Sarkozy met un bémol à son opposition à l'entrée d'Ankara

Citation :

M. Sarkozy, dans un discours-programme de politique étrangère, a pris soin de réaffirmer qu'il n'était toujours pas favorable à une adhésion, mais sans fermer la porte catégoriquement comme autrefois.

Il a lié cette évolution au lancement d'ici la fin de l'année par les 27 d'un comité de dix ou douze "sages de très haut niveau" qui serait chargé de réfléchir à l'avenir du projet européen à l'horizon 2020-2030.

"Si cette réflexion essentielle sur l'avenir de notre Union est lancée par les 27, la France ne s'opposera pas à ce que de nouveaux chapitres de la négociation entre l'Union et la Turquie soient ouverts dans les mois et les années qui viennent", a-t-il dit.

M. Sarkozy a posé pour condition que "ces chapitres soient compatibles avec les deux visions possibles de l'avenir de leurs relations: soit l'adhésion, soit une association aussi étroite que possible sans aller jusqu'à l'adhésion".

Le président a toutefois souligné qu'il n'était toujours pas partisan d'une adhésion. "Je ne vais pas faire d'hypocrisie: chacun sait que je ne suis favorable qu'à l'association (...) Je pense que cette idée d'association sera un jour reconnue par tous comme étant la plus raisonnable", a-t-il dit.

Mais M. Sarkozy s'est abstenu de reprendre les formules-choc qu'il avait employées par le passé pour rejeter toute perspective d'adhésion, comme "la Turquie n'a pas sa place" dans l'UE.

Il n'a pas non plus repris l'expression de "partenariat privilégié" entre l'UE et la Turquie, une formule qui symbolise pour Ankara un statut de second rang avec l'UE.

Il a au contraire eu des paroles apaisantes pour les relations franco-turques, très crispées en raison des désaccords sur ce dossier.

"Comme le premier ministre (turc) Erdogan, je souhaite que la Turquie et la France renouent les liens privilégiés qu'elles ont tissé au fil d'une longue histoire partagée", a-t-il déclaré.

Les prises de position abruptes de M. Sarkozy avaient provoqué un fort mécontentement à Ankara, partisan d'une adhésion pleine et entière et hostile à toute solution intermédiaire.

Au sein de l'UE ces positions avaient renforcé le camp des pays réticents à une arrivé de la Turquie, comme l'Autriche, contre celui des capitales qui y sont favorables, comme Londres.

La position française avait également contribué à jeter un peu plus le doute sur l'avenir des difficiles négociations déjà entamées avec ce pays.

L'UE a gelé partiellement ses négociations d'adhésion avec la Turquie en décembre, en raison du refus d'Ankara d'ouvrir ses ports et aéroports aux navires et avions chypriotes grecs.

L'élection de M. Sarkozy s'était traduite en juin par l'ouverture de seulement deux nouveaux chapitres de négociations, au lieu de trois sur les 35 volets thématiques qui jalonnent ces pourparlers.

M. Sarkozy a indiqué avoir proposé à M. Erdogan de traiter des "trente (chapitres) compatibles avec l'association" et de "voir pour la suite" pour les cinq qui "ne sont compatibles qu'avec l'adhésion".

Cette solution selon lui "ne trahit pas le souhait des Français" (majoritairement hostiles selon les sondages à une adhésion turque) et en même temps "permet à la Turquie d'avoir une espérance".

Je vous avais bien dit que nous aurions la Turquie en Europe et que Sarko mangerait son chapeau une fois de plus !

Qui plus est :

Citation :

Pour Recep Tayyip Erdogan, il n'y a pas d'islam modéré!

Recep Tayyip Erdogan affirme qu’il n’y a pas d’islam modéré. Cette petite phrase jette un pavé dans la mare europénne envers ceux qui tentent de fausser le débat en créant l'idée que l'on peut être plus ou moins musulman.

Il est paru dans la presse étrangère une information diffusée sur le site turc Milliyet du 21 août qui rapporte que dans l’émission Arena de la chaîne turque de télévision Kanal D, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, interrogé sur la qualification d’islam modéré donnée à son parti l’AKP, a répondu : « Ces descriptions sont très laides, c’est une offense et une insulte à notre religion. Il n’y a pas d’islam modéré ou immodéré. L’islam est l’islam, et c’est comme ça. »

Puisque c’est comme ça l’union européenne ferait bien de prendre acte et de ne plus se voiler la face.

En France il sera choisi d’affirmer le contraire, de qualifier Mr Gül d’ « ex » islamiste afin de cacher la réalité des faits, sauf qu’il ne sera plus possible d’éluder le sujet bien longtemps, cette info à probablement due échapper encore aux medias en principe toujours si prompts pour vendre les bienfaits d’une Turquie européenne mais surement pas aux internautes.

Ainsi, on risque de refuser de désigner l'islam, qui est à la base du problème, et d'accréditer peu ou prou l'idée que les méfaits de l'islam seraient dus à des islamistes qui ne seraient pas de vrais « musulmans ». Voulant ainsi faire croire aux occidentaux que le « vrai islam » serait un islam en contradiction avec le Coran, alors que ce « vrai islam » est exactement le contraire. Pour le

premier ministre turc membre d’un parti islamiste il n’y a pas d’islam modéré, l'Union Europénne ne pourra plus dire qu’elle ne savait pas

s'il fait ainsi , pas la peine de songer à se représenter en 2012 !

héhé il a réussi a mettre dans sa poche l'electorat du front national et maintenant que vous lui avez bien servi c fini héhéhé

il dit n'importe quoi le nouveau , il me rappelle quelqu'un !

https://www.dailymotion.com/video/x1jqzv_sarkozy-et-la-question-turque_politics

Vous êtes drôle !
Rien encore n'a été fait .
Et je suis sur que tout ce qu'obtiendra la Turquie
sera un accord sur un partenariat privilégié avec l'UE !

Citation :

Et je suis sur que tout ce qu'obtiendra la Turquie
sera un accord sur un partenariat privilégié avec l'UE !

Là, je crois que tu rêves!

shimmy a écrit:

Citation :

Et je suis sur que tout ce qu'obtiendra la Turquie
sera un accord sur un partenariat privilégié avec l'UE !

Là, je crois que tu rêves!

Qui vivra verra .
Je crois qu'il est bien trop tôt pour emettre un jugement .
J'insiste : la Turquie ne fait pas partie de l'UE !
Inutile de critiquer à tort et à travers comme des gauchos de base .

Je ne critique pas à tort et à travers, je constate un recul qui me fait peur!

shimmy a écrit:

Je ne critique pas à tort et à travers, je constate un recul qui me fait peur!

Néanmoins ,je reste vigilant .
Je suivrai cette affaire de pres car je suis absolument contre une adhesion pure et simple de la Turquie .

Mais arrétez un peu avec cette chimère Turque bon sang. Vous feriez mieux de vous préoccupait de la Pologne, pays qui en ce moment ne joue pas le jeu de l'Union.

beld a écrit:

Mais arrétez un peu avec cette chimère Turque bon sang. Vous feriez mieux de vous préoccupait de la Pologne, pays qui en ce moment ne joue pas le jeu de l'Union.

de vous préoccuper .
Tu es prof toi ?

Mais la Pologne étant un pays catholique, je suppose qu'il n'y a aucune raison de critiquer.

Pour le reste, je vois bien sûr plutôt d'un bon oeil ce qu'il convient quand même d'appeler une reculade de Sarkozy...

Citation :

Tu es prof toi ?

Je suis en vacances C'est petit bras les remarques sur l'orthographe, tu n'as pas mieux ?

C'est une faute de frappe bassai, bien pratique pour t'éviter de parler du fond.
La Pologne des Kaczinski, qui fait partie de l'UE a tout pour vous plaire: antisémitisme, fanatisme religieux et intolérance.
Mais vous préférez vous focaliser (édité avant remarque sur mon orthographe...) sur la Turquie, on se demande pourquoi...

beld a écrit:

Je suis en vacances C'est petit bras les remarques sur l'orthographe, tu n'as pas mieux ?

Je n'ai pas pu resister à l'occasion de dire à un prof qu'il a fait une faute d'orthographe . .

Je comprends, mais avec moi tu auras d'autres occasions

Aurélie a écrit:

C'est une faute de frappe bassai, bien pratique pour t'éviter de parler du fond.

Mettre "ait" à la place de "er" une faute de frappe !

Oui, quand on tape vite, c'est le genre de faute qu'on peut faire, même en faisant très peu habituellement. J'assimile cela à des fautes de frappe...

Aurélie a écrit:

La Pologne des Kaczinski, qui fait partie de l'UE a tout pour vous plaire: antisémitisme, fanatisme religieux et intolérance.
Mais vous préférez vous focaliser (édité avant remarque sur mon orthographe...) sur la Turquie, on se demande pourquoi...

Parceque le seul argument valable et fondé est que l'islam fout les jetons à tout ce beau peuple.
La Pologne, qui est une véritable boîte de Pandore de l'intolérance la plus crasse est catholique. Alors ce n'est pas grave.
Les cathos, ils ont le droit d'être "antisémites".

Et aussi de prôner le meurtre...