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 Etats-Unis : les fonds d’investissement obligés de rentrer

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pwalagratter
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pwalagratter


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Etats-Unis : les fonds d’investissement obligés de rentrer Empty
MessageSujet: Etats-Unis : les fonds d’investissement obligés de rentrer   Etats-Unis : les fonds d’investissement obligés de rentrer EmptyMar 19 Juin - 16:00

dans le rang.

A ce niveau peut on encore parler de valeur "travail"

Finance. Le projet d’introduction en Bourse de Blackstone suscite la polémique.
Par Thomas Dévry
QUOTIDIEN : mardi 19 juin 2007

New York
correspondance
La publicité ne paie pas toujours. Pendant deux décennies, Stephen Schwarzman a travaillé dans l’ombre, dirigeant le Blackstone Group, un fonds d’investissement privé devenu légendaire tellement il rapporte (retour annuel moyen de 30 % sur les actions, et de près de 40 % sur ses biens immobiliers).
Jackpot. Mais voilà, cet ancien coloc de George W. Bush à Yale, qui pointe parmi les cent plus grosses fortunes américaines, a voulu faire un tour sous les spotlights, attirant à lui une attention dont il se serait bien passé. Lors de sa fête d’anniversaire en février dernier, en présence de Colin Powell et du maire de New York, Michael Bloomberg, il embauche Rod Stewart pour un concert d’une demi-heure, rémunéré un million de dollars. Résultat : certains esprits mal intentionnés ont cru bon de rappeler que Schwarzman payait seulement 15 % d’impôts au lieu des 35 % de la tranche supérieure des grosses fortunes. La raison ? Le patron de Blackstone ne reçoit pas de salaire, juste des dividendes. Au même moment, ce super-capitaliste décidait qu’il était temps de toucher le jackpot en faisant entrer Blackstone en Bourse. Ce faisant, il a braqué les regards sur une institution qui prospérait dans la discrétion. Les private equity firms sont des fonds d’investissements privés, structurés sous forme de partenariats : en gros, de riches investisseurs mettent leurs capitaux en commun, rachètent des sociétés cotées en Bourse, les retirent, et les revendent après les avoir restructurées. En 1987, le Congrès américain les avait autorisé à ne payer des impôts que sur leurs dividendes et non sur leurs bénéfices, à un taux plus de deux fois inférieur, à condition que ces investisseurs n’interviennent pas dans la gestion des entreprises rachetées.
Pourtant, les private equity firms ne se privent plus pour imposer leur vue. Si bien que, aujourd’hui, ils offrent les ­mêmes services que les banques d’investissements. Le New York Times a calculé que la banque la plus profitable de Wall Street, Goldman Sachs, a versé l’an passé 32 % de ses 3,4 milliards de dollars de bénéfice au Trésor américain, alors que Blackstone Group se contentait d’une obole de 1,3 % sur ses 1,1 milliard de dollars de bénéfices. Tant que ce tour de passe-passe légal se déroulait dans les coulisses, le pouvoir politico-financier n’y trouvait rien à redire. Mais, en début d’année, le fonds d’investissement Fortress est entré en Bourse, et Blackstone a décidé de faire la même chose dans les semaines qui viennent.
Alarmes. Cette introduction devrait rapporter à Schwarzman près de 700 millions de dollars, et il conserverait toujours 8 milliards grâce à sa participation dans le groupe. Sachant que le bonhomme a déjà glissé 400 millions de dollars dans son portefeuille en 2006, des alarmes ont commencé à sonner chez certains élus. Deux sénateurs (un démocrate, un républicain) ont fait une proposition de loi en catastrophe, qui obligerait les fonds d’investissement cotés en Bourse à acquitter le taux de 35 % d’impôts. Les analystes prévoient que cette loi pourrait faire perdre 20 % de la valeur de Blackstone lors de son entrée en Bourse. Pour l’instant et en attendant d’y voir plus clair, l’entreprise assure que son projet est toujours d’actualité. Les sénateurs n’ont pas encore prévu de réviser la taxation des fonds qui contournent la Bourse. Autrement dit : «Continuez à gagner vos milliards discrètement et l’on regardera ailleurs.»
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