nouveau gouvernement

Je ne comprends pas qu'une personne ayant été condamnée à une peine de prison puisse etre nommée ministre d'état;
le comble serait qu'elle soit nommée ministre de la justice !

de même pour un candidat à la présidence de la république qui a eu plusieures condamnations à de la prison, ne devrait pas avoir la possibilité de se présenter aux élections.

Je te rejoins sur ce point, il est frappant dans ce pays que des personnes dont la moralité et la légalité des actes a été sanctionné se retrouve à des places de ministre. L'UMP fait un peu comme les socialistes. Je pense, comme P. De Villiers, qu'un consensus doit se dessiner ,pour des raisons de légitimité et morale politique, autour de l'idée suivante:

Les personnes condamnées ne doivent plus pouvoir faire de la politique.

bien à toi,

saco

dantigny a écrit:

Je ne comprends pas qu'une personne ayant été condamnée à une peine de prison puisse etre nommée ministre d'état;
le comble serait qu'elle soit nommée ministre de la justice !

de même pour un candidat à la présidence de la république qui a eu plusieures condamnations à de la prison, ne devrait pas avoir la possibilité de se présenter aux élections.

Juppé a été condamné, il a payé et purgé sa peine. Je ne vois pas pourquoi il devrait maintenant être rejeté de la scène politique française ou mondiale !

Malhonnête une fois, malhonnête toujours......

shimmy a écrit:

Malhonnête une fois, malhonnête toujours......

Je ne crois pas que des gens qui ont abusé du pouvoir qu'ils avaient mérite de revenir au pouvoir. C'est une question de morale politique.

saco

saco a écrit:

shimmy a écrit:

Malhonnête une fois, malhonnête toujours......

Je ne crois pas que des gens qui ont abusé du pouvoir qu'ils avaient mérite de revenir au pouvoir. C'est une question de morale politique.

saco

Tu es contre la double peine ?

Non.

Bon, je crois qu'il faut ne pas exagérer quand même. On reproche à Alain Juppé des petites malversations financières pour lesquelles il a payé.

Il n'a tué personne, autant que je sache.

Prenons l'exemple d'un fonctionnaire. Si il va en prison, il n'a plus JAMAIS le droit de travailler pour l'état, c'est à dire d'être fonctinnaire !!! Donc moi je trouve çà anormal qu'un poléticien ayant été comdamné puisse être ministre, député ou autres... (cad travaillant pour l'état)

Matthieu a écrit:

Prenons l'exemple d'un fonctionnaire. Si il va en prison, il n'a plus JAMAIS le droit de travailler pour l'état, c'est à dire d'être fonctinnaire !!! Donc moi je trouve çà anormal qu'un poléticien ayant été comdamné puisse être ministres, député ou autres...

Tout à fait, surtout que pour les élus notre constitution parle de fonction publique élective d'une part et que d'autre part, il s'agit de l'argent des citoyens. Il y a abus de pouvoir et abus de confiance.

bien à vous,

saco

les petits fonctionnaires (comme les profs) n'ont pas le droit à une autre chance, tandis que les gros... ils peuvent faire n'importe quoi !!!

A gauche comme à droite , on ne compte plus les condamnés qui refont jour !

livaste a écrit:

A gauche comme à droite , on ne compte plus les condamnés qui refont jour !

Il serait temps d'y mettre fin à gauche comme à droite.

saco

Oui, certains ont la mémoire courte : Fabius avec l'histoire du sang contaminé, Straus-Kahn avec l'histoire de la MNEF et de l'affaire Elf ...

C'est pour cela qu'il faut un consensus sur la question pour que les règles qui s'appliques à la fonction publique administrative s'applique à la fonction publique élective. On est d'accord? Cela évitera en plus les débats sur les scandales dans les campagnes électorales.

bien à toi,

saco

Jarod a écrit:

Oui, certains ont la mémoire courte : Fabius avec l'histoire du sang contaminé, Straus-Kahn avec l'histoire de la MNEF et de l'affaire Elf ...

Ce n'est pas pour celà qu'il faut absoudre Juppé !

c'est ce que je dis aussi.

saco

Le pire c'est chirac qui va peut etre pas etre condamné

Il est vrai que M. Chirac n'a pas respecté entièrement la loi...

bien à toi,

saco

Je vous rejoins totalement sur le sujet.

pwalagratter a écrit:

Je vous rejoins totalement sur le sujet.

Es-tu contre la double peine ?

Quelle double peine ?
Sa reprise à la hussarde de la mairie de Bordeaux ? (poussez vous j'arrive) ?
Le fait que bien que ministre, il se présentera à toutes les élections qui arrivent ?
Alors qu'effectivement comme le faisait remarquer Mathieu un fonctionnaire condamné perd son emploi.

Deux poids deux mesures ?

Juppé est tout à fait digne d'être Ministre d'Etat après une petite condamnation dans un pays où naguère nous avons eu un Président de la République décoré de la Francisque ...

Citation :

Les secrets du meilleur d’entre nous

lundi, 21 mai 2007 | par Anaëlle Verzaux

Le nouvel ouvrage de Ghislaine Ottenheimer contient de savoureuses anecdotes.

Nicolas Hulot l’a balancé. Dans le gouvernement Fillon, Alain Juppé devrait bénéficier d’un poste de Ministre de l’Environnement, des transports et de l’aménagement du territoire. Et il semblerait qu’il sera le seul à pouvoir se vanter du titre de « Ministre d’Etat ». Bel avenir en perspective pour un homme qui a été condamné pour prise illégale d’intérêt dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Solide destinée pour quelqu’un qui vient d’être entendu comme témoin dans le procès des chargés de mission, toujours à l’hôtel de ville de Paname. Et surtout pour un chiraquien jadis haï par Sarkozy. Avant l’exil d’Alain Juppé à Montréal en août 2005, Jacques Chirac voulait faire de son premier Premier Ministre son successeur. Ce à quoi Nicolas Sarkozy répondait : « Les héritiers, on leur coupe la tête ».

La félonie doit être le propre de l’homo politicus. Mais quand les intérêts des uns rejoignent ceux des autres, (ensemble) tout devient possible. Ces stratégies politiciennes ont fait florès tout au long de la campagne. Elles sont aujourd’hui accessibles via l’ouvrage de la journaliste et écrivaine Ghislaine Ottenheimer, Le Sacre de Nicolas, petits et grands secrets d’une victoire (Seuil). L’anecdote du 8 janvier 2007 a retenu l’attention de Bakchich, avide de comprendre la tactique du gendarme ! Ce 8 janvier, « le secrétaire général de l’Elysée, Frédéric Salat-Baroux, est témoin d’une conversation pour le moins surréaliste. Il reçoit un coup de fil d’Alain Juppé. Le maire de Bordeaux souhaite avertir le chef de l’Etat de son intention d’apporter officiellement son soutien à Nicolas Sarkozy (…). Jacques Chirac répond du tac au tac à Juppé : « Vous êtes certain ? Ce n’est pas un peu prématuré ? » Le congrès d’investiture de l’UMP est le 14 ! Réponse de Juppé : « Je crois que c’est le moment de s’engager. Sinon, que voulez-vous que je dise ? ». Blanc. Gêne. La chose est dite. », commente Ghislaine Ottenheimer (p.67). Le ralliement officialisé, Nicolas Sarkozy téléphone au Bordelais pour le remercier et lui dit : « Chirac m’a appelé pour me dire qu’il t’avait fortement encouragé à le faire. » (p.68)

Séance de rattrapage ? Au fameux congrès du 14 janvier, l’Aquitain prononce un discours dans lequel il tente de concilier la chèvre et le chou. D’un côté il rappelle son « soutien loyal et actif à Nicolas Sarkozy », de l’autre, l’édile affirme sa « fidélité personnelle à Jacques Chirac ». Explication peu convaincante quand on sait l’animosité qui règne entre les deux en jeu.

Sarkozy, l’homme de la « rupture » aura au moins récupéré deux éléments clef de la chiraquie. Le légendaire bluff de Chirac, « prince des ambiguïtés » (p.73) et Juppé, le « meilleur d’entre nous ».

Kermitte a écrit:

Juppé est tout à fait digne d'être Ministre d'Etat après une petite condamnation dans un pays où naguère nous avons eu un Président de la République décoré de la Francisque ...

Non, M. Juppe n'est pas digne d'être ministre de ce gouvernement. Il faut que les règles qui s'appliquent à la fonction publique administrative s'applique à la fonction publique élective. Il en va de la crédibilité et de la morale. Que Miiterand n'est pas été toujours très clair est une chose, le cas Juppé en est une autre. Il faut que les politiques votent une loi interdisant d'exercer des mandats ou des charges ministériels aux repris de justice.

bien à vous,

saco