmes», déplore-t-il. Pour celui qui a demandé la tête de Hollande, La Rochelle est juste une «façon d’occuper le terrain» pour une direction «sans l’autorité suffisante pour faire ce travail de rénovation».
«Quel est l’intérêt de La Rochelle à ce stade de notre doute ?», s’interroge Jean-Jacques Urvoas, patron de la fédération du Finistère qui attend tout de même «qu’Hollande donne enfin du contenu à la rénovation».
«Fatigue». «J’y vais pas, y’a rien qui me tente à La Rochelle. Rien à en attendre pour préparer les municipales. Je ressens une grande fatigue sur le fonctionnement du PS. Il y a un manque de repères, de sérieux en décalage avec l’attente des militants», explique un militant de Seine-Saint Denis. «Fabius a beau être brillant, le parti a tout fait pour ne pas en vouloir, la presse l’a déclaré invendable. J’ai un problème politique avec DSK, Ségolène, ce n’est pas sérieux. Et les rénovateurs, c’est tout pour ma gueule et donne-moi ta place ! »
Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris et organisateur du rendez-vous rochelais, compte bien profiter de cette absence relative de stars pour «faire de La Rochelle non plus la montée des marches du festival de Cannes mais la quinzaines de réalisateurs».
Arguments. En clair, un endroit où l’on bosse sans se faire mousser sur le dos de ses camarades. De quoi convaincre les 3 500 adhérents inscrits à l’université d’été de venir à la Rochelle autrement qu’à reculons ?
Autre argument possible : leur dire que s’ils étaient militants UMP, ils n’auraient même pas à se poser la question d’y aller ou pas, puisqu’en même temps que le poste de président du parti, Sarkozy a supprimé ce rendez-vous de rentrée.

Je n'ai pas resiste a la tentation du coupe/colle ... de Libe en plus

Arguments. En clair, un endroit où l’on bosse sans se faire mousser sur le dos de ses camarades. De quoi convaincre les 3 500 adhérents inscrits à l’université d’été de venir à la Rochelle autrement qu’à reculons ?
Autre argument possible : leur dire que s’ils étaient militants UMP, ils n’auraient même pas à se poser la question d’y aller ou pas, puisqu’en même temps que le poste de président du parti, Sarkozy a supprimé ce rendez-vous de rentrée.
Pourquoi? Plus de débats à l'ump?

A l'UMP :
1 - on a plus de sous apres la campagne
2 - il n'y a pas d'elections nationales a l'horizon
3 - on est au pouvoir et on bosse au gouvernement; les militants apres 3 posts sur le web, un collage d'affiche et un meeting sont aussi au boulot ... c'est pas tout ca mais faut finir les etudes ou nourrir les gosses.

Les soces eux de toute facon ils vont a La Rochelle , ils sont pas au pouvoir et ils bossent pas ...

C'est de qui ?

Marco Polo a écrit:

A l'UMP :
1 - on a plus de sous apres la campagne
2 - il n'y a pas d'elections nationales a l'horizon
3 - on est au pouvoir et on bosse au gouvernement; les militants apres 3 posts sur le web, un collage d'affiche et un meeting sont aussi au boulot ... c'est pas tout ca mais faut finir les etudes ou nourrir les gosses.

Les soces eux de toute facon ils vont a La Rochelle , ils sont pas au pouvoir et ils bossent pas ...

tu veux dire q'au medef, ils bossent pas?
Je trouve ça utile ce type de rencontre- débat, et personne n'a riend it à l'ump?
"Ok plus de president, plus d'universités d'ete, c'est pas grave", pas plus de reactions?

vladana a écrit:

Marco Polo a écrit:

A l'UMP :
1 - on a plus de sous apres la campagne
2 - il n'y a pas d'elections nationales a l'horizon
3 - on est au pouvoir et on bosse au gouvernement; les militants apres 3 posts sur le web, un collage d'affiche et un meeting sont aussi au boulot ... c'est pas tout ca mais faut finir les etudes ou nourrir les gosses.

Les soces eux de toute facon ils vont a La Rochelle , ils sont pas au pouvoir et ils bossent pas ...

tu veux dire q'au medef, ils bossent pas?
Je trouve ça utile ce type de rencontre- débat, et personne n'a riend it à l'ump?
"Ok plus de president, plus d'universités d'ete, c'est pas grave", pas plus de reactions?

y a eu les caravanes d'été.... l'ump va au contact des gens et donc , ceux ci n'ont pas a se déplacer a l'autre bout de la France.

sinon , si on désire argumenter on va a son bureau local et on argumente ;on demande a rencontrer son député ;son maire..... on va sur le net .Pas la peine de gaspiller du fric juste après le succès , autant attendre quelques temps et utiliser l'argent économiser pour relancer la machine 2 ans avant les prochaines présidentielles.
en attendant le medef lui a tout intérêt de faire ses universités d'été ;trouver et proposer des solutions pour libéraliser au mieux le travail et ce avec la participation de notre très cher président.

luniversité d'ete en general ce n'est pas rencontrer des gens, c'est debattre entre militants.
C'est utile, je trouve.
Mais bon, avec sarko y a pas à debattre il est parfait!

A lire

Citation :

Ségolène Royal et François Hollande se sont soigneusement évités à l'université d'été du PS à la Rochelle (Charente-maritime), soucieux de ne pas alimenter la "pipolisation" après une rupture très médiatisée.

Jeudi soir, avant l'ouverture, tous deux ont accompli l'exploit de dîner à la même heure dans le même restaurant du vieux port, sans se voir. Lui recevait des journalistes au rez-de-chaussée, elle dînait avec des amis au premier étage.

Vendredi, Ségolène Royal, en tant que présidente de Poitou-Charentes, participait à la séance d'ouverture. Au moment de son discours, le premier secrétaire s'est borné à glisser une tête, pendant quelques minutes.

Le jeu de cache-cache devait se poursuivre puisque l'ex-candidate à la présidentielle devait quitter la Rochelle samedi. Elle sera donc absente lors du grand discours de clôture que prononcera dimanche le chef du parti, dont elle avait au printemps convoité le poste. "Sur le plan personnel, c'est trop dur pour elle d'assister à cette prestation", confiait vendredi un de ses proches.

La publication de photos de François Hollande en vacances avec son amie dans des hebdomadaires people -Closer la semaine dernière, Choc cette semaine- met du sel sur des plaies encore ouvertes.

François Hollande et la jeune femme ont porté plainte, Ségolène Royal, elle, ironise. Sortant jeudi d'une réunion avec un autre président de région, elle le prie de rester à ses côtés alors que les photographes se précipitent. "On sera peut-être dans Closer !", lance-t-elle.

Devant la presse, Ségolène Royal affiche une sérénité à toute épreuve et reconnaît que François Hollande "parle avec son espace, sa légitimité". Mais "je ne veux pas que l'événement de dimanche soit le fait de savoir si j'assiste ou pas (à son discours), quelle tête je fais ou je ne fais pas. Ce qui compte, c'est le débat d'idées", explique-t-elle, parlant aussi de sa "dignité personnelle".

"Je tiens à éviter la pipolisation de la vie politique", confie-t-elle encore. Une pipolisation qui agace les socialistes.

Les éventuelles tensions entre ces ténors, qui rêvent tous deux de se présenter à la présidentielle de 2012, sont cependant dans tous les esprits, alors même qu'Hollande vient de confier qu'il entend "faire tout ce qu'il faut pour être prêt en 2010" à briguer l'investiture socialiste.

L'université d'été sera réussie "pourvu qu'il n'y ait pas d'incident", estime un cadre du parti, qui se félicite qu'ils aient "l'air de s'éviter".

Pour Laurence, jeune militante de Rennes, "on ne peut pas nier que les aléas de leur vie personnelle aient un impact politique, car ce sont des personnes de premier plan". Elle se réjouit qu'"ils essaient de gérer cela au mieux des intérêts du parti".

Alexandre, militant parisien, estime que "le fait que leur rupture soit officielle, c'est mieux". "Pendant la campagne tout le monde faisait semblant que tout était rose, alors qu'on sentait bien qu'il y avait de l'eau dans le gaz", dit-il.

"Ils s'évitent, effectivement, mais pas plus que les autres ténors du PS", souligne-t-il encore en souriant.

© 2007 AFP

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