Des bandes rivales et la police se sont affrontées à Cergy

Des bandes rivales et la police se sont affrontées à Cergy sans faire événement

ans un autre contexte, ce type d'événement aurait probablement suscité une large couverture médiatique. Les violences urbaines intervenues, dimanche 17 juin, à Cergy (Val-d'Oise), n'ont donné lieu qu'à des articles dans l'édition locale du Parisien. Les faits sont pourtant graves. En marge du Festival international des cultures urbaines, qui porte le nom de "100 contests", des affrontements violents ont opposé des bandes de jeunes. Puis un nombre important d'individus –300 personnes selon une source policière, plus de 200 selon des témoins directs, 150 selon le maire– ont dégradé des commerces, du mobilier urbain et la gare RER de Cergy-Saint-Christophe, avant de s'en prendre aux policiers.




Dans une situation qualifiée de "quasi-guérilla urbaine" par une autre source policière, les forces de l'ordre ont fait usage de leurs Flash-Ball à 46 reprises pour repousser les groupes d'agresseurs. Ils ont également tiré 25 grenades lacrymogènes pour disperser la foule ou protéger des employés municipaux et d'autres policiers. "Le panel complet des armes anti-émeutes a été utilisé", explique une source syndicale. Quelque 120 fonctionnaires de police ont été mobilisés pendant cette nuit sur la commune, y compris des CRS.

Les premiers incidents graves ont débuté dimanche, vers 21 heures, au cours d'un concert de rap rassemblant 10000 personnes venues de toute l'Ile-de-France pour la quatrième édition du festival. Plusieurs dizaines à plusieurs centaines de personnes, selon les sources, issues de bandes rivales, ont commencé à s'affronter à proximité de la scène. Une courte vidéo diffusée sur YouTube montre des jeunes gens, dissimulés sous des capuches, parfois armés de bâtons, jeter des bouteilles et charger un autre groupe à proximité des spectateurs. Ces règlements de comptes entre bandes se sont multipliés ces derniers mois dans l'agglomération de Cergy, y compris dans les jours qui ont précédé le festival.

"On a été prévenus par des habitants que des bandes armées, encagoulées, arrivaient sur le site. Puis une trentaine de voyous ont commencé à s'en prendre à une trentaine d'autres voyous", raconte Joël Motyl, adjoint au maire (PS) chargé de la jeunesse, présent sur place. L'élu affirme avoir aperçu des individus avec des barres de fer, des manches de pioche et même une hache et un pistolet. Un autre témoin, Youssef Kabouche, responsable d'une des associations partenaires du festival, affirme aussi avoir vu une hache ainsi que des couteaux. Il dit avoir entendu des détonations et évoque la présence d'"au moins 200 personnes venues pour se battre". Une estimation également avancée par d'autres témoins qui souhaitent rester anonymes.

Face à ces actes de violence, la vingtaine de policiers municipaux et la cinquantaine de vigiles d'une société privée, employés pour l'occasion, ont rapidement été débordés. Les organisateurs du festival – gratuit et sans fouille à l'entrée, ce que critique la préfecture – ont alors décidé de mettre fin au concert et de demander des renforts policiers. "Les choses se sont visiblement dégradées après l'annulation du concert", souligne le préfet du Val-d'Oise, Christian Leyrit.

Les groupes de jeunes se sont dirigés vers la gare où ils ont commencé par dégrader le mobilier urbain. Une vidéo, diffusée sur DailyMotion, montre, pendant un peu plus d'une minute, des personnes détruisant des cabines téléphoniques et un panneau publicitaire avec, en fond sonore, des cris et la sonnerie d'une alarme.

Des commerces et la gare ont été visés. "Les dégâts sont très importants, témoigne le pharmacien, Jean-Fabrice Desens, installé depuis une dizaine d'années dans le quartier. Le stock de marchandises, l'informatique, le mobilier et les vitrines ont été détruits." De son côté, la SNCF a recensé des "dégâts significatifs" avec des vitres brisées, des appareils distributeurs de billets dégradés et des guichets inutilisables pendant plusieurs jours. La ligne de train a été coupée pendant 45 minutes.

Une source syndicale policière affirme que les bandes se sont alliées pour attaquer les forces de l'ordre, jusque vers minuit, blessant légèrement deux agents. Un témoignage, publié jeudi 21juin sur le site alternatif Indymedia, fait état de slogans antipoliciers et antisarkozy lancés par des "centaines de personnes". "Dans ce type de manifestations, si les CRS interviennent dans la foule, il n'est jamais certain qu'il n'y ait pas beaucoup plus de dégâts", relève le préfet. Aucun blessé sérieux n'a été signalé du côté des manifestants.

Les policiers ont procédé à huit interpellations pendant les incidents. Mais, faute de preuves, toujours délicates à rassembler dans ce type de situation, six personnes ont été rapidement relâchées. Deux jeunes hommes ont été jugés, en comparution immédiate, mardi 19 et mercredi 20 : le premier, qui a reconnu les faits, a été condamné à dix mois de prison ferme pour des dégradations, commises en réunion, dans la gare; le second, qui nie sa participation aux violences, a été condamné à trois ans de prison, dont deux ans ferme, pour avoir caillassé puis incendié un véhicule de la police municipale. "L'enquête préliminaire se poursuit", ajoute Bernard Farret, procureur de la République adjoint, pour souligner que d'autres interpellations sont possibles.

La préfecture et l'opposition municipale critiquent l'organisation du festival et la programmation de groupes de rap jugés "hard". De son côté, la mairie accuse la police nationale de ne pas avoir prévu des moyens suffisants. "On a le sentiment d'avoir été abandonnés par la police. On a eu entre 40000 et 45000 participants pendant trois jours, soit l'équivalent d'un match au Parc des Princes. Et pour tout ça, quelques dizaines de policiers nationaux présents le soir pendant le concert, à comparer aux centaines d'hommes mobilisés pour un match de foot", s'indigne Joël Motyl, adjoint au maire. Selon la mairie, les CRS appelés en renfort ont mis 40 minutes pour arriver, après s'être perdus dans Cergy. Sollicitée par Le Monde, la direction générale de la police nationale n'a pas souhaité répondre.


Luc Bronner

Citation :

Des bandes rivales et la police se sont affrontées à Cergy sans faire événement

ans un autre contexte, ce type d'événement aurait probablement suscité une large couverture médiatique.

Pourquoi ces émeutes n'ont-elles pas "fait l'évènement" ? Simplement parce que depuis 5 ans les médias ont ordre de dire que la sécurité a été rétablie dans notre beau Pays, "grâce" à qui on sait. Faire savoir ce genre de choses, ça peut vous retourner facilement 53% d'électeurs... Pas bon pour Nico tout ça...

Des evenements de ce genre, ca fait 30 ans qu'il y en a chaque mois, chaque semaine sur le territoire. Et meme bien plus de 30 ans d'ailleurs, il y a 100 ans on se battait entre clochers aux bals du samedi soir ...

Marco Polo a écrit:

Des evenements de ce genre, ca fait 30 ans qu'il y en a chaque mois, chaque semaine sur le territoire. Et meme bien plus de 30 ans d'ailleurs, il y a 100 ans on se battait entre clochers aux bals du samedi soir ...

Dire que Sarko a construit toute son image sur la securité, et aujourd'hui ce serait pas important, pas grave, routinier............
Si c'est routinier c'est encore plus grave Marco!

vladana a écrit:

Des bandes rivales et la police se sont affrontées à Cergy sans faire événement

ans un autre contexte, ce type d'événement aurait probablement suscité une large couverture médiatique. Les violences urbaines intervenues, dimanche 17 juin, à Cergy (Val-d'Oise), n'ont donné lieu qu'à des articles dans l'édition locale du Parisien. Les faits sont pourtant graves. En marge du Festival international des cultures urbaines, qui porte le nom de "100 contests", des affrontements violents ont opposé des bandes de jeunes. Puis un nombre important d'individus –300 personnes selon une source policière, plus de 200 selon des témoins directs, 150 selon le maire– ont dégradé des commerces, du mobilier urbain et la gare RER de Cergy-Saint-Christophe, avant de s'en prendre aux policiers.




Dans une situation qualifiée de "quasi-guérilla urbaine" par une autre source policière, les forces de l'ordre ont fait usage de leurs Flash-Ball à 46 reprises pour repousser les groupes d'agresseurs. Ils ont également tiré 25 grenades lacrymogènes pour disperser la foule ou protéger des employés municipaux et d'autres policiers. "Le panel complet des armes anti-émeutes a été utilisé", explique une source syndicale. Quelque 120 fonctionnaires de police ont été mobilisés pendant cette nuit sur la commune, y compris des CRS.

Les premiers incidents graves ont débuté dimanche, vers 21 heures, au cours d'un concert de rap rassemblant 10000 personnes venues de toute l'Ile-de-France pour la quatrième édition du festival. Plusieurs dizaines à plusieurs centaines de personnes, selon les sources, issues de bandes rivales, ont commencé à s'affronter à proximité de la scène. Une courte vidéo diffusée sur YouTube montre des jeunes gens, dissimulés sous des capuches, parfois armés de bâtons, jeter des bouteilles et charger un autre groupe à proximité des spectateurs. Ces règlements de comptes entre bandes se sont multipliés ces derniers mois dans l'agglomération de Cergy, y compris dans les jours qui ont précédé le festival.

"On a été prévenus par des habitants que des bandes armées, encagoulées, arrivaient sur le site. Puis une trentaine de voyous ont commencé à s'en prendre à une trentaine d'autres voyous", raconte Joël Motyl, adjoint au maire (PS) chargé de la jeunesse, présent sur place. L'élu affirme avoir aperçu des individus avec des barres de fer, des manches de pioche et même une hache et un pistolet. Un autre témoin, Youssef Kabouche, responsable d'une des associations partenaires du festival, affirme aussi avoir vu une hache ainsi que des couteaux. Il dit avoir entendu des détonations et évoque la présence d'"au moins 200 personnes venues pour se battre". Une estimation également avancée par d'autres témoins qui souhaitent rester anonymes.

Face à ces actes de violence, la vingtaine de policiers municipaux et la cinquantaine de vigiles d'une société privée, employés pour l'occasion, ont rapidement été débordés. Les organisateurs du festival – gratuit et sans fouille à l'entrée, ce que critique la préfecture – ont alors décidé de mettre fin au concert et de demander des renforts policiers. "Les choses se sont visiblement dégradées après l'annulation du concert", souligne le préfet du Val-d'Oise, Christian Leyrit.

Les groupes de jeunes se sont dirigés vers la gare où ils ont commencé par dégrader le mobilier urbain. Une vidéo, diffusée sur DailyMotion, montre, pendant un peu plus d'une minute, des personnes détruisant des cabines téléphoniques et un panneau publicitaire avec, en fond sonore, des cris et la sonnerie d'une alarme.

Des commerces et la gare ont été visés. "Les dégâts sont très importants, témoigne le pharmacien, Jean-Fabrice Desens, installé depuis une dizaine d'années dans le quartier. Le stock de marchandises, l'informatique, le mobilier et les vitrines ont été détruits." De son côté, la SNCF a recensé des "dégâts significatifs" avec des vitres brisées, des appareils distributeurs de billets dégradés et des guichets inutilisables pendant plusieurs jours. La ligne de train a été coupée pendant 45 minutes.

Une source syndicale policière affirme que les bandes se sont alliées pour attaquer les forces de l'ordre, jusque vers minuit, blessant légèrement deux agents. Un témoignage, publié jeudi 21juin sur le site alternatif Indymedia, fait état de slogans antipoliciers et antisarkozy lancés par des "centaines de personnes". "Dans ce type de manifestations, si les CRS interviennent dans la foule, il n'est jamais certain qu'il n'y ait pas beaucoup plus de dégâts", relève le préfet. Aucun blessé sérieux n'a été signalé du côté des manifestants.

Les policiers ont procédé à huit interpellations pendant les incidents. Mais, faute de preuves, toujours délicates à rassembler dans ce type de situation, six personnes ont été rapidement relâchées. Deux jeunes hommes ont été jugés, en comparution immédiate, mardi 19 et mercredi 20 : le premier, qui a reconnu les faits, a été condamné à dix mois de prison ferme pour des dégradations, commises en réunion, dans la gare; le second, qui nie sa participation aux violences, a été condamné à trois ans de prison, dont deux ans ferme, pour avoir caillassé puis incendié un véhicule de la police municipale. "L'enquête préliminaire se poursuit", ajoute Bernard Farret, procureur de la République adjoint, pour souligner que d'autres interpellations sont possibles.

La préfecture et l'opposition municipale critiquent l'organisation du festival et la programmation de groupes de rap jugés "hard". De son côté, la mairie accuse la police nationale de ne pas avoir prévu des moyens suffisants. "On a le sentiment d'avoir été abandonnés par la police. On a eu entre 40000 et 45000 participants pendant trois jours, soit l'équivalent d'un match au Parc des Princes. Et pour tout ça, quelques dizaines de policiers nationaux présents le soir pendant le concert, à comparer aux centaines d'hommes mobilisés pour un match de foot", s'indigne Joël Motyl, adjoint au maire. Selon la mairie, les CRS appelés en renfort ont mis 40 minutes pour arriver, après s'être perdus dans Cergy. Sollicitée par Le Monde, la direction générale de la police nationale n'a pas souhaité répondre.


Luc Bronner

J'habite à côté et je n'étais même pas au courant . En même temps, Cergy St Christophe c'est pas le mieux en ce qui concerne la sécurité.

Vladana a écrit:

Dire que Sarko a construit toute son image sur la securité, et aujourd'hui ce serait pas important, pas grave, routinier............
Si c'est routinier c'est encore plus grave Marco!

C'est helas routinier ... et c'est grave ! Mais bon Deniserp qui habite a cote dit qu'il n'a rien vu rien entendu ... alors faudrait pas que la bagarre en bandes de petits voyous de Cergy devienne la sardine du Vieux Port de Marseille !

Marco Polo a écrit:

Vladana a écrit:

Dire que Sarko a construit toute son image sur la securité, et aujourd'hui ce serait pas important, pas grave, routinier............
Si c'est routinier c'est encore plus grave Marco!

C'est helas routinier ... et c'est grave ! Mais bon Deniserp qui habite a cote dit qu'il n'a rien vu rien entendu ... alors faudrait pas que la bagarre en bandes de petits voyous de Cergy devienne la sardine du Vieux Port de Marseille !

il y a des films amateurs qui circulent, je vais en trouver un pour le poster des que j'ai plus de temps.
On parle de situation de "quasi guerrillia", quand meme.
Je suis à stras depuis 8 ans et j'ai jamais vu une voiture brulée........
Je pense pas que les CRS aient penser à envoyer un sms à Deniserp!

Citation :

J'habite à côté et je n'étais même pas au courant . En même temps, Cergy St Christophe c'est pas le mieux en ce qui concerne la sécurité.

Il serait peut-être temps que ça change non ?

Le Pen... vite !

Pour Le Pen, vu son état sur le perron de l'Elysée il y a deux jours, j'en pense que tu ne le verras pas au pouvoir car il ne verra pas 2012. C'est triste à dire, mais il devrait se retirer là maintenant ... je savais qu'il était mal en point, mais là c'est grave ...

Marco Polo a écrit:

Des evenements de ce genre, ca fait 30 ans qu'il y en a chaque mois, chaque semaine sur le territoire. Et meme bien plus de 30 ans d'ailleurs, il y a 100 ans on se battait entre clochers aux bals du samedi soir ...

des évènements de ce genre ca arrive depuis tellement longtemps...pss! et puis sarko n'a jamais dit qu'il avait éradiquer la racaille ;ça se saurait ! parce que la racaille y en aura toujours , la seule chose qui change entre la gauche et la droite c'est la manière de les traiter !!!

la gauche les victimise et elle prolifère impunément ; la droite elle sévit et la racaille prolifère (-era bientôt ) en prison ....

Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes tout le monde se réconcilie !

belladone a écrit:

Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes tout le monde se réconcilie !

les points de convergences, c'est le programme FN
Les smileys c'est pour dire...............second degré!

Marco Polo a écrit:

Des evenements de ce genre, ca fait 30 ans qu'il y en a chaque mois, chaque semaine sur le territoire. Et meme bien plus de 30 ans d'ailleurs, il y a 100 ans on se battait entre clochers aux bals du samedi soir ...

Rien à voir, entre des gars éméchés qui se castagnent à la fin du bal et ce qui se passe actuellement!

il y a 30 ans, je ne me souviens pas de voitures brulées, alors que maintenant c'est quotidien, même si effectivement les médias en parlent peu.... c'est devenu tellement banal!

Finalement, on ne parle des bus qui brulent que s'ils brulent avec quelqu'un dedans!

vladana a écrit:

Des bandes rivales et la police se sont affrontées à Cergy sans faire événement

tu m'étonnes que ça n'a pas fait "lévenement".

depuis 40 ans, et surtout depuis que la gauche est là on a laissé faire n'importe quoi et on a admis que ces territoires n'appartenaient plus à la France et qu'on devait s'en foutre littéralement.

Je crois que la saignée territoriale avec la perte des colonies a assez duré et que la France y a assez perdu en prestige pour qu'on baisse encore les bras. Les banlieues seront françaises et intégrées à la nation ou ne le seront pas. Je suis pour ma part satisfait du retour de l'identité nationale qui devrait changer tout ça.

il y a 30 ans on ne parlait pas ou peu des pédophiles et pourtant y en avait autant qu'aujourd'hui....voir plus !
il y a 30 ans y avait pas de téléphones portablespour filmer les actes d'agressions mais une femme battue ou violée gardait une réputation de salope dans son quartier....alors qu'aujourd'hui elle en sort comme victime et reste respectable....

aline a écrit:

une femme battue ou violée gardait une réputation de salope dans son quartier....alors qu'aujourd'hui elle en sort comme victime et reste respectable....

dans les banlieues l'évolution est plutot inverse avec l'installation progressive de la charia sous toutes ses formes et le laxisme des juges et des élus de gauche.

Citation :

des évènements de ce genre ca arrive depuis tellement longtemps...pss! et puis sarko n'a jamais dit qu'il avait éradiquer la racaille ;ça se saurait ! parce que la racaille y en aura toujours , la seule chose qui change entre la gauche et la droite c'est la manière de les traiter !!!

Oui c'est ça Aline, tu as raison : ce qui différencie la "droite" et la gauche en France à l'heure actuelle, c'est la manière de mentir aux électeurs. Le seul hic c'est que l'impatience de ces derniers grandit, et qu'ils vont vraiment finir par se fâcher devant une telle chienlit. Ce ne sera pas faute de les avoir prévenus...

Citation :

dans les banlieues l'évolution est plutot
inverse avec l'installation progressive de la charia sous toutes ses
formes et le laxisme des juges et des élus de gauche.

T'y a déja mis les pieds?

aline a écrit:

il y a 30 ans on ne parlait pas ou peu des pédophiles et pourtant y en avait autant qu'aujourd'hui....voir plus !
il y a 30 ans y avait pas de téléphones portablespour filmer les actes d'agressions mais une femme battue ou violée gardait une réputation de salope dans son quartier....alors qu'aujourd'hui elle en sort comme victime et reste respectable....

Ou as tu entendu cela ??
Une femme violée , battue n'était pas une salope , c'est depuis les années 80 que ce phénomène est apparu !
Avec les viols collectifs !

Moi qui croyais que super sarko qui fait le fier à bras devant l'iran garantissait la sécurité de nos banlieues je suis fort marie. C'est vrai qu'il a mieux à faire comme tenter de marcher Taubira (top model de la politique) ou convaincre les polonais d'adopter un traité rejeter démocratiquement par le peuple français. Quel homme ce sarko vraiment je l'admire ! *Flo*

d'aprés ce que j'ai compris il s'agit d'un concert de RAP, donc dejà on est ds l'antisocial, antipolice à mort, ensuite visiblement l'organisation est irresponsable puisque reunir des milliers de personnes dont on peut logiquement penser qu'il y aura tj des minorités violentes, sans avoir prevu un service de sécurité imposant est affligeant

enfin il y a un phenomene de mimétisme americain avec cette merde de rap + gang, puisque à la base il s'agit de bandes rivales

le travail ds ces banlieues est colossal, sarkozy n'y arrivera jamais avec la seule repression (prisons pleines) mais il faut commencer par ça tant le laxisme a été colossal ds le passé (causes complexes)

national43 a écrit:

Oui c'est ça Aline, tu as raison : ce qui différencie la "droite" et la gauche en France à l'heure actuelle, c'est la manière de mentir aux électeurs. Le seul hic c'est que l'impatience de ces derniers grandit, et qu'ils vont vraiment finir par se fâcher devant une telle chienlit. Ce ne sera pas faute de les avoir prévenus...

Si tu fais allusion aux propositions et idées du FN tu peux relire la presse, analyser et réfléchir aux résultats désastreux de ce parti politique et des ses idées que la majorité des français a rejetées !

Oxana a écrit:

Honneur de la Police a écrit:

dans les banlieues l'évolution est plutot inverse avec l'installation progressive de la charia sous toutes ses formes et le laxisme des juges et des élus de gauche.

Faudra peut-être arrêter un jour de stigmatiser la gauche ... il y a quand même un certain nombre d'années que la gauche ne gouverne plus ce pays !

A quand le réalisme ?

je ne savais pas que le Blanc Mesnil et Saint Denis étaient gouvernés par l'UMP

Quand tu me parle de réalisme, tu penserait pas au réalisme soviétique plutot ?