Sevran zone où règne les racailles...

le figaro du 25 octobre a écrit:

Les dealers s'y intimident à la Kalachnikov. Une balle a traversé une école primaire remplie d'enfants et la population a peur.

IRIS, perce-neige, nénuphars... À Sevran (Seine-Saint-Denis), d'inoffensives fleurs ont donné leur nom aux rues de la cité basse. Mais c'est bien le cannabis qui étend ici son emprise sur le terreau de la violence.

Le 18 octobre, une demi-heure avant la sortie des classes, une balle a traversé une salle de cours de l'école François-Villon. Par miracle, aucun enfant n'a été touché. Au pied de ces tours que les habitants qualifient eux-mêmes de « cages à poulet », les riverains ont la conviction que ce tir est l'oeuvre de l'un des jeunes trafiquants qui pourrissent leur quotidien. « Ces petits voyous n'ont peur ni de la justice, ni de la police, ni de leurs parents », s'indigne une mère de famille, pressée de rentrer chez elle. Les animatrices du centre social ne sont guère plus rassurées. Fanta désigne un trou rebouché sommairement dans le mur de la salle de boxe. « Vous voyez, dit-elle, c'est une autre balle. Ils ont même menacé notre directrice ! »

Depuis, la pauvre femme refuse de parler par peur des représailles. « Les enfants sont plus à plaindre, assure son adjointe. Certains se sont mis à ramper dans la classe après le coup de feu. Et il a fallu mettre en place une cellule psychologique à l'école ! »

C'est que la situation se dégrade à Sevran. Depuis l'été, deux personnes ont déjà été blessées par balle : une femme, fin juillet, ainsi qu'un jeune homme ce mois-ci, dont le genou a été perforé pour « dette ». Les dealers ont aussi arrosé à la Kalachnikov la façade d'un appartement. Une mère de famille a même été ligotée par de faux policiers venus s'emparer d'une livraison de stupéfiants. Ils s'étaient visiblement trompés d'adresse.

Le jeune maire communiste de la ville, Stéphane Gatignon, ne se voile pas la face : « Sevran est devenue la plaque tournante de l'Est parisien pour le cannabis, connu ici pour son rapport qualité-prix imbattable », se désole l'élu. « La géographie est idéale pour les trafiquants, à la confluence de la Seine-Saint-Denis, du Val-d'Oise et de la Seine-et-Marne. On vient même de l'Aisne pour s'approvisionner », renchérit un policier du secteur.

En février, la sûreté départementale du 93 a mis à l'ombre quelques caïds du quartier. « Depuis, constate le maire, d'autres bandes veulent profiter de l'aubaine pour leur prendre leur business. » Une opération de prédation en somme, qui amène les dealers des Beaudottes, le quartier voisin, sur les terres de leurs « ennemis héréditaires » pour leur contester par les armes les points de vente les plus juteux.

Sentiment d'abandon

« Avant de tirer, ils sont arrivés déguisés en femme », affirme l'un des « teneurs de murs » de la cité. Pour Saguy, un solide gaillard de 32 ans, présenté comme une sorte de juge de paix du quartier, « les 1 400 euros par mois de salaire d'un travailleur social, ici un revendeur de 20 ans peut se les faire à la minute ». Hamed, éducateur et prof de boxe anglaise, ne craint pas de le dire : « On nous demande de proposer des alternatives aux jeunes désoeuvrés, grâce au sport, à l'école de la troisième chance, à la mission locale. Mais derrière, l'administration ne suit pas et le ressentiment s'installe chez les jeunes. »

Sevran se sent abandonnée. La dernière visite ministérielle en remonte à plus de cinq ans, avec la mise en place du Contrat local de sécurité par Marylise Lebranchu. « De 121 policiers en 2001, le commissariat d'Aulnay, qui coiffe la commune, est passé à moins d'une centaine d'agents », proteste le maire. En une journée, Le Figaro n'a pas croisé une seule voiture de police sérigraphiée aux Beaudottes ou ailleurs en ville. Était-ce le hasard ?

« Je passe mon temps à calmer les pères de famille des enfants de l'école qui menacent de décrocher leur fusil », confie Saguy, inquiet. Pour la première fois depuis les émeutes de 2005, la population pacifique des quartiers commence à perdre ses nerfs. L'exaspération est palpable à chaque coin de rue.

Les socialistes ne faisaient rien contre la délinquance car pour eux, c'étaient l'ancienne classe ouvrière tant de fois mysthifié, qui était devenu fasciste et mal-odorante... P. Meyrieux, promettait alors par le pédagogisme le développement de la culture (le rap?) et reprenait à son compte l'utopie de Paolo Freire. Triste époque que celle du Mitterandisme...

Le temps est passé et là, est apparu Sarkozy, véritable propagandiste de la lutte contre l'insécurité au sens goebelien ou debordien (pour ne géner personne)... C'est à dire que ce dernier a choisi de faire l'inverse de Austin "quand dire c'est faire", il a choisi que dire ce n'était pas faire et a choisi le vendu Henri Guaino comme conseiller.

Sous son ministère, il y a eu les émeutes en 2005, depuis la situation se dégrade. Beaucoup de français qui ont cru en lui sont les cocus de l'histoire au niveau du pouvoir d'achat, de l'immigration, de la sécurité, de l'europe.

Il est immorale de laisser une mozaîque ethnique dans le pays, de continuer à sacrifier les intérèts de la nation au libre-échange,... Il est immorale d'avoir fait croire à ses pauvres gens que la sécurité serait réglé en diminuant le nombre de tribunal et par une misérable loi sur la récidive alors que les peines ne sont pas appliqués (les secteurs d'exécutions et d'application des peines sont en surchauffe.)

bien à vous,

saco

j'allais poster la même, maitre Saco m'a devancé....

et la les Umpistes sont muets comme des carpes....et ils vont encore fuir leurs responsabiltés en accusant la gauche

J'ai toujours sur CAG, ici et ailleurs dénoncé le bilan de M. Sarkozy à l'intérieur et le côté propagandiste, pompier-pyromane de ses interventions. M. Sarkozy a mis le feu aux banlieues- mais les conditions étaient déjà là. Je pense comme toi que l'UMp sera muette sur le sujet préférant il est vrai taper sur le laxisme de la gauche- ou se servira de ce fait pour virer l'incapacité d'Alliot-Marie (un des seuls ministres qui me semble ni une putain de la république, ni une marchande, ni une traitre).

Merci cher Kronk,

bien à vous,

saco

Enfin j'ai la nette impression que le trou d'air commence sérieusement pour Sarko

par contre comme prévu les UMpistes ont niés ce sujet...

en general ils sont friands de fait divers

Quand je lis ce que ce que les racailles n'hésitent plus à faire ça me fait vomir, *édité par Aurélie (les appels au meurtre et les sorties racistes sont formellement interdites)*

Tant de connerie et de haine en une seule pauvre petrite personne, c'est merveilleux.
Finalement, quand on parle de "kärcheriser la racaille", j'aurais bien une idé sur où diriger le jet...

Ce n'est pas de la haine mais simplement un cri de révolte face à un sentiment de révolte.

Regardez notre belle Provence qui sous le coup de l'inasion immigratoire devient un véritable zoo, et avec toutes les nuisances que ça induit :Marseille n'a jamais été aussi sale et polluée qu'aujourd'hui par exemple.

la cagoule a écrit:

Ce n'est pas de la haine mais simplement un cri de révolte face à un sentiment de révolte.

Regardez notre belle Provence qui sous le coup de l'inasion immigratoire devient un véritable zoo, et avec toutes les nuisances que ça induit :Marseille n'a jamais été aussi sale et polluée qu'aujourd'hui par exemple.

tient donc, ce n'est pas ce qui se disait déjà du temps de la venue des rapatriés d'algérie, et de tunisie ?

C'est différent, eux c'était des personnes civilisées avec une certaine culture et le sens du travail.

D'un autre côté, quand je constate l'acharnement avec lequel les gauchistes s'en prennent à Sarko, quoiqu'il fasse, les parangon de la Vertu Démocratique s'empresseront de trouver le moyen de le dénigrer et de le faire passer pour un nazi.

Quand on voit qu'une erreur dans le placement des radars devient un trucage, j'ai peur de la façon dont sera interprêtée la moindre action contre ces cités.