Mi-séance du 27 Août 2007

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La Bourse de Paris était en nette hausse lundi à la mi-séance, le CAC 40 gagnant 0,67% au-dessus des 5.600 points, après la forte progression de Wall Street vendredi, dans un marché peu animé, attendant le discours de Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne.

A 11H40 (09H40 GMT), l'indice parisien vedette prenait 37,49 points à 5.606,87 points, dans un volume d'échanges peu étoffé de 770 millions d'euros, confirmant son rebond: il avait pris 3,84% la semaine précédente.

Londres était fermée pour cause de jour férié, Francfort avançait de 0,23% et l'Eurostoxx 50 de 0,37%.

Vendredi à Wall Street, le Dow Jones avait gagné 1,08% et le Nasdaq 1,38%, profitant tous deux du rebond inattendu des ventes de logements neufs qui ont apaisé les craintes concernant l'immobilier.

Les investisseurs attendent le discours de Jean-Claude Trichet à Budapest, à la recherche d'indications sur l'attitude de la Banque centrale européenne (BCE) lors de sa prochaine réunion le 6 septembre, alors que des voix -notamment celle du gouvernement français et de huit économistes allemands influents- se sont élevées pour demander qu'elle ne relève pas son taux directeur.

"Le discours de Jean-Claude Trichet n’est pas censé être conjoncturel. Il devrait en effet traiter de +productivité dans la zone euro et politique monétaire+, ce qui ne laisse que peu de place à l’analyse de la crise des dernières semaines", ont toutefois précisé les analystes d'Aurel Leven.

"Aux Etats-Unis, Ben Bernanke (président de la Réserve fédérale américaine, ndlr) s'exprimera vendredi: d'ici là, les marchés pourraient afficher plus de nervosité devant l’absence de volonté d’intervention directe sur les taux directeurs", a prévenu quant à elle Valérie Plagnol, stratégiste au Crédit Mutuel-CIC.

Côté statistiques, les chiffres des reventes de logements aux Etats-Unis, qui doivent être annoncés dans la journée (14H00 GMT), seront également très suivis, en pleine crise de l'immobilier.

ALSTOM (+2,07% à 131,89 euros) profite de l'annonce de deux contrats d'un montant total de 1,85 milliard d'euros pour la construction de centrales à cycle combiné comprenant neuf turbines à gaz, au sein d'un consortium aux Emirats arabes unis, et en Angleterre.

UNIBAIL-RODAMCO (-0,56% à 186,44 euros) a dégagé au premier semestre 2007 un bénéfice net récurrent de 187 millions d'euros, en hausse de 22,7% par rapport à la même période de 2006, des résultats pourtant jugés "de très bonne facture" par les analystes de Natixis.

SANOFI-AVENTIS (-0,42% à 59,06 euros) cède du terrain après l'accusation portée par le groupe pharmaceutique suisse Ypsomed de violation d'un brevet d'injecteur d'insuline. Ce dernier a porté plainte en Allemagne et réclame des dommages et intérêts ainsi que le retrait du système SoloStar de Sanofi-Aventis.

ARCELORMITTAL (+0,94% à 47,04 euros): US Steel et Stelco ont annoncé avoir trouvé un accord pour le rachat par le géant sidérurgique américain de son concurrent canadien pour plus d'un milliard de dollard en liquide. ArcelorMittal avait signé la plus forte hausse des valeurs vedettes vendredi (+6,25%).

EADS (+0,75% à 21,52 euros) a désormais un président exécutif unique en la personne du Français Louis Gallois, l'Allemand Tom Enders prenant la tête d'Airbus, dans le cadre de la simplification de la direction du groupe européen d'aéronautique et de défense, avec pour mission de réussir le redressement.

VINCI (+0,50% à 51,80 euros) détient 47,41% du capital du groupe français d'ingénierie pétrolière et énergétique Entrepose Contracting au terme de son offre publique d'achat (OPA), qui va être rouverte. Le 21 juin, Vinci s'était "irrévocablement" engagé à acquérir au prix de 64,40 euros par action la totalité des actions Entrepose Contracting encore non détenues par elle.

Deux bémols néanmoins
1/Les volumes ne sont pas allés en augmentant mais en se réduisant, ce qui montre que la conviction haussière n'y est pas et que pour le moment on ne peut parler que de rebond technique
2/ La résistance de 5576 points est à surveiller , le risque de Krach est toujours présent ...

Un peu qu'il n'y a pas de volume.....c'est pas compliqué, les investisseurs ont les foies parceque les BC ont injecté plus de liquidités dans le circuit economique que de silicone dans les nichons de feu Lolo Ferrari.......

Alors si la presse economique fait tout pour rassurer le pekin moyen, l'investisseur se demande s'il n'y a pas anguille sous roche.....

Jusqu'au moment ou ils vont se rendre compte qu'il n'y a pas anguille sous roche, y carrément Cachalot sous Gravier.......

kronkozor a écrit:

Un peu qu'il n'y a pas de volume.....c'est pas compliqué, les investisseurs ont les foies parceque les BC ont injecté plus de liquidités dans le circuit economique que de silicone dans les nichons de feu Lolo Ferrari.......

Alors si la presse economique fait tout pour rassurer le pekin moyen, l'investisseur se demande s'il n'y a pas anguille sous roche.....

Jusqu'au moment ou ils vont se rendre compte qu'il n'y a pas anguille sous roche, y carrément Cachalot sous Gravier.......

Tu as de l'humour , Félicitations .
Il faut savoir que la fin aout sera très importante. En effet, les 30 et 31 le marché prendra connaissance de la valeur liquidative des hedge funds.
Si on venait à apprendre qu'il y a eu des faillites, ou qu'il y a des hedge à renflouer (comme en 1998), là ce sera le krach quasiment assuré début septembre.
Si en revanche tout va bien, le marché réagira aux résultats semestriels, et ça pourra repartir doucement... ou plus fort.

en fait, plusieurs elements vont être determinants.....

1) l'ampleur de la crise immo US, pendant six mois, Bernanke nous a fait croire que tout était sous contrôle, aujourd'hui il prie pour qu'il n'y ai pas contagion.

2) Pendant les six prochains mois, les HF vont recalculer leur valeur liquidative, et la il va y avoir du sport.

3) L'impact de la réduction de la consommation US et de l'inflation, la encore ça va pas s'améliorer

4) Quelle avenir pour les liquidités en fonctions des trois auters facteurs cités plus haut.....

un beau pétage de plombs d'un journaliste financier début aout

je vois pas l'image, mais je sais que c'est Bill Kramer...

Beaucoup de bon sens dans ce "pétage de plomb" et un grand courage de la part de la chaine à la fin.

@ bassai dai : "Si en revanche tout va bien, le marché réagira aux résultats semestriels, et ça pourra repartir doucement... ou plus fort." avant de retomber dans une prochaine purge qui laissera sur le carreau combien de personnes encore ?

pwalagratter a écrit:

avant de retomber dans une prochaine purge qui laissera sur le carreau combien de personnes encore ?

Les gens n'ont qu'à bien s'informer avant d'acheter des titres .
Si on veut des conseils de qualité , il faut savoir payer le prix .

bassai dai a écrit:

pwalagratter a écrit:

avant de retomber dans une prochaine purge qui laissera sur le carreau combien de personnes encore ?

Les gens n'ont qu'à bien s'informer avant d'acheter des titres .
Si on veut des conseils de qualité , il faut savoir payer le prix .

je ne pensais pas à ceux qui n'ont que ce qu'ils méritent mais les autres.

pwalagratter a écrit:

je ne pensais pas à ceux qui n'ont que ce qu'ils méritent mais les autres.

Lesquels ?
Pour perdre de l'argent faut il encore en avoir investi ..

En fait on pourrait dire que la crise actuelle est la suite logique de l'argent facile de ces dernieres années. Pour effacer un risque de déflation suite au krach internet, monsieur Greenspan et autres ont innondé le marché de liquidité. La finance en a profité pour faire ses excès dont elle seule à le secret, surtout quand l'argent n'est pas chère. On a remplacé une bulle par une multitude de bulle et créer une illusion d'économie florissante. Le problème est qu'un jour il faut rembourser ses dettes et les plus endettés se croyaient assis sur une fortune qu'ils venaient de batir grace au crédit. Dur réveil, lorsque l'on constate que la dette accumulé dépasse la valeur de ses actifs. Cette crise provient des exces de la finance mais c'est déjà une crise économique majeure.
Pour les banques d'affaires américaines et les agences de notation (américaines ?) nous sommes habitués à ce qu'ils nous vendent des cochonneries au prix de l'or. N'est ce pas toujours surprenant que ce soient des banques allemandes ou chinoises qui soient le plus touchées. Ces banques appartiennent aux 2 pays aux plus fortx excédents. Il faut bien que quelqu'un paye.
Je vous adresse mes sinçères encouragements en espérant que vous resterez en dehors du système de la penséée unique.