Fabius s'en prend à la candidate Royal

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PARIS (Reuters) - Laurent Fabius dénonce le "triple déficit" de Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle et reproche à l'ex-candidate d'avoir tenu à l'écart les principaux responsables socialistes, dont lui-même.
"Un triple déficit est apparu : présidentialité, crédibilité, collégialité", avance l'ex-Premier ministre dans un entretien accordé au journal Le Monde, daté du 28 juin.

Pour Laurent Fabius, on ne gagne pas une élection présidentielle "en demandant à chacun ce qu'il ou elle veut, mais en proposant une vision, un dessein capables de faire progresser la France et les Français tout en convainquant qu'on est soi-même capable de les conduire."

Interrogé sur les critiques formulées par Ségolène Royal, qui estime ne pas avoir été assez soutenue, le dirigeant socialiste répond : "Notre candidate a plutôt choisi de tenir à l'écart les principaux responsables socialistes."
"Ce fut sa décision. Pour ma part, j'étais totalement disponible et je le lui ai dit", précise-t-il.

Laurent Fabius reproche en outre à Ségolène Royal d'avoir affirmé que le smic à 1.500 euros et la généralisation des 35 heures étaient "des idées qui ne sont pas crédibles" tout en faisant campagne sur ce thème.

Selon lui, ces propos posent la question "de la sincérité en politique."
"On peut être partisan ou adversaire de l'augmentation du smic, mais si on affirme lors d'une élection être favorable à son augmentation, et qu'on déclare ensuite qu'on y croyait pas, cela devient un problème de nature quasi éthique et suscite un doute sur l'ensemble des propositions qu'on défend", dit-il.

Plus largement, Laurent Fabius se dit préoccupé par "l'atmosphère délétère qui règne parmi les dirigeants socialistes", soulignant que les électeurs et militants "en sont furieux."

"Pour ma part, je continuerai à me tenir à l'écart des déclarations quotidiennes contradictoires des uns et des autres. Je serai un sage actif", affirme-t-il.

Les attaques fusent au PS contre Ségo ... La guerre est déclarée

Il reste 18 mois je crois avant qu'ils ne changent de secretaire national, 18 mois ou on se demande comment ils vont tenir au vu de ce qu'il s'est passé ces dernières semaines, et plus on va avancé vers la date des élections internes du PS pour savoir qui succedera a Hollande, plus les coups bas et les gueguerres vont se faire violents...
Installez vous confortablement, et bon film...

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PARIS (AFP) - Laurent Fabius, qui se présente comme un "sage actif" qui veut "jouer collectif", a estimé dans un entretien au Monde daté de jeudi que la gauche avait échoué à la présidentielle parce que Nicolas Sarkozy a été jugé "plus capable de présider le pays" que Ségolène Royal.

"Rien n’est jamais gagné à l’avance, mais je crois, oui, que la victoire était possible", a affirmé l'ancien ministre. Selon lui, "Nicolas Sarkozy a été élu en définitive sur un critère décisif: il a été jugé plus capable de présider le pays que Ségolène Royal".
"Nous avions de solides atouts. Quand notre candidate a été désignée par les militants, elle remportait jusqu’à 55% des suffrages dans les sondages et ceux-ci ont d’ailleurs pesé lourd dans sa désignation", a souligné M. Fabius, concurrent malheureux de Mme Royal lors de la primaire du PS.

"Il est malheureux qu’à l’issue de la campagne, le score soit tombé à 47%", a-t-il ajouté.

Selon lui, si le vote utile a fonctionné, "un triple déficit est apparu: présidentialité, crédibilité, collégialité".

"On ne gagne pas une élection présidentielle en demandant à chacun ce qu’il ou elle veut, mais en proposant une vision, un dessein (...) tout en convainquant qu’on est soi-même capable de les conduire".
Rejetant les accusations selon lesquelles Ségolène Royal n'a pas été épaulée par les ténors du PS, il a estimé à l'inverse que la candidate a "choisi de tenir à l’écart les principaux responsables socialistes". "Pour ma part, j’étais totalement disponible et je le lui ai dit", affirme M. Fabius.

Quant à la critique de Mme Royal sur la proposition du SMIC à 1.500 euros qu'elle avait défendue pendant la campagne, M. Fabius a estimé que cela posait la question de "la sincérité en politique", de nature "quasi éthique".
Le député de Seine-maritime s'est dit par ailleurs "préoccupé par l’atmosphère délétère qui règne parmi les dirigeants socialistes". "Pour ma part", a-t-il dit, "je continuerai à me tenir à l’écart des déclarations quotidiennes contradictoires, je serai un sage actif".

"J’ai la chance d’être en forme, de posséder une assez forte expérience, de me trouver à l’écoute de la population, comme l’a montré notamment la campagne législative. Je veux faire profiter de tout cela, en jouant collectif", a-t-il précisé.

Et bim mange toi ça dans les sents Ségolène, ça commence même a me faire peur toute cette lucidité d'un coup au PS depuis quelques semaines, on y était tellement peu habitué aussi...

[quote="Solo"]

Citation :

Pour Laurent Fabius, on ne gagne pas une élection présidentielle "en demandant à chacun ce qu'il ou elle veut, mais en proposant une vision, un dessein capables de faire progresser la France et les Français tout en convainquant qu'on est soi-même capable de les conduire."

C'est bien ce qu'on a toujours affirmé , un candidat a l'élection n'est pas là pour écouter geindre les citoyens sur leurs petits problèmes personnels , parceque 60 millions de citoyens , c'est aussi 60 millions de problèmes personnels !

Citation :

"On peut être partisan ou adversaire de l'augmentation du smic, mais si on affirme lors d'une élection être favorable à son augmentation, et qu'on déclare ensuite qu'on y croyait pas, cela devient un problème de nature quasi éthique et suscite un doute sur l'ensemble des propositions qu'on défend", dit-il.

Pour une fois , je partage la pensée de fabius !

Mais j'aimerais savoir comment réagissent les sympathisants de bases , les smicards ( s'il en reste au ps ) qui ont cru en ses promesses ?

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Pour une fois , je partage la pensée de fabius !

Sur cette question d'éthique moi aussi ! Comment peut-on défendre des idées auxquelles on ne croit meme pas ???
Quand j'entends des socialistes dire qu'elle a était honnète en disant ca , c'est franchement n'importe quoi et c'est à la limite un manque de respect envers ses élécteurs ...

Le seul problème, c'est que Fabius agit exactement de la même façon que Ségolène Royal... Son rôle de "néo-gauchiste" est carrément pitoyable quand on sait ce qu'il a fait lorsqu'il était aux responsabilités... Donc de deux choses l'une: soit il est tombé sur la tête en faisant un virage à 180 degrés, soit il adopte cette attitude par stratégie... Je penche pour la deuxième option.
Alors le donneur de leçons...

Hier j'écoutais Lassalle sur RMC et quand je compare à ça je me dis que j'ai bien fait de voter Modem aux législatives, ça m'aurait embetter de donner un euro à ces clowns...

Le PS, ils commencent vraiment à êtres grave en effet. Après avoir fait une campagne centre social-libéral, voila qu'ils s'écharpent.
Je comprend que vous soyez MDR. Ils sont d'un pitoyable à pleurer.
Il est vraiment temps de ranger tous ces abrutis dans un placard.

Cela étant, pour la cas de Royal, on sait très bien ce qu'elle fait au PS. Ce n'est pas une question de conviction : sinon, elle serait capable de répondre aux arguments bancals des libéraux, non. C'est une question d'attirance du pouvoir. Elle a les dents moins longues que Sarkozy, mais elle rayent quand même le plancher, à défaut de rayer les lunettes d'Axel Lidenbrock. Elle est allé au PS parce que c'était plus facile pour elle (une femme) d'acceder au sommet que si elle avait frappé à la porte de Chirac et sa clique, point.

Inanna.

Une campagne à gauche toutes tu veux dire. Parce que je n'ai franchement rien vu de libéral chez les socialistes pendant cette campagne.

deniserp a écrit:

Une campagne à gauche toutes tu veux dire. Parce que je n'ai franchement rien vu de libéral chez les socialistes pendant cette campagne.

peut-être pas libérale, mais loin d'être à gauche pour autant...

Anarchie a écrit:

peut-être pas libérale, mais loin d'être à gauche pour autant...

Mmhhh moui... Peut être pas libéral... à d'autres.
Certainement pas ultra-libéral, c'est sur.
Mais libéral quand même.

Il y avait quelques propositions de gauche molle dans son programme, je ne vais pas le nier. Mais pour l'ensemble c'était du centre social-libéral. C'est ça le social-libéral.. ...

Je pense deniserp que tu confond libéralisme et capitalisme. Le progamme du PS était social-libéral, mais il n'était pas capitalliste. Alors que le programme de l'UMP est ultra-libéral et ultra-capitalliste.
Ce qui fait quand meme une autre mesure, c'est sur!

Mais enfin... ...

Inanna

Ouhla ! Je ne confonds rien. Moi-même étant "ultra-libéral" (qu'est-ce que je n'aime pas ce mot !) si j'en suis ta définition. Pour ma part, je me considère comme libéral. On est soit libéral ou alors on ne l'est pas. Mais le terme "ultra-libéral" a été créé par la gauche pour dénigrer le libéralisme et je me refuse de l'utiliser.

Donc, Ségolène royal n'est pas libérale. Je me demande même si c'est une sociale démocrate et pas une socialiste pure.

deniserp a écrit:

(...)
Donc, Ségolène royal n'est pas libérale. Je me demande même si c'est une sociale démocrate et pas une socialiste pure.

Ammusant ce genre de raisonnement par sophisme.
Tu es libéral. Ségolène Royal n'est pas toi. Donc elle n'est pas libérale.

Il y a de l'argumentation, c'est sur!!

Sauf que le PS est social libéral depuis pas mal de temps, Jospin était un social libéral. Autrement, il n'y aurait pas eu de privatisations... .. Et bien d'autres choses. Royal avait, comme Sarko, l'intention de privatiser l'université. C'est un concept libéral les privatisations!
Bon, après les privatisations sont la partie la plus évidente, mais ce n'est pas la seule chose qui montre que le PS en général et Royal en particulier est dans le social-libéralisme en plein.

J'ai l'impression que vouys avez du mal avec les nuances, parfois.

Inanna

Ce n'est pas une argumentation par sophisme mais simplement de la pure logique. Ce n'est pas parce que l'on propose deux ou trois réformes qui sont dites "libérales" que l'on est libéral. Le libéralisme correspond à toute une philosophie qui existe depuis bien longtemps.

deniserp a écrit:

Ce n'est pas une argumentation par sophisme mais simplement de la pure logique. Ce n'est pas parce que l'on propose deux ou trois réformes qui sont dites "libérales" que l'on est libéral. Le libéralisme correspond à toute une philosophie qui existe depuis bien longtemps.

ce n'est pas une puriste du libéralisme, ca l'empêche pas d'être assez libérale... je la préférerais libertaire perso...

Solo a écrit:

Citation :

PARIS (Reuters) - Laurent Fabius dénonce le "triple déficit" de Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle et reproche à l'ex-candidate d'avoir tenu à l'écart les principaux responsables socialistes, dont lui-même.
"Un triple déficit est apparu : présidentialité, crédibilité, collégialité", avance l'ex-Premier ministre dans un entretien accordé au journal Le Monde, daté du 28 juin.

Pour Laurent Fabius, on ne gagne pas une élection présidentielle "en demandant à chacun ce qu'il ou elle veut, mais en proposant une vision, un dessein capables de faire progresser la France et les Français tout en convainquant qu'on est soi-même capable de les conduire."

Interrogé sur les critiques formulées par Ségolène Royal, qui estime ne pas avoir été assez soutenue, le dirigeant socialiste répond : "Notre candidate a plutôt choisi de tenir à l'écart les principaux responsables socialistes."
"Ce fut sa décision. Pour ma part, j'étais totalement disponible et je le lui ai dit", précise-t-il.

Laurent Fabius reproche en outre à Ségolène Royal d'avoir affirmé que le smic à 1.500 euros et la généralisation des 35 heures étaient "des idées qui ne sont pas crédibles" tout en faisant campagne sur ce thème.

Selon lui, ces propos posent la question "de la sincérité en politique."
"On peut être partisan ou adversaire de l'augmentation du smic, mais si on affirme lors d'une élection être favorable à son augmentation, et qu'on déclare ensuite qu'on y croyait pas, cela devient un problème de nature quasi éthique et suscite un doute sur l'ensemble des propositions qu'on défend", dit-il.

Plus largement, Laurent Fabius se dit préoccupé par "l'atmosphère délétère qui règne parmi les dirigeants socialistes", soulignant que les électeurs et militants "en sont furieux."

"Pour ma part, je continuerai à me tenir à l'écart des déclarations quotidiennes contradictoires des uns et des autres. Je serai un sage actif", affirme-t-il.

Les attaques fusent au PS contre Ségo ... La guerre est déclarée

Au moins il ne l'a pas traité de salope, ça aurait pu être pire...

zongo a écrit:

Au moins il ne l'a pas traité de salope, ça aurait pu être pire...

Tu n'en sais rien , les journalistes ont peut être censuré ?