Le Floch-Prigent retourne en taule ...

Citation :

Il n'a pour l'instant purgé que vingt mois de détention au total, d'abord pendant l'enquête en 1996, puis après ses condamnations en 2003-2004. Il a ensuite été libéré d'abord pour raisons de santé puis est passé sous le régime de la libération conditionnelle en 2005. Il lui reste un an et 28 jours à passer en prison, compte tenu des remises de peine.

Le juge d'application des peines a ordonné son retour en détention car "il n'a respecté aucun des obligations de son contrôle judiciaire", a dit le parquet.

On lui reproche d'avoir caché qu'il était gérant d'une société, d'avoir eu des activités de consultants auprès de chefs d'Etat étrangers non rémunérées, alors qu'il avait obligation d'avoir un travail salarié et il d'être sorti de France en janvier 2007 sans prévenir son contrôleur judiciaire.

Il lui est aussi reproché de n'avoir acquitté que moins de 40.000 euros actuellement en paiement de deux amendes de 375.000 euros et 60.000 euros infligées en plus de la prison.

Bien fait pour sa pomme

on s'en tape mais il est dommage que certains délinquants non célèbres ( que je connais ) qui n'observent aucunement les conditions de leur conditionnelle ne soient pas soumis aux mêmes règles !

Ah ce bon vieux LFP ...

Dire que j'ai débuté ma carrière dans un groupe nationalisé dirigé par LFP, avec un certain ST comme Directeur Général et un certain AS comme Directeur Général Adjoint en charge d'affaires mystérieuses.

LFP était un joyeux drille, il avait emmenagé un appartemment avec salle à manger et chambres à coucher dans l'étage supérieur du siège parisien. Il s'occupait du gouvernement rose de l'époque. ST était ( est encore ° un vrai patron, il gérait la boutique au mieux sous les contraintes fixés au Ministère et relayées par LFP et AS.

AS s'occupait lui des syndicats , qui avaient droit à tout en fric , en promotion y compris des cadres syndiqués, sauf qu'il fallait que les usines tournent et donc il y avait peu de grèves, malgré que ST ait fermé 13 usines pourries en 6 mois. Il s'occupait de Krasucki en personne , et également de recaser les copains et coquins en emplois vestes sur chaise ...

C'était la belle époque où on notait les jeunes ingéneurs sortis des meilleures écoles sur leur capacité à animer des réunions "d'expression des salariés" dans le cadre des lois Auroux écrites par Martine Aubry. Réunions où les camarades venaient embêter les dits cadres et leurs contremaitres avec le papier-toilette , la couleur de la peinture des vestiaires et la pénibilité d'utiliser les systèmes de conduite sur PC qu'on leur installait.

N'empêche que la boite tournait et que ST en 5 ans de plus l'aurait sauvé des eaux haut la main.

Mais en 1986, la gauche perd les élections , Chirac nomme Madelin à l'Industrie , Madelin vire LFP et AS et stupidement plutôt que de promouvoir ST l'envoie ailleurs , et il nous débarque le redoutable JRF , patron de sa boite de consulting, ex-trésorier du Parti Républicain , amateur de Bordeaux et de jolis filles, excellent joueur de tennis ( ses subordonnés n'avaient d'ailleurs pas le droit de le battre).

De Charybde en Scylla ... la grande boite n'existe plus ... elle est disparue dans des fusions-acquisitions sans fin, où chacun se refilait les patades chaudes : personnel et ses passifs, passifs environnementaux et dettes abyssalles.