Sarkozy veut un retrait programmé d'Irak et une coopération

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Dans son premier discours de politique étrangère depuis son élection, M. Sarkozy a souhaité que la France soit au premier plan sur la scène internationale et que pour cela, l'Europe serait sa "priorité absolue".

Sur le dossier irakien, M. Sarkozy a déclaré que la France avait été et restait "hostile" à la guerre américaine en Irak.

Seule une "solution politique" peut mettre fin au bain de sang entre sunnites, chiites et kurdes, a souligné M. Sarkozy dans ce discours-programme devant les ambassadeurs de France réunis à Paris.

Cette solution "passe par la marginalisation des groupes extrémistes et un processus sincère de réconciliation nationale (...)", a-t-il dit.

"Elle implique aussi que soit défini un horizon clair concernant le retrait des troupes étrangères", a affirmé M. Sarkozy, qui pourra alors permettre à la communauté internationale (et à la France) de commencer à "agir le plus utilement".

Les appels se sont multipliés ces dernières semaines aux Etats-Unis pour un début de retrait des troupes américaines d'Irak, que la Maison Blanche a exclu jusqu'à présent.

Paris tente de se positionner dans un rôle de "médiateur" en Irak, un changement d'attitude manifesté par la récente visite à Bagdad du chef de la diplomatie Bernard Kouchner.

M. Kouchner a dû s'excuser lundi pour avoir demandé dans une interview le remplacement du premier ministre Nouri al-Maliki.

Souvent qualifié de "pro-américain", M. Sarkozy, investi le 16 mai, a plaidé pour "l'amitié" entre Paris et Washington.

Mais "alliés ne veut pas dire alignés et je me sens parfaitement libre d'exprimer nos accords comme nos désaccords, sans complaisance ni tabou", a-t-il dit.

Reprenant la thèse contestée d'un "choc des civilisations", il a longuement décrit un monde menacé par le terrorisme, qui vise l'Occident comme le "monde musulman" ainsi que par le risque d'une confrontation avec l'Islam.

Il a souligné le "devoir" d'une "coopération totale" entre services de sécurité des pays visés face à cette confrontation "voulue par les groupes extrémistes tels qu'Al-Qaïda qui rêvent d'instaurer, de l'Indonésie au Nigeria, un califat rejetant toute ouverture, toute modernité".

"Si ces forces devaient atteindre leur sinistre objectif, nul doute que ce siècle serait pire encore que le précédent (...)", a-t-il mis en garde.

"Pensons à ce qui se passerait demain si les terroristes utilisaient des moyens nucléaires, biologiques ou chimiques", a-t-il ajouté.

Il a dénoncé la création d'un "Hamastan" dans la bande de Gaza, en référence au mouvement islamiste Hamas, et le risque d'une "prise de contrôle de tous les territoires palestiniens par les islamistes radicaux".

Autre point chaud, et "sans doute la plus grave" crise, celle de l'Iran: M. Sarkozy a réaffirmé qu'il était "inacceptable" que Téhéran puisse se doter de la bombe atomique.

Dans ce monde où règne "division" et "de perte de contrôle", M. Sarkozy a assuré que sa "priorité absolue" serait le renforcement de l'Europe, annonçant de prochaines "initiatives très fortes" pour l'Europe de la Défense.

Dans ce discours au ton volontariste, la lutte contre le réchauffement climatique, pourtant présenté comme une "priorité" de Paris, n'a eu droit qu'à une brève référence de M. Sarkozy.

Le retrait des troupes militaires d'Irak marginalisera les groupes extrémistes qui justifiaient leurs actions par la présence américaine et ler chaos que ces "troupes d'occupation" engendre;
Un retrait permettra de laisser au gouvernement irakien d'agir selon son propre chef et ainsi les islamistes n'auront plus d'excuses vis a vis des éventuelles actions qu'ils mèneront.
ce que je crais néanmoins c'est qu'ils cherchent a monter les communautés sunites chiites etc, les unes contre les autres, ce qu'ils tentent de faire depuis un moment, pour créer une guerre civile et ainsi profiter du chaos pour reprendre les rennes du pays, car on le sait bien, ces gens la profitent de la misère pour se donner une légitimité et montrer qu'ils sont la seule alternative (cf le Hamas).

Pour s'imposer durablement dans la région du moyen-orient, les Etat-unis construise une ambassade gigantesque dans la zone verte à Bagdad qui viendra s'ajouter aux bases militaires disséminées sur le territoire irakien. Ce sera la plus grande et la plus fortifiée ambassade des Etat-unis au monde. Cette ambassade sera plus grande que la cité du Vatican et accueillera 8000 employés. Pour construire cette ambassade, les Etat-unis on fait appel a des travailleurs de pays voisins de l'Irak comme Dubai. En construisant cette ambassade les Etat-unis savent bien que même après leur retrait d'Irak il y aura encore du terrorisme comme au Proche-orient mais ils ont besoin de s'imposer au moyen-orient pour assurer leur hégémonie d'hyperpuissance.