La BBC interdite de diffusion FM en Russie

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epuis le 17 août en Russie, les programmes en langue russe de la BBC ont disparu de la bande FM. Lâchée par Bolchoe Radio, le partenaire moscovite qui diffusait jusque-là ses émissions, la BBC a cessé d'émettre. La décision est venue de l'autorité russe de la diffusion, qui a récemment prévenu Bolchoe Radio que le détenteur d'une licence d'exploitation n'a pas le droit de diffuser des émissions réalisées par une autre radio.



La BBC conteste cette version des faits. Selon Andreï Ostalski, rédacteur en chef du service russe, la licence d'exploitation accordée à Bolchoe Radio stipule que 18 % du temps d'antenne peut être concédé à une autre radio. Le groupe Finam, propriétaire de cette station russe, n'a pas tergiversé, préférant se défaire du partenaire britannique plutôt que de perdre sa licence. La BBC a indiqué qu'elle ferait appel de cette décision administrative.

Selon la version officielle, l'éviction de la BBC de la bande FM n'a rien de politique. Le chef de la diffusion russe, Boris Boïarskov, un proche de Vladimir Poutine, a tenu à rassurer. D'après lui, rien n'empêche la BBC de se porter candidate pour l'obtention de sa propre fréquence FM.

Mais la presse russe ne croit pas à cette version des faits. " Pourquoi limiter aujourd'hui la diffusion de la BBC ? Parce que les relations avec Londres se sont dégradées et qu'il faut faire cesser les informations diffamatoires en provenance du Royaume-Uni", a expliqué au quotidien Gazeta l'analyste Dmitri Orechkine.

Evoquant l'"aspect politique" de cette suspension, le journal rappelle qu'elle est intervenue juste après la récente crise diplomatique entre Londres et Moscou autour de l'empoisonnement de l'ex-agent russe Alexandre Litvinenko, décédé le 23 novembre 2006.

Ce n'est pas la première fois que la radio britannique se voit empêchée d'émettre. Elle a été lâchée ces derniers mois par ses autres partenaires russes, Radio Arsenal en 2006 et Radio Leningrad. En novembre 2006, au moment où l'affaire Litvinenko éclatait, les émissions radio de la BBC en langue russe avaient été interrompues, en raison de "difficultés techniques", selon la version officielle.

Certes, la BBC en russe reste accessible sur les ondes moyennes à Moscou, à Saint-Pétersbourg et à Ekaterinbourg (Oural). Mais la qualité du son est aussi mauvaise qu'à l'époque de l'URSS, quand les ondes étaient volontairement brouillées.

Les déboires de la BBC interviennent au moment où le Kremlin resserre son emprise sur les médias. Récemment, le quotidien indépendant Kommersant et le site d'informations en ligne gazeta.ru sont tombés dans l'escarcelle d'une filiale de Gazprom, le géant du gaz russe, propriétaire de la radio Echos de Moscou et du quotidien Izvestia.

Source: lemonde.fr
Une nouvelle étape est franchie dans la censure des médias, on se croirait revenus au temps "béni" de l'URSS...
Mais puisqu'on vous dit que Vladimir Poutine est un démocrate...

il ne serait pas en train de rétablir le rideau de fer ??
A t il jamais oublié qu'il fut de la nomenklatura ?

Je crois qu'effectivement, dans son esprit, il y a toujours l'Europe "occidentale" décadente (si on ne peut plus assassiner ses dissidents là-bas impunément, où va-t-on?) d'un côté, et la Grande Russie de l'autre (avec le moins de Caucasiens possible bien sûr...)...

Da Tovaritch Wladimir !

La prochaine grosse guerre va peut-etre venir plus tot que prevu et la ou on l'attendait plus.

A noter que la Russie a recommence les vols permanents de bombardiers strategiques il y a une quinzaine de jours.

Dans l'affaire de la BBC , toute relation avec l'affaire du gaz empisonne avec des produits radioactifs est formellement ecarte !

il est de plus en plus inquiétant , pour le monde , puisque ces derniers actes semblent vouloir revenir vers une sorte de guerre froide , mais aussi pour les Russes qui ont , plus que nous encore , tout à craindre de lui .

Tout à fait, établir une telle corrélation relèverait d'ailleurs d'un complot anti-russe...

Les russes ont ce qu'ils meritent Livaste. S'ils etaient un peu moins alcooliques, racistes et violents, ils auraient de vrais dirigeants politiques.

Alors là tu es dur Marco. Beaucoup de Russes n'ont jamais connu la démocratie (d'ailleurs tous puisqu'elle n'a jamais existé là-bas), ne l'oublie pas...
La vodka est la seule chose qui soit à peu près bon marché, beaucoup ne supportent à peu près leur vie que grâce à ça...

Et la rudesse des hivers...
L'alcool est aussi un échappatoire.

Exactement, c'est aussi une échappatoire à la guerre en Tchétchénie voire même au bizutage barbare pratiqué couramment dans l'armée russe qui rendent les jeunes conscrits à la vie civile (quand ils en reviennent...) dans un piteux état et sans aucune aide financière...
Pour résumer vulgairement: quitte à crever, autant crever en oubliant ses malheurs...

Aurelie a écrit:

Alors là tu es dur Marco. Beaucoup de Russes n'ont jamais connu la démocratie (d'ailleurs tous puisqu'elle n'a jamais existé là-bas), ne l'oublie pas...
La vodka est la seule chose qui soit à peu près bon marché, beaucoup ne supportent à peu près leur vie que grâce à ça...

Certes ... mais si les russes voulaient la democratie ils l'auraient. Rien ne tombe du ciel, des fois pour avoir la democratie il faut aller au charbon la bayonnette en avant une bonne fois !

Ca y est on nous reconfond

Facile à dire . Surtout quand on lutte chaque jour pour survivre... La priorité des Russes n'est pas à la conquête de la liberté, hélas. Surtout vu qu'ils associent encore le mot démocratie à Boris Eltsine, qu'ils honnissent entre tous.

Anna a écrit:

Ca y est on nous reconfond

Anna a écrit:

Ca y est on nous reconfond

Vu et corrige. Mais effectivement c'est difficile ...

On a l'habitude

Pour ceux qui veulent aller sur le front russe, j'ai de belles histoires à leur raconter de feu mon grand-père.