Opération anti-ETA : un garde civil espagnol tué dans les Landes
Ce garde civil est le premier tué depuis que le groupe séparatiste basque ETA a officiellement mis fin en juin dernier à la trêve qu’il avait unilatéralement déclarée en mars 2006.
Un membre de la garde civile espagnole a été tué et un autre très grièvement blessé. Il était dimanche matin en "état clinique apparent de mort cérébrale" Les deux hommes étaient engagés dans une mission de surveillance de personnes soupçonnées d’appartenir à l’organisation séparatiste basque ETA, une opération commune avec les Renseignements généraux français. Les deux hommes qui étaient en civil, ont été atteints par des balles tirées à bout portant par un groupe composé de deux hommes et une femme alors qu’ils s’apprêtaient à monter dans leur voiture.
ETA : Les meurtriers préparaient peut-être des attentats
C'est ce qu'affirme le ministre de l'intérieur espagnol au lendemain de l'attaque attribuée à l'organisation terroriste qui a coûté la vie d'un garde civile espagnol et blessé grièvement un second.
Ceux qui ont tué et blessé grièvement deux gardes civils espagnols samedi dans le sud-ouest de la France, formaient peut-être un commando de l'ETA, désireux de préparer des attentats, a déclaré le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, dimanche 2 décembre, sur l'antenne de la radio Cadena SER.
Selon ce dernier, la police française aurait découvert 300 grammes de chlorate, ingrédient pouvant servir à l'élaboration d'explosifs, dans un véhicule utilisé lors de leur fuite. Les meurtriers présumés seraient deux hommes et une femme.
Pour Alfredo Perez Rubalcaba l'homicide du garde civil n'était pas un "acte prémédité". Il résulterait plutôt d'une rencontre fortuite entre les membres de l'ETA et les policiers espagnols, dans une cafétéria de Capbreton. Les enquêteurs français sont toujours sur la piste des trois meurtriers présumés, qui se sont enfuis vers le nord en voiture, et on pris brièvement une femme en otage, presque aussitôt relâchée, non loin de Bordeaux.
Les obsèques de du garde civil de 24 ans, Raul Centeno, se sont déroulées à Madrid, en présence notamment du roi Juan Carlos et du Premier ministre Jose Luis Zapatero. Le second policier, atteint en pleine tête par une balle, se trouve à l'hôpital de Bayonne. Il est dans "un état clinique apparent de mort cérébrale".