Sarkozy veut que le G7 tire les leçons de la crise financièr

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Le chef de l'Etat suggère que les ministres des Finances du G7 soumettent un "rapport d'analyse et de propositions" lors de leur réunion en octobre à Washington.

"Naturellement, les axes de progrès que j'esquisse ainsi ne doivent pas nous conduire à instaurer des mesures qui seraient de nature à rigidifier le financement de nos économies et à brider la croissance mondiale", souligne le président français.

La lettre est datée de mercredi et porte la mention "Wolfeboro", la station estivale où la famille Sarkozy passe ses vacances sur la côte Est des Etats-Unis. Elle a été rendue publique jeudi par l'Elysée.

"Il s'agit bien plutôt pour moi de vous proposer de faire progresser encore la connaissance que nous avons du fonctionnement des marchés internationaux et la vigilance collective que leur développement et leur importance justifient", ajoute le président.

Nicolas Sarkozy se dit "convaincu que ces mouvements de marché ne sauraient affecter durablement la croissance de nos économies, qui est robuste".

VIGILANCE ET TRANSPARENCE

"Les corrections de marché que nous constatons amènent les autorités compétentes dans chacun de nos pays à être très vigilantes face aux évolutions de la situation", souligne-t-il, se félicitant de la coordination entre les autorités monétaires depuis le début de la crise des crédits hypothécaires à risque aux Etats-Unis.

"Pour autant (...) il me paraît de notre responsabilité de chefs d'Etat et de gouvernement de tirer dès à présent les conséquences (...) Il me semble en effet essentiel que nous veillions à la transparence du fonctionnement des marchés", écrit Nicolas Sarkozy. "C'est le principal instrument de régulation sur lequel nous pouvons nous appuyer. Il nous permet de progresser tout en poursuivant les objectifs de croissance mondiale que nous partageons".

Face à la "méconnaissance" des "porteurs finaux" des risques bancaires, il s'interroge notamment sur le "rôle exact" des agences de notation, dont il demande un "examen attentif", et sur la responsabilité des banques dans le bon fonctionnement des marchés de crédit.

Il faut également, écrit-il, "veiller à l'efficacité de nos systèmes d'alerte et à la diffusion efficace de la liquidité à l'ensemble des acteurs économiques". "Il faut se mettre en mesure d'éviter une contagion injustifiée de tensions locales à l'économie réelle".

bof comme d'habitude : une crise et hop on demande de la transparence et une vigilance qu'on s'empresse d'oublier une fois la dite crise passée.
En 87 aussi on avait soi disant mis des outils en place pour éviter une propagation : on voit le résultat.
L'euro est sensé protéger l'Europe, pourtant la BCE a dû intervenir.
Alors on fait quoi exactement ?

Mais heureusement que la BCE soit intervenue ! C'est tout de même son rôle ...

Jarod a écrit:

Mais heureusement que la BCE soit intervenue ! C'est tout de même son rôle ...

f

finalement le système libéral s'accomode bien de l'intervention des Etats quand il faut payer les pots cassés par des gens qui poussent le système un peu trop loin. Les mêmes qui conspuent l'Etat quand on leur demande un peu, à défaut de moralité, de bon sens !

Merkel ne l'a-t-elle pas envoyé paître?

Tu sais pwala, les crises (qu'elles soient financières ou non) sont obligatoires afin de purger le marché et d'éjecter les canards boiteux du monde du business ... Une crise permet d'ailleurs de s'enrichir via une plus-value par la suite !

Quant aux frondes contre le système libéralo-capitalisme, elles me semblent assez injustifiées, du fait que cette petite crise n'a pas causé de séisme économique au niveau mondial, contrairement à la crise de 1929 ...

Jarod : cette crise aux USA (purge ou pas du système boursier) c'est quand même autre chose pour les gens qui se retrouvent actuellement avec des remboursements exorbitants donc obligés de vendre à perte donc sans toit et endettés.
Moi c'est ce que je vois et je trouve que c'est cher payé toute cette misère car certains organismes de crédit leur ont fait croire qu'ils pouvaient bénéficier de l'american dream

et cette "crise" n'est toujours pas terminée il me semble.

pwalagratter a écrit:

finalement le système libéral s'accomode bien de l'intervention des Etats quand il faut payer les pots cassés par des gens qui poussent le système un peu trop loin. Les mêmes qui conspuent l'Etat quand on leur demande un peu, à défaut de moralité, de bon sens !

Le monde liberal ne saurait vivre sans etats, unions continentales, banques centrales et autorites de regulation des marches. Le role de tout ces autorites etant d'abord d'intervenir quand ca va mal parce que quelques speculateurs ont joue un peu trop loin ou plus souvent parce qu'un etat n'a pas fait lui son boulot proprement.

Pour le reste, pwalagratter , cette affaire ne coutera rien a personne puisqu'elle se regle par la methode imagee de la "planche a billets".

A la fin de cette affaire, il faudra si on s'en sort bien :
- que les citoyens americains retiennent que la BCE de la vieille Europe aura fait pour limiter la crise, car pour l'instant la BCE a emis beaucoup plus que la FED.
- mesurer les consequences en terme d'inflation qui me paraissent inevitables
- savoir prendre des mesures pour desserer l'etau sur le credit immobilier.