Clémentine Autain, l'indésirable...

Le Figaro a écrit:

La conseillère municipale de Paris avait annoncé son intention de rejoindre la liste de l’actuel maire PC de cette ville de banlieue. Celui-ci lui oppose une fin de non-recevoir.

Clémentine Autain, la jeune adjointe à la jeunesse de Paris, apparentée communiste et figure de la gauche antilibérale, n’est pas la bienvenue à Montreuil. Ce week-end, Le Monde annonçait son intention de s’installer à dans ce fief communiste de la banlieue est de Paris. Le quotidien du soir n’hésitait pas à affirmer que la jeune élue envisageait de «succéder éventuellement à mi-mandat» à Jean-Pierre Brard, actuel député-maire de Montreuil et candidat à la réélection.

Une intention que Clémentine Autain confirmait dimanche sur son blog, expliquant qu’elle souhaitait «s’engager dans la vie municipale montreuilloise», tout en démentant tout «accord préalable» l’assurant «d’un avenir électoral tout tracé à Montreuil».

«Un seigneur féodal remettant son fief»

Un démenti qui n’a pas suffi à Jean-Pierre Brard. Lundi, il annonce dans un communiqué qu’il refuse tout simplement de la prendre dans sa liste pour les municipales de l’an prochain. Le motif invoqué est que Clémentine Autain n’est «pas Montreuilloise». Mais le ton employé montre que Jean-Pierre Brard n’a pas apprécié de se voir pousser dehors. «J'apprends avec stupéfaction, par la presse du week-end, que je remettrais la mairie de Montreuil à Clémentine Autain, en 2011, à la façon d'un seigneur féodal du Moyen âge remettant son fief», écrit le député-maire de Montreuil.

Et Jean-Pierre Brard d’accuser deux responsables communistes locaux, François Asensi, député-maire de Tremblay-en-France, et Olivier Madaule, secrétaire de la section de Montreuil, qui, selon lui, «au nom de querelles de factions, internes au PCF, consacrent leur temps et leur énergie à des manipulations de cette nature».

Delanoë vole au secours de Clémentine Autain

Le député-maire poursuit en estimant que «les propos publics que tient Clémentine Autain sur le maire de Paris et les propos sévères que celui-ci a tenus sur le bilan de l'activité municipale parisienne dans le domaine de la jeunesse permettent de s'interroger sur les raisons qui conduisent Clémentine Autain à quitter la municipalité de Paris».

Face à ces accusations, Clémentine Autain peut compter un allié inattendu : le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë. Celui-ci dément avoir critiqué son adjointe à la jeunesse, dont il juge le bilan «tout à fait positif». A défaut d’avoir Montreuil, Clémentine Autain peut donc espérer retrouver une place à Paris, si l’actuelle majorité municipale est reconduite l’an prochain.

Non Clémentine, il n'y a pas qu'à Montreuil, que tu es indésirable...Allez, fonces-donc dans les bras du gros nèm rouge...