60e Festival de Cannes : le TOPIC !

Il a l'air génial, je crois qu'il est d'ores et déjà vu comme un prétendant à la Palme, ca fait plus de 15 ans maintenant qu'ils ont reçu la première.

Sinon, j'attends avec impatience le premier volet du nouveau dyptique de Tarantino, les deux promettent (le second est réalisé par Rodriguez).

J'aimerais bien voir le Wong Kar Waï aussi (non, pas que pour Jude Law, héhé), après ces chefs d'oeuvre nationaux, je me demande s'il perd quelquechose en passant à l'anglais et aux acteurs américains!

Anna a écrit:

Sinon, j'attends avec impatience le premier volet du nouveau dyptique de Tarantino, les deux promettent (le second est réalisé par Rodriguez).

On a beau ne pas avoir les mêmes opinions politiques, au moins on a les mêmes références cinématographiques héhé ...

J'adore Tarantino !

Mon avis personnel, c'est ennuyeux à chier, c'est une pompe à fric, Vraiment on pourrait mettre cet argent pour des projets plus fastidieux que dedans ... Surtout que cela ne rapporte que surdimension de certains égo ... Et il y a de vrais informations à véhiculer dans les JT que de parler que tel acteur était ici ou là

Johanna a écrit:

Mon avis personnel, c'est ennuyeux à chier, c'est une pompe à fric, Vraiment on pourrait mettre cet argent pour des projets plus fastidieux que dedans ... Surtout que cela ne rapporte que surdimension de certains égo ... Et il y a de vrais informations à véhiculer dans les JT que de parler que tel acteur était ici ou là

J'essaie de ne pas trop regarder le décorum du Festival qui tient plus du zoo qu'autre chose. Mais mise à part ce côté contestable, il propose de bons films quand même ... ca m'aide ensuite à faire un choix pour ma dévédéthèque ...

C'est un énorme marché et c'est l'occasion pour énormément de films d'avoir une carrière internationale, donc bien sûr qu'il y a de la thune, et après, si les seules réfèrences de certains sont les blockbusters américains, c'est sûr que ça paraît emmerdant.

Le festival a permis la consécration, voire la découverte de pas mal de réalisateurs cultes, c'est indéniable, et les films récompesés le sont en général à bien juste titre (je ne vais pas citer toutes les Palmes d'Or, mais prenons la Dolce Vità, Pulp Fiction, ou même le dernier, The Wind That Shakes The Barkleys...)

Pour ma part, j'aime pas le festival de Cannes, j'aime pas les films kazakhs ou les réalisateurs russes coréens et j'en passe. Ces films pour lecteurs de Télérama me font c**** pour la plupart.
Et la surmédiatisation du festival, qui montre tous les piques-assiestes et stars clubeurs m'insupporte.

Johanna a écrit:

Mon avis personnel, c'est ennuyeux à chier, c'est une pompe à fric, Vraiment on pourrait mettre cet argent pour des projets plus fastidieux que dedans ... Surtout que cela ne rapporte que surdimension de certains égo ... Et il y a de vrais informations à véhiculer dans les JT que de parler que tel acteur était ici ou là

il est vrai que les Jt parlent de plus en plus des people(de leur jogging entre autre)et non des vrais informations

Les distributeurs ont abusé pour le dernier Tarantino/Rodriguez.
Les deux réalisateurs voulaient se baser sur le principe de la double séance (principe appliqué dans les ciné plein air américains, projetant des séries Z bourrines), et diffuser leur films dans une même séance à la suite avec des fausses bandes annonces en entracte.

Mais les Weinstein ont préféré faire deux séances. Marketing oblige. Et donc ils trahissent un peu le principe de base.

Autant j'apprécie certains films qui concourent au festival et cetaines palmes d'or, autant je ne supporte pas les à coté ridicules avec toute cette promo pour les blockbusters et toutes ces pseudos stars qui viennent se faire mousser. Un étalement puéril de grand luxe.

Citation :

"Dans ce film, je ne suis qu'un citoyen préoccupé. Les stars, ce sont les scientifiques auxquel nous donnons librement la parole", a expliqué à la presse DiCaprio.

Cette "11e heure", celle d'avant la catastrophe, fait défiler des dizaines de spécialistes qui détaillent les problèmes d'environnement du globe et leurs causes, avant d'avancer quelques solutions. DiCaprio, 33 ans, ponctue leurs interventions, appellant chacun à l'action.

L'acteur affirme que, pour sa part, il "essaie de vivre de façon respectueuse de l'environnement, notamment pour tout ce qui concerne les panneaux solaires sur la maison, la voiture qu'(il) utilise".

Georges Bush a "très peu fait pour l'environnement", a critiqué Leonardo DiCaprio qui estime que "la prochaine élection sera cruciale"

Le problème que tu évouqes pour Tarantino s'étai déjà posé du temps de Kill Bill, plus en amont...

Citation :

"Merci de nous donner le 'goût des autres' et de nous rapprocher de 'la vie des autres'", écrit M. Sarkozy dans ce message, en référence à deux films récents. "En 60 ans, vous (...) avez fait naître des légendes. Vous avez révélé des chefs d'oeuvres, vous avez inventé des styles, renouvelé sans cesse la modernité. Vous avez refusé le formatage et l'académisme, donné un sens à une technique et fait de l'art avec une industrie".

Dans son message, le chef de l'Etat renouvelle son engagement à défendre l'exception culturelle "qui a donné sa vitalité à la création contemporaine". "La France doit défendre ce mécanisme formidable de soutien financier, qu'il ne faut surtout pas confondre avec un simple subventionnement. Il fait du box office un cercle vertueux, l'argent allant à la création dans un mouvement que nous espérons perpétuel", ajoute M. Sarkozy.

Nicolas Sarkozy promet par ailleurs d'être "vigilant" pour défendre les droits d'auteur des cinéastes contre le "piratage de masse" de leurs oeuvres sur Internet. "Il faut que chacun prenne sa part dans la lutte pour la protection des droits. Vous pourrez compter sur moi", assure le nouveau président.

Citation :

Le cinéaste américain présente Julian Schnabel présente à Cannes sa très belle adaptation du Scaphandre et le Papillon, le bouleversant livre de Jean-Dominique Bauby.

Résumé de l'oeuvre : atteint du locked-in syndrome après un accident cérébral, le journaliste (interprété à l'écran par Mathieu Amalric), entièrement paralysé, a gardé l'esprit intact. Pour tout moyen de communication avec le monde extérieur, les battements de la paupière gauche. Une fois pour dire oui, deux pour dire non.

Ce « carnet de voyage immobile », dicté lettre par lettre, est un émouvant hymne à la vie. Julian Schnabel a trouvé au coeur de cette oeuvre un écho personnel. « Mon ami Fred Hughes, manager de la Factory, était atteint de sclé­rose en plaques. Il ne pouvait plus bouger. Je lui faisais la lecture. Un jour, son infirmier, Darin McCormack, m'a offert Le Scaphandre et le Papillon, que j'ai lu à Fred. Longtemps après, mon père, qui était tombé malade, est venu vivre à la maison. Il était proche de la fin et était terrifié à l'idée de mourir. Il n'était pas préparé. C'est alors que j'ai reçu le scénario du Scaphandre, envoyé par la productrice Kathleen Kennedy. Je ne pouvais pas ignorer tous ces signes reçus à des moments clés de ma vie. » C'est Pathé qui finalement rachètera les droits à Universal. « Cela tombait bien. J'ai toujours souhaité tourner ce film en français, avec des acteurs français. »

Mes potes à Cannes !

Téhéran a protesté contre la sélection du long-métrage de l'exilée iranienne, Marjane Satrapi, qui porte un regard critique sur l'Iran. "Il n'y a rien de politique dans ce choix", tempère le Quai d'Orsay.

La France a rejeté mardi 22 mai les protestations de l'Iran contre la sélection au Festival de Cannes de "Persépolis", un dessin animé long-métrage de l'exilée iranienne Marjane Satrapi.
"Ce film a été sélectionné par les responsables du Festival de Cannes, qui ne sont pas évidemment sous l'autorité du gouvernement français et donc il n'y a rien de politique dans ce choix. C'est un choix fait pour des raisons artistiques", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi.
"Les autorités iraniennes doivent comprendre qu'en France nous sommes très attachés à la liberté d'expression et à la liberté de création artistique", a ajouté le porte-parole.
La sélection de "Persépolis" n'est pas du goût de Téhéran. Dans un courrier adressé à l'attaché culturel de l'ambassade de France, rendu public dans la presse iranienne lundi, une organisation dépendant du ministère iranien de la Culture s'élève contre la projection du film.
"Persépolis" porte un regard critique sur la révolution islamique.

"Un tableau irréel"

"Cette année le festival de Cannes a sélectionné un film sur l'Iran qui présente un tableau irréel des conséquences et des réussites de la révolution islamique", écrit la Fondation du cinéma Farabi. "Se peut-il que la sélection de ce film ne soit pas à mettre au compte d'un acte politique ou même anticulturel de la part du festival?"
La Fondation Farabi est chargée de la promotion du cinéma iranien à l'étranger. Elle est sous l'autorité du ministère de la Culture et de la guidance islamique.
La fondation souligne que "Persépolis" est la seule œuvre iranienne de la sélection officielle de Cannes, et accuse les responsables du festival d'"agir en conformité avec les politiques biaisées des puissances dominantes".

Censuré en Iran

"Persépolis" est réalisé avec le Français Vincent Paronnaud. Il est tiré de la bande-dessinée éponyme de Marjane Satrapi. L'auteur y raconte son enfance, à l'époque de la révolution islamique de 1979, ainsi que les désillusions qui s'ensuivent, avant son exil en Autriche.
La série de bande-dessinées de Marjane Satrapi, dont "Poulet aux prunes", a été traduite en 20 langues. Mais elle n'a jamais été publiée ne Iran, où la censure se montre sans aucune tolérance envers les œuvres jugées contraires aux valeurs de la révolution islamique.

J'adore.
La BD était géniale, tout comme Poulet aux Prunes d'ailleurs, je vais me ruer sur le film (j'ai vu que Mastroiani prêtait sa voix à Marjane!)

Et Deneuve à la mère.

Marjane a un immense courage. Je lui voue un profond respect pour avoir eu l'audace de dénoncer la dictature des barbus, sachant que toute sa famille vie en Iran et qu'elle va certainement avoir des représailles.