Ca chauffe pour Copé...

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Contesté par les députés UMP pour ses absences et son autoritarisme, M. Copé est critiqué à l'Elysée
LE MONDE | 02.11.07 | 15h03 • Mis à jour le 02.11.07 | 15h03

"Cumulard" employé à temps partiel dans un cabinet d'avocats d'affaires, Jean-François Copé est critiqué pour ses absences. Et, lorsqu'il est là, pour son autoritarisme. Le président du groupe UMP de l'Assemblée nationale - un rouage essentiel dans le dispositif majoritaire - est sur la sellette.

L'annulation de la réunion de l'équipe dirigeante de l'UMP autour de Nicolas Sarkozy, qui était prévue mercredi 31 octobre en fin d'après-midi, lui a évité d'en prendre encore une fois pour son grade. Mardi matin, au petit déjeuner de la majorité, M. Sarkozy avait exhorté ses troupes à "éviter d'exprimer des petites aigreurs", laissant percer son agacement après les "couacs" successifs intervenus depuis la rentrée parlementaire : critiques exprimées pendant les journées parlementaires de l'UMP, confusion autour de l'amendement ADN lors du projet de loi sur l'immigration, revers sur le texte de financement du Nouveau Centre faute de majorité dans l'Hémicycle, faible mobilisation pendant l'examen du budget de la Sécurité sociale...


"JOUER COLLECTIF"

"Je ne suis pas un garde-chiourme", s'est défendu le président du groupe, dans un entretien au Journal du dimanche du 28 octobre. Il n'empêche. Ces défaillances répétées lui sont reprochées. D'autant que certains de ses "amis" ne manquent pas une occasion de se plaindre d'un ego qu'il aurait "hypertrophié". "Je connais peu de gens qui vivent avec l'idée d'être un jour élu président de la République. Jean-François est de ceux-là", note Patrick Ollier, ancien président - par intérim - de l'Assemblée nationale.

M. Copé n'imaginait pas ne pas être au gouvernement après la victoire de M. Sarkozy. Il revendiquait même un poste prestigieux. La déception a été cruelle. En compensation, le chef de l'Etat lui a attribué la présidence du groupe. Le député de Seine-et-Marne, qui espérait faire de ce poste un tremplin, se rend compte que la fonction comporte bien plus de désagréments que de gratifications. "Le problème, rappelle un des hauts responsables de la majorité, quand on a des ambitions, légitimes, pour son parcours politique, c'est que la fonction de président du groupe exige de ne pas trop se mettre en avant et de jouer collectif."

M. Copé, qui truffe volontiers ses propos d'expressions anglo-saxonnes, a importé dans le groupe des méthodes de "management" à l'américaine. Il a changé le "staff" des collaborateurs du groupe en faisant venir à ses côtés des jeunes gens tout dévoués à sa carrière. L'annonce de sa collaboration dans un cabinet d'affaires a été très mal vécue dans le groupe. Les députés ont eu le sentiment que leur chef de file - par ailleurs maire de Meaux et président de la communauté d'agglomération - s'intéressait décidément plus à ses émoluments qu'à la vie du groupe.

Après les journées parlementaires de Strasbourg, fin septembre, M. Copé avait déjà été accusé de s'être mis en scène plutôt que d'avoir valorisé l'action du gouvernement et du chef de l'Etat. Ce dernier avait piqué "une colère noire", estimant que c'était "n'importe quoi". Crime de lèse-majesté : "Il n'y avait aucune photo de Nicolas (Sarkozy)" au cours de ces journées, s'étaient indignés les proches du président de la République. Le clip projeté en clôture des journées avait été tout à l'honneur, en revanche, du chef des députés. "Nicolas sait très bien qui s'est chargé d'organiser ces journées", avait alors lâché le secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian.

Voilà M. Copé tout à la fois contesté et contraint de reprendre ses troupes en main sans les brusquer. La tâche s'annonce compliquée.
Patrick Roger

Source: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-973852@51-961648,0.html
On dirait que le cumulard à la langue de bois commence à tomber en disgrâce...

C'est vrai que son attitude est pour le moin contestable ...

Copé fidèle à lui même. Quand on choisit des types dans son genre, il est inutile de se plaindre après...

Il changera jamais... (et je ne suis pas le seul à penser ça )

L'UMP serait bien avisé de faire un peu le ménage dans ses rangs ! ! !