- Citation :
- L'UMP et Nicolas Sarkozy ont fait en quelques semaines, en quelques mois ce que Les Verts et la gauche n'ont jamais réussi à faire en 20 ans !
Je suis assez d'accord avec ça. Les verts et les écolos de gauche sont des petits rigolos, à côté des chantiers en cours - on devrait plutôt dire des chantiers en promesse pour être exact. Mais soyons optimistes ! En même temps, je regarde le discours sur l'environnement d'une manière toujours prudente.
Je ne pense pas que le discours écologique soit finalement tellement de gauche. Sans doute est-ce pour des raisons à la fois historiques (je veux parler d'histoire politique, d'histoire des partis politiques) et pour des raisons idéologiques que l'écologie s'est longtemps identifiée à gauche (on disait que les écolos, c'étaient comme les pastèques, verts dessus et rouges dedans), mais il n'apparaît pourtant pas dans le discours de la protection de l'environnement plus d'idéologèmes de gauche que de droite, au fond. Parfois même on pourrait penser que c'est plus une affaire de droite que de gauche. C'est un vaste sujet...
Mais c'est pour des considérations qui vont un peu au-delà de tout ça que je me permets de penser qu'on devrait être prudent. Il y a pas mal de scories philosophiques dans le discours écologistes, quel que soit son relai, de droite ou de gauche. Pour le coup il serait amusant de voir la droite sarkozyste recevoir comme par un effet de boomerang les reproches qu'elle fait aux anciens soixante-huitards en terme d'anti-humanisme. Parce que c'est pas toujours très humaniste, l'écologie !
Je ne sais pas de qui on se réclame et j'attends de voir ça. Mais de René Dumont, agronome peut-être mais collaborateur de
la Terre française sous l'occupation (ça ne s'invente pas, surtout un titre pareil sous Pétain), à Antoine Waechter, du Commandant Cousteau à cet imbécile de guignol photographe en hélicoptère qui prend chacune de ses phrases pour un verset de l'évangile vert, de tous les fascismes, y compris et même surtout celui de Pol-Pot, un bon fascisme bien rouge vif, à Chavez, le discours écolo n'est pas sorti et ne sort toujours pas que de la bouche de grands humanistes devant l'éternel.
Renseignez-vous, les petits amis.
Le grenelle de l'environnement a fait l'effet d'un grand déversoir, c'était le but recherché. Il faut faire le tri maintenant.
Ca me rassure donc plutôt que ce soit la droite qui s'occupe de ça.