Un remaniement en janvier ?

Des informations de sources concordantes, démenties à l'Elysée, font état d'un remaniement ministériel projeté par Nicolas Sarkozy.

Une annonce de remaniement cinq mois à l'avance ? C'est peu commun. Mais apparemment, certains dans la majorité y pensent déjà, et en parlent... Selon des sources proches de l'UMP et du gouvernement cités par l'AFP mardi en fin d'après-midi, des changements dans le gouvernement Fillon interviendront en janvier. Selon un député de la majorité, ce remaniement pour "aller plus loin dans l'ouverture" n'impliquerait pas un changement de Premier ministre. Cette information a été très rapidement démentie par l'Elysée, le porte-parole du chef de l'Etat David Martinon ne faisant aucun autre commentaire. Mais au Château, on y penserait aussi...

Alors remaniement ou pas ? Les semaines à venir vont donner lieu à toutes sortes d'hypothèses. Une chose est certaine, Nicolas Sarkozy avait affirmé pendant la campagne qu'il jugerait les ministres sur ses résultats. Des objectifs leur ont été fixés, ils doivent les remplir. Avec à la clé une éventuelle sanction si le président de la République n'est pas satisfait. Or, il ne fait pas mystère qu'à l'Elysée, il y a les ministres qui plaisent car "ils se bougent" et savent communiquer, et les autres dont on déplore les bourdes ou l'inaction. Hervé Morin, ministre de la Défense avait ainsi affirmé le 13 septembre au Figaro : "il y a un peu plus d'un mois, Sarkozy m'a prévenu que ça allait beaucoup tourner au gouvernement. Il m'a dit qu'un certain nombre
d'entre nous allaient exploser en vol".

Nicolas Sarkozy se plaindrait souvent, selon ses visiteurs, de la difficulté à trouver des calibres pour certains ministères. Il n'a d'ailleurs pas caché que lors de sa stratégie d'ouverture en juin, il avait choisi d'attirer "les meilleurs" à gauche. Certains, comme Manuel Valls, avaient alors refusé. Ces quadragénaires seront-ils tentés en janvier si la rénovation du PS continue de tourner aux règlements de comptes ? Pas sûr mais une personnalité comme Jack Lang pourrait y réfléchir à deux fois.

"Dédramatiser" les remaniements

Un remaniement au début de l'année prochaine permettrait à Nicolas Sarkozy, si l'ouverture se poursuivait, de semer à nouveau le trouble à gauche, et ce à trois mois des municipales. Cela donnerait également une nouvelle impulsion au gouvernement, alors en pleine réformes sociales. Quoi qu'il en soit, si les remaniements sont toujours un événement politique, le président de la République avait affirmé ces derniers mois vouloir les "dédramatiser". Dans son esprit, la rupture c'est aussi changer plus souvent les titulaires des ministères car "le temps que l'on met à durer, on ne le met pas à faire".

Mais ces rumeurs interviennent alors que les premiers tiraillements publics au sein du couple exécutif ont été perceptibles ces derniers jours, le Premier ministre annonçant une réforme rapide des régimes spéciaux de retraite et s'attirant une critique à peine voilée du chef de l'Etat sur la "méthode" à employer. Dans son discours de mardi, Nicolas Sarkozy a cité plusieurs ministres mais pas François Fillon en tant que Premier ministre. C'est Xavier Bertrand, a souligné le chef de l'Etat, qui conduira la réforme emblématique des régimes spéciaux de retraite. Dans un entretien à paraître jeudi dans Paris-Match, François Fillon ne cache pas d'ailleurs avoir été "agacé" par le terme de "collaborateur" employé à son encontre par Nicolas Sarkozy.

Je ne pense pas qu'il y'aura un remaniement et pourtant j'aimerai bien.

Oui, les bonnes résolutions de l'année.
En fait je pense qu'il peut garder ceux qui ne parlent jamais (les trois quarts du crew) pis virer les boulets, genre Koukouch, et ne pas les remplacer...

Tu parles qu'il va virer koukouch. Si il l'a choisi et pas Védrine, ce n'est pas pour rien. De plus,il n'a pas été démenti par Nicolas Sarkozy à ce que je sache. Je pense au contraire qu'il va falloir qu'il vire ceux qui ne parlent pas.

Moi je pense que ça arrange le Grand Chef ceux qui se la ferment. D'ailleurs pourquoi ils parleraient, l'autre fait tout.
Fi d'un remaniement, un licenciement collectif sans remplacement!

et sans indemnités aussi

Apparemment un démenti formel de l'Elysée est tombé aujourd'hui.

apparemment il va falloir qu'il les tienne jusqu'aux municipales. Bon courage

Au retour de Paris, y'avait un avocat parisien proche du milieu à côté de nous dans le train, et donc d'après ce qu'il disait : remaniement en début d'année, sûrement en mars, divorce nico/cecilia en septembre prochain, pour laisser passer les municipales, sarko +rachida = ...On a aussi appris que roselyne sortait des blagues de cul au début des conseils de ministres pour détendre l'atmosphère... Donc pour le remaniement, je dis OUI !

Ouais en fait l'Elysée a démenti que ça se ferait en janvier car ça ne se fera que tôt dans la matinée du 1er février

PS : J'ai voté "non" car je fais confiance à notre président !

Le ministre de la Défense Hervé Morin a affirmé mercredi que le président Nicolas Sarkozy l'avait averti qu'un certain nombre de ministres "exploseront en vol", lors d'un "probable" remaniement ministériel en janvier.

"Ce n'est pas une rumeur nouvelle, il n'y a rien de nouveau", a déclaré M. Morin sur Canal + à propos d'informations évoquant un remaniement, démenties la veille par l'Elysée.

"Le président m'avait dit ça une fois dans un voyage", a expliqué M. Morin qui avait déjà évoqué la perspective de ce remaniement dans une interview accordée cet été au Figaro.

"Il avait dû me dire: il y a un certain nombre d'entre vous qui exploseront en vol et nous serons probablement obligés de faire un remaniement", a poursuivi le président du Nouveau Centre.

Interrogé sur son sort personnel, le ministre de la Défense a expliqué avoir "toujours pensé qu'après la politique, il y avait une autre vie" et qu'il vivait donc "serein" cette perspective.

Si remaniement il devait y avoir, M. Morin accueillerait favorablement un surcroît d'ouverture politique. "Cette idée d'ouverture que nous avons assez défendue pendant la campagne présidentielle me va bien", a-t-il dit.

Et pourquoi un remaniement gouvernemental . ce gouvernement était soi disant le meilleur il y a très peu de temps !

Cherchez l'erreur !

Il parait que Sarkozy aurait 4 ministres dans le nez dont MAM. Pour les autres je parirais sur Woerth, Santini et Borloo.

Sinon cette histoire de divorce Nico/Cécilia , c'est sérieux ? Le divorce, pas le fait que Sarko a plusieurs amies !

Paolo a écrit:

Il parait que Sarkozy aurait 4 ministres dans le nez dont MAM. Pour les autres je parirais sur Woerth, Santini et Borloo.

Sinon cette histoire de divorce Nico/Cécilia , c'est sérieux ? Le divorce, pas le fait que Sarko a plusieurs amies !

Evidemment ... si vous ne faîtes pas COMME le chef a dit , vous risquez votre place ( fallait le savoir dès le début ... c'est le chef qui commande , les ministres exécutent ! ). Quand au divorce Cécilia / Nicolas ... qu'est-ce que j'en ai à faire ! Cécilia n'a aucune légitimité politique et leur vie privée ne nous concerne nullement , pas même le fait que Cécilia ai pu souffrir d'une angine blanche ! !

A vrai dire, je m'en fous aussi. Mais çà serait quand même une première dans l'histoire de la République qu'une First Lady quitte l'Elysée. D'habitude, elles acceptent leurs infortunes avec le sourire diplomatique.

D'après le site Web du Monde, ce sont MAM, Christine Lagarde ( qui a imprudemment parlé de rigueur vis à vis de la Fonction Publique , ce qui est politiquement incorrect en Sarkozye quand on a 45 milliards de déficit par an ), et Morin (qui a parlé imprudemment de remaniement et a dit du mal du coût de l'invendable Rafale) qui sont en pole-position pour être virés.

Sans doute vont ils être remplacés par Jack Lang, Hubert Védrine et Didier Migaud.

Paolo a écrit:

D'après le site Web du Monde, ce sont MAM, Christine Lagarde ( qui a imprudemment parlé de rigueur vis à vis de la Fonction Publique , ce qui est politiquement incorrect en Sarkozye quand on a 45 milliards de déficit par an ), et Morin (qui a parlé imprudemment de remaniement et a dit du mal du coût de l'invendable Rafale) qui sont en pole-position pour être virés.

Sans doute vont ils être remplacés par Jack Lang, Hubert Védrine et Didier Migaud.

De source autorisée on pense que ce seront ces personnages qui seront nommés ministres ! ça ne te rapelle rien ce grenre de phrase !

Pour ma part je trouve la situation un peu grave s'il doit y avoir un remaniement tous les 6 mois ! Cela signifie tout simplement que l'on est dirrigés par des incapables !

A lire !

Citation :

Nicolas Sarkozy distribue les bons points au sein de son équipe
LE MONDE | 21.09.07 | 17h12 • Mis à jour le 21.09.07 | 17h12

uelques ministres ont dû passer une mauvaise nuit après l'entretien accordé par Nicolas Sarkozy, jeudi 20 septembre, à TF1 et France 2. Tous ceux qui n'ont pas été cités et qui ont quelques raisons de croire qu'ils ne font plus partie du cercle de confiance du chef de l'Etat. Les autres auront dormi comme des bébés : à commencer par François Fillon, provisoirement rassuré sur son avenir.

Alors que la presse fait état de dissensions entre le président de la République et le chef du gouvernement, de vexations mal digérées notamment après que le premier eut qualifié le second de "collaborateur", M. Sarkozy a fait un tardif panégyrique de son premier ministre. "Interloqué" par les commentaires, le chef de l'Etat, sans ciller, a déclaré : "Il fait (...) son travail de façon parfaitement remarquable." "Si agacement il y avait eu, je l'aurais constaté", a-t-il poursuivi, alors que la veille, dans Paris-Match, M. Fillon avait confessé être "un peu agacé". "On travaille main dans la main, a-t-il assuré. Nous sommes parfaitement interchangeables."

Chauffé par cette première salve de compliments, le président de la République, poussé par ses intervieweurs, distribue alors bons et mauvais points. Xavier Darcos, Valérie Pécresse ? "Remarquables." Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet ? "Un choc." Rachida Dati ? "Exceptionnelle". Pas un mot en revanche sur la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, ou sa collègue des finances, Christine Lagarde, qui avait imprudemment parlé de rigueur. Hervé Morin (défense), lui, a été sèchement repris pour avoir confirmé la possibilité d'un remaniement en janvier 2008 : "Il a parlé imprudemment."

Les membres du gouvernement symboles de l'ouverture ont été particulièrement gâtés. Après Martin Hirsch et "son travail extraordinaire", Fadela Amara et "son travail remarquable", M. Sarkozy est passé à Bernard Kouchner qui a étonné par ses propos guerriers à propos de l'Iran. "Il fait honneur à la France", a-t-il claironné saisissant toutefois l'occasion de rectifier le ministre des affaires étrangères : "La France ne veut pas la guerre." Dans la foulée, il a pris la défense de Ségolène Royal, "femme courageuse", victime "d'attaques assez déplacées".

"CE NE SONT PAS DES CLONES"

Justifiant les prises de position parfois contradictoires au sein du gouvernement, M. Sarkozy a encouragé les ministres à faire état de leurs divergences ainsi que l'ont fait, sans conséquence, M. Kouchner et Mme Amara à propos des tests ADN votés par l'Assemblée dans le cadre de la loi immigration. "Ce ne sont pas des clones", a-t-il dit.

Cette liberté offerte a été tout aussi vite encadrée : "La seule chose sur laquelle je ne transigerai pas c'est mon programme." En revanche, M. Sarkozy a défendu la médiatisation de ses collaborateurs de l'Elysée : "J'ai toujours travaillé en équipe." Si Claude Guéant, secrétaire général, Henri Guaino, conseiller spécial, et David Martinon, porte-parole, occupent les médias, ce n'est pas pour faire concurrence aux ministres mais parce que, dit-il, "c'est moi qui les pousse à prendre la parole".

Bref, défense de critiquer l'omniprésence de l'Elysée. Et d'aller voir derrière le rideau. C'est lui, explique-t-il, qui a interdit à son épouse, Cécilia, de témoigner devant une commission parlementaire sur la libération des infirmières bulgares. "Elle aurait plutôt souhaité y aller, a-t-il confié. Mais si quelqu'un devait rendre des comptes c'est moi. S'il y a un responsable ce n'est pas l'émissaire (...) mais celui qui envoie l'émissaire." Comme s'il pouvait rester un doute, il ajoute : "Ma conception d'un chef d'équipe, c'est d'être devant, pas derrière."